Chabat n'a rien perdu de sa prolifique espièglerie, issues glorieux des "Nuls", oscillant entre l'univers délirant des Monty Python, et celui, décalé, de Kaamelot.
Ici, la loufoquerie se couple de fantaisie, pour ne faire qu'une, jusqu'à lorgner les plates-bandes des œuvres oniriques de Burton.
De rêve il est donc question, puisque l’inimitable cinéaste humoriste revisite à sa sauce l’inébranlable légende du Père-Noël, pour le plus grand bonheur, tant visuelle – mention spéciale nos pépites tricolores, qui n’ont rien à envier aux mastodontes anglo-saxons, dans la maestria des effets visuels – que interprétative, des petits et grands.
Tendrement réalisé, on se prêterait presque, nous adultes, à regretter le si peu de transgression absurde, de la part du maître du genre qui, sans doute de peur de « rater sa cible », a borné cette œuvre grand publique, non dénuée de poésie, au rang de divertissement, plutôt qu’essai poétique, sur la féérie de Noël.
Créée
le 26 déc. 2017
Critique lue 209 fois
D'autres avis sur Santa & Cie
A l’approche des traditions hivernales, et de cette douce innocence imprégnant chaque flocon de neige, le cinéma tente bien souvent, lui aussi, de retrouver cette naïveté instinctive, cette bonhomie...
Par
le 6 déc. 2017
43 j'aime
13
Santa & Cie, à vrai dire, ne faisait pas du tout partie de mes plans cinéma de cette fin d'année. Parce que Alain Chabat et moi, cela n'a jamais été le grand amour. En tant qu'acteur ou même...
le 9 déc. 2017
39 j'aime
6
J’adore Noël. J’adore les semaines avant Noël, les achats de cadeaux à la dernière minute, les villes illuminées, les enfants avec les yeux qui brillent quand ils voient le Père Noël et qui ne...
Par
le 7 déc. 2017
28 j'aime
Du même critique
Encore heureux que l'on ait apprécié ce film, petit bijou d'immoralité, porté par des acteurs aussi inspirés qu'amusés, servis en la matières par les réparties caustiques d'un Nicolas Bedos...
le 8 févr. 2016
3 j'aime
Malgré un côté volontairement larmoyant, qui pourrait en agacer plus d'un, comment rester insensible à cet implacable drame, mélant romance et destin tragique ?! Introspection sur le sens de la Vie,...
le 25 août 2014
3 j'aime
Franchement inspiré des métaphysiques « 2001... » et « Interstellar », le périple spatial « Ad Astra » se différencie du claustrophobique « Gravity », pour se rapprocher des esseulés « Fist Man » et...
le 5 nov. 2019
2 j'aime
1
