¿ Si senior ?
Les gardiens du temple vous diront sans doute, depuis Le Jugement Dernier, que la saga Terminator, c'est plus trop ça. Ou le jugent comme tel, du moins, en forme d'affirmation péremptoire. Alors même...
le 26 oct. 2019
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Pas vraiment mauvais, même plutôt bon, par la présence de nombreuses bonnes idées, ‘’Terminator : Dark Fate’’ c’est un petit peu le mauvais retour gagnant. Ou le bon retour perdant. Tout dépend de si on voit le verre à moitié vide, ou bien à moitié plein. Ça n’est pas aussi énorme que ça aurait dû (ou pu), mais il se dégage du métrage une certaine sincérité, et l’envie de la part de Tim Miller de bien faire.
Même si depuis il a un peu craché sur James Cameron, en lui imputant l’échec du film, la faute à une omniprésence de ce dernier qui ne lui aurait pas laissé la liberté créative nécessaire. Mais vu qu’il avait déjà dit la même chose de Ryan Reynolds pour ‘’Deadpool 2’’ (auquel il était attaché, avant d’être remplacé à la veille du tournage) où se trouve la vérité ? Certainement nulle part.
Mais pour exemple, en 2019 est également sorti ‘’Alita : Battle Angel’’, co-scénarisé, produit par James Cameron et réalisé par Robert Rodriguez, qui est une franche réussite. Vu que Cameron est en ce moment sur les suites d’‘’Avatar’’, il serait intéressant de savoir à quel degré se résume son implication dans la réalisation du projet.
Car l’échec commercial de ‘’Dark Fate’’ repose sur bien autre chose qu’un problème artistique. Car en l’état, faut pas déconner, il est quand même plutôt réussi. Pour commencer, il se place intelligemment dans la continuité directe des deux premiers, avec lesquels résonne le ‘’Dark Fate’’ du titre (signifiant ‘’Sombre Fatalité’’). La fatalité était au centre du récit de ‘’Judgment Day’’, Sarah Connor gravait même ‘’No Fate’’ au couteau sur une table en bois.
Par la négation même de la fatalité, refusant de se résigner à attendre l’Apocalypse, Sarah Connor devenait un personnage hérésiarque, capable de tout, sans rien à perdre. C’est à cette essence du personnage que revient ‘’Dark Fate’’, la confrontant à l’adversité, au lieu de s’en remettre à une hypothétique force supérieur. Ce qui forme une trilogie étonnement cohérente, où n’a plus sa place ‘’Terminator 3’’, qui en son temps ne parvenait à rien inventer, se reposant sur l’inéluctabilité de l’Apocalypse selon SkyNet.
D’ailleurs, dans ‘’Dark Fate’’, SkyNet n’existe plus. Mise au placard une bonne fois pour toute, la firme a bel et bien été détruite avec l’aboutissement des évènements du 2. Mais l’évolution suivant son cours, au fur et à mesure que l’humanité progresse, les mêmes problématiques réapparaissent.
Un lien fort persiste entre la franchise et l’idée d’une évolution technologique outrancière. Cette fois ça part d’une Intelligence Artificielle renégate (Legion), et non plus la prise de contrôle de machines militaires créées par les humains pour se protéger. La démarche est en ce sens différente.
Dans un monde où l’homme le plus puissant est Donald Trump, à la tête d’un arsenal nucléaire incroyable, et qui veut créer une armée de l’Espace, tout de suite une œuvre comme ‘’Dark Fate’’ s’impose en témoin de son époque. Ce n’est pas un hasard si le personnage central du récit est une femme mexicaine. Une caractéristique qui se retrouve dans ‘’Rambo : Last Blood’’, lui aussi sorti en 2019.
Cela étant, le film n’ose jamais aller trop loin. Il lui manque la radicalité subversive nécessaire pour le rendre convaincant. Il est possible de voir ici et là des éléments qui font état de l’état de notre société, mais il manque une vraie charge, qui prenne une vraie position. À l’instar de celle présente dans ‘’Judgment Day’’, qui se présentait comme un pamphlet des abus du reaganisme, et une inquiétude sur la transformation rapide du monde. Le fameux ‘’Nouvel Ordre Mondial’’ de feu George Bush père.
