Sur les conseils de Ugly, j"ai continué mon visionnage de Superman par cette version director's cut du deuxième opus. Nous y suivons les trois méchants emprisonnés au début du premier volet. Alors que leur prison, une simple tablette, vole dans la galaxie, un missile détourné par Superman la fait exploser. "It's a small universe"...
Bon après, je suppose que chercher la vraisemblance alors qu'on suit un mec venu de la planète Krypton qui possède, sur Terre, les pouvoirs d'un Dieu, ce n'est pas le principal. Parce que sinon, la conclusion fera certainement hausser quelques sourcils.
Superman 2 nous offre, c'était prévisible, plus d'action que le premier volet. Heureusement, il y a toujours le côté bon enfant, et Richard Donner y va franco, donnant un divertissement pop très plaisant.
Ce n'est certes pas un grand film, et Terrance Stamp est malheureusement un méchant assez ridicule, autant dire qu'on lui préfèrera les apparitions de Gene Hackman en Lex Luthor, d'autant que Stamp est flanqué de deux acolytes insupportables.
Mais cela reste tout à fait honorable, la prestation de Christopher Reeve est très bien, et c'est satisfaisant de le voir céder au plaisir d'une revanche carrément mesquine. Dans le genre kitsch à souhait du film de super-héros, et alors que le concept a été essoré jusqu'à la nausée, revenir à ce genre de base offre une bouffée de fraîcheur.