Un second volet très plaisant à regarder et très enthousiasmant pour la suite. On sent que l'équipe a réussit à capter l'essence des comics et à se l’approprier pour la retranscrire à merveille dans une suite que l'on préférera au premier opus du nouveau spider-man. Des points forts à la pelle avec en tête de liste le méchant dont le rendu, très fidèle au Mystério des comics, est plus que réussit et peut d'ailleurs rappeler celui de l'épouvantail dans certains jeux et films Batman. Le jeu très de Jake Gyllenhaal correspond a la perfection à son personnage et apporte beaucoup à ce dernier. L'histoire de Mystério est d'ailleurs très bien recrée avec efficacité et intelligence malgré un bémol quant aux raisons d'agir du méchant, que l'on pourra trouver un peu légères bien que cohérentes. En outre, le scénario fonctionne a merveille grâce aux multiples twists concernant les différentes relations entre les personnages notamment entre spider-man et Mystério. Les multiples romances du films sont très bien amenées et plutôt réalistes car elles reflètent bien des situations que chacun pourrait vivre. L'évolution du héros, sa sorte de parcours initiatique qui l'emmène sur les traces de son père spirituel, alias Tony Stark, est un apport considérable au personnage et fait de ce Spider-man une version plus proche de celle des comics ( en terme d'émancipation et d'intelligence ), tant appréciée des fans. Le jeu de Tom Holland évolue d'ailleurs proportionnellement à son personnage et les moments de doutes ou de douleurs de Peter Parker percent l'écran. On pourra noter les nombreuses références aux personnages et à l’univers Marvel qui sont toujours plaisantes à repérer et on pourra saluer la continuité logique et cohérente du monde post end-game dans lequel spider-man évolue désormais et où il représente l'avenir des super héros dans un univers qui a perdu certains de ses principaux défenseurs.