S’y ajoute un ton bien plus pessimiste que dans ‘’T1’’ et ‘’T2’’, où l’espoir était toujours un leitmotiv. En 2019 cette notion semble s’être évaporée. Tel le constat d’un monde s’écroulant lentement, et inexorablement, sur lui-même. Engloutissant avec lui tout ce qui en faisait un monde riche. Et au-delà commence à poindre une autre idée de civilisation, très différente, où ce qui dérange n’est pas bienvenue : L’étranger, les pauvres, les migrants, ceux d’une autre obédience…
Alors que la fin de la civilisation occidentalo/capitaliste dérive dangereusement vers la voie du ''1984'' d'orwell, James Cameron vient proposer une vision (l’histoire qui a servi pour le scénario est de lui) dans laquelle se retrouve les thématiques les plus emblématiques qui parcourent tout son cinéma. Bref, pour Cameron nos sociétés sont sclérosées au point d’en oublier tout sens de la réalité. Dirigées par une pseudo-intelligentsia ‘’robotisée’’, répétant inlassablement les mêmes taches, dans des bureaux, déconnectée d’un monde dont elle ignore tout, mais pour lequel elle prend des décisions. Qui sont forcément inadéquates. Logique.
Du bureaucrate/technocrate au cyborg dénué d’émotion il n’y a finalement qu’un seul pas. Car qui est le plus responsable de l’écroulement programmé de notre civilisation, ceux qui la font vivre au quotidien ? Ceux qui arrivent d’autres nations ? Ceux avec d’autres cultures (qui apportent avec eux de quoi évoluer, comme il a toujours été le cas dans l’histoire de l’humanité) ?
Ne plus évoluer, c’est mourir. Aujourd’hui, la présence des conservateurs à la tête des grandes puissances fait naître une crainte légitime. À trop vouloir conserver un monde qui n’est déjà plus, ils détruisent tout, se croyant au-dessus de tous. Le libéralisme sauvage, défendu et répandu par des leaders politiques, comme le président français, n’est rien de plus que la chimère de quelques illuminés, menteurs et sournois, qui décident de règles qui ne s’appliquent pas à leur quotidien.
De cette folie résulte une déshumanisation complète de l’appareil politique, donc de la démocratie. Entrainant la disparition progressive des libertés, au sein de sociétés défendues par une violence d’État décomplexée. Où le moindre petit troufion avec un minimum d’autorité, en fait usage pour rabaisser, humilier, insulter, frapper.
Une séquence de ‘’Dark Fate’’, prenant place vers 2020, montre jusqu’à quel point l’humanité peut se renier. Alors que les séquences de guerres futuristes du 1 et du 2 reflétaient une pure tradition S-F, avec les fusils laser, les tenues de combats, un décor post-apo’, ici le futur ressemble plus à ce que l’on peut voir à 20h dans les journaux tv de n’importe quelle chaîne, de n’importe quel pays.
Et il n’y a même pas besoin d’aller chercher dans l’Amérique nauséabonde du milliardaire orange pour trouver une population dysfonctionnelle. Il suffit de regarder la répression policière dans les rues françaises tous les samedis, ou lors des grèves. Dans ‘’Dark Fate’’ le futur est plausible et non plus fantasmé, car on y est en fait. Il n’y a point de laser, et les machines qui veulent notre mort attendent que l’humanité en perdition d’autodétruise. Une humanité au sein de laquelle les plus faibles, les moins aisés et les désavantagés sont broyés par ceux qui défendent un modèle sociétal désiré par une élite scélérate et hors-la-loi.
Un monde froid et déshumanisé, correspondant aux fantasmes les plus fous de technocrates qui pour mieux appliquer leur vision, divisent une masse populaire désuniformisée, pour qui la survit passe par l’affrontement avec ses semblables. Prêt à tuer pour manger. Pendant qu’au-dessus se gaussent les plus vils dirigeants infâmes. Dans le cadre de ‘’Terminator : Dark Fate’’, cette ‘’élite’’ est incarnée par l’intelligence artificielle, qui livre une chasse sans merci contre des humains survivants d’un monde disparu, mais qui osent se dresser contre le nouveau modèle.
Avec une très légère subversion, plutôt inattendue dans un blockbuster à près de 200 million de $, ‘’Dark Fate’’ parvient par son audace à se placer dans la suite directe de ‘’Terminator 2’’. Réussissant là où ‘’T3’’, ‘’Salvation’’ et ‘’Genisys’’ se sont plantés. Car, sans tomber dans le tour de force, le film de Tim Miller se cherche une identité propre pour se démarquer, tout en trouvant sa place au cœur de la franchise. Au départ il a été pensé comme amorce à l’élaboration d’une nouvelle trilogie. Et la dernière séquence va en ce sens, avec une fin très ouverte.
Malheureusement, son faible résultat au box-office américain semble mettre en péril ce projet. Sa réussite à l’international fera peut-être réfléchir les exécutifs, parce que mine de rien, ça fait la troisième amorce pour tenter de relancer la saga, qui se plante. Mais pour le coup, ‘’Terminator : Dark Fate’’ essaye de réinventer un peu l’univers, pour se le réapproprier en y ajoutant des éléments nouveaux. Ce qui le rend parfois maladroit, mais pas raté, comme pouvait l’être le 5.
Pour exemple, vous vous êtes déjà demandé ce que ferait un Terminator qui aurait accompli sa mission ? Et bien ‘’Dark Fate’’ apporte une réponse à ça. Inattendue et surprenante, surtout, ce n’était pas gagné, mais ça fonctionne parfaitement. Puisque ça met en place un arc narratif émotionnellement fort entre Sarah Connor et la machine, qui permet l’émergence de réflexions un petit peu plus poussées sur la notion d’Intelligence Artificielle, sur le libre arbitre et la conscience.
Il y a également un discernement établit entre le bien et le mal, deux notions qui n’existent pas vraiment, puisque rien n’est foncièrement mauvais, et rien n’est absolument bon. Un angle réflexif qui vient une fois de plus fragiliser l’idée de fatalité. Car il faut plus y voir un prisme général, sur lequel se déplace un curseur. Peut-on juger Sarah Connor ? Peut-on émettre un avis sur le T-800 qui nous est présenté ?
En tant que spectateur/rice/s, le métrage vient nous placer en porte-à-faux, demandant à son audience de faire un effort de projection. Ce qui est montré à l’écran n’est pas juste ce qui est à prendre, il y a bien plus qui se cache derrière, se prêtant à l’interprétation de chacun.
Maintenant, le gros souci de ‘’Dark fate’’ c’est certainement le fait qu’il cherche à trop vouloir être un ‘’Terminator’’. Comme prisonnier de la saga qu’il prolonge, il ne parvient pas vraiment à se démarquer comme une œuvre indépendante, avec pour sujet un monde en bouleversement, et les dérives liées à la technologie. Tel que l’était le 2. Jamais il ne parvient à se dédouaner de la franchise, afin de faire monter son récit pour atteindre une dramaturgie, et des enjeux de plus grande importance.
Le métrage échoue dans son envie, ou son besoin, de devenir son propre ‘’Terminator’’, et non la suite (pas forcément attendue en plus) d’un chef-d’œuvre insurpassé le devançant de 28 années. Car si il est clairement au-dessus des ‘’Terminator’’ réalisées depuis 2003, il peine à se placer dans la continuité virtuose du 2. Malgré sa générosité non feinte, et une indéniable volonté de bien faire.
Comme pour ‘Salvation’’, qui échouait sur le même tableau, souffrant un peu des mêmes problèmes, il n’arrive pas à fonctionner à plein régime. Trop dans la retenue, et freiné par l’envie de trop faire un ‘’Terminator’’. Quand il serait temps de dynamiter une fois pour toutes les codes de la saga, pour proposer du neuf. Un peu à l’image de ‘’Jurassic World : Kingdom Fallen’’, qui en étant un ‘’Jurassic Park’’ dans tous les sens du terme, est parvenu à briser tout ce qui fait un volet de la franchise, se réappropriant l’univers en proposant de la nouveauté. Tout en restant scrupuleusement respectueux du matériau original.
Même si ‘’Terminator : Dark Fate’’ s’avère être un bon film d’action, qui change des Marvelades et des Star Warseries, en proposant des enjeux bien plus actuels, par un effort salutaire, il lui manque une petite pointe de jusqu’au-boutisme. C’est un peu comme si Tim Miller ne croyait pas trop à l’histoire qu’il met en scène. Un ressentit accentué par les nombreuses séquences d’actions, parfois interminables, tombantes dans la surenchère, en étant toujours spectaculaires, mais qui rongent le récit et le développement des personnages.
L’empathie envers Grace, une humaine augmentée venue du futur, et Dani Ramos, la jeune mexicaine qui demeure l’enjeu centrale du récit, n’est pas aussi importante qu’envers Kyle Reese, Sarah Connor, ou encore John Connor, dans les deux premiers films. À l’action, ces derniers favorisaient le lien humain créