Sonic sa mère

Des acteurs de secondes zone, un scénario de seconde zone, des effets numérique archi dégueulasse. Voilà ce que Sega propose pour son premier long-métrage mettant en scène son emblème qu'est le hérisson bleu. Pour l'histoire les mecs ne se sont pas cassés, ils ont regardé le film les Schtroumpfs (un truc déjà bien catastrophique) pour en prendre le scénario. Comme le personnage principal est bleu, ils se sont peut-être dit les Schtroumpfs sont bleus, Sonic est bleu lui aussi, faisons la même chose. L'histoire est strictement la même que dans les récentes aventures des Schtroumpfs. On projette des personnages imaginaires dans le monde réel, puis on met un gros vilain aux trousses du gentil personnage. Mais sur la route du personnage principal celui-ci croise de gentils humains qui lui viennent en aide. Tout est exactement identique dans les deux films. Évidemment tout ça est agrémenté de grosses blagues ultra-mauvaises. Bon que l'on ne se casse pas pour trouver un scénario on a l'habitude dans ce genre de films pour enfants, c'est même habituel. Mais tout est fait au rabais là-dedans, les effets spéciaux sont calamiteux, Sonic est super mal intégré au monde réel. Les lumières et les ombres sont très mal travaillées, cela dit elles sont tout même meilleures que celles présentes sur les armes du Dr. Ivo Robotnik qui elles sont carrément bâclées, pour ne pas dire inexistantes. C'est le minimum du minimum que l'on a demandé aux responsables des effets numériques. C'est un vrai foutage de gueule de la part de Sega, qui se moque royalement du public qu'il cherche à toucher. Voilà une chose idiote, mal écrite, mal dirigé, mal joué, et affreusement moche, c'est une véritable daube. On pourrait simplement dire que c'est une adaptation de jeu vidéo quoi. Bon il y a Jim Carrey, mais on se demande se qu'il vient foutre là-dedans. Autant jouer à Sonic que de regarder ça, pour le N°2 c'est certainement ce qu'il faudra faire.