L'esthétique d'un film peut tenir sur une masse de choses conséquentes qui auront pour but de forger une oeuvre unique et totalement contemporaine.
Bien que le scénario se shutter Islandise au fur et à mesure que la progression nous entraine dans l'imaginaire de Baby Doll, jeune femme interné pour un meurtre qu'elle n'a jamais commis. S'échappant des méandre de son asile mentale et réel, son combat pour la survie commence lorsqu'elle décide de s'en libéré.
Qui est l'héroïne ? Qui sont les victimes ? qui sont les bourreaux ? Des questions que Zack Snyder nous donne a réfléchir pendant et après le film. La beauté de sa réalisation, quoique plus rapide que ces derniers films, ne sont pas sans références à sa propre filmographie (300, L'armée des Morts, Watchmen, La légende des gardiens) mais également de l'univers Héroïc Fantasy (Le Seigneurs de Anneaux, 1941).
Le casting se doit d'être des plus éclectique mais également fort, avec une Jena Malone emprunt d'une puissance dramatique peut-être plus forte qu'Emily Browning, le role principal. Du charme du décors, à la violence de l'action, Sucker Punch est un ovni imaginaire, chose que seul son réalisateur aurait pu créer.
8/10
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