le 7 févr. 2019
What the f*** man?
Comment parler de Sorry To Bother You ? Non sérieusement, comment aborder la chose ? Est-ce que je spoile pour entrer en profondeur dans l'analyse ? Est-ce que je dis vite fait mon...
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(...) Utilisant à merveille son décor et ses personnages issus de minorités vivant dans un quartier d’Oakland (hello Blindspotting), Sorry To Bother You illustre un quotidien accessible et des combats actuels, qu’il illumine par une réalisation stylisée qui détonne avec son sujet pourtant sérieux. Des boucles d’oreilles extravagantes du personnage incarné par Tessa Thompson au concept surprenant de la « voix de Blanc », Boots Riley épaissit le trait au maximum sans jamais dépasser la limite et ne laisse aucun détail au hasard. Le film est porté par une foultitude d’éléments, entre les plans et les dialogues, puis les décors et les métaphores qui transformeraient presque Sorry To Bother You en cas d’école pour des cinéastes en devenir. La mise en scène est futée, colorée et dynamique, étirant la trame comme un long cauchemar sans fin dans lequel nous sommes embarqués aux côtés du héros (rappelant parfois le coté dérivatif des films de Gaspar Noé). Sorry To Bother You est un cocktail d’idées, d’avis, d’observations et de satyres bouillonnantes, féroces, qui cohabitent brillamment dans une trame insensée, originale et pourtant foutraque. Au bout d’un moment, il n’est plus question d’essayer de comprendre ou d’anticiper : Boots Riley impose une réflexion qu’il maîtrise de A à Z, même dans sa dernière partie complètement expérimentale et totalement barrée, qui trouve du sens dans la matrice improbable qu’il crée. C’est simple, je suis restée un moment bouchée bée quand le générique final à démarrer. Sorry To Bother You est fou, complètement fou et surtout génial. C’est rafraîchissant de voir autant d’originalité et de liberté dans une œuvre qui dézingue à boulets rouges une société (américaine ?) capitaliste et raciste qui contribue à entretenir la précarité pour mieux contrôler une population aux abois et servile. Diabolique. (...)
Mon avis complet : https://dunnozmovie.com/2019/02/08/critique-sorry-to-bother-you-de-boots-riley/
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Créée
le 13 févr. 2019
Critique lue 194 fois
le 7 févr. 2019
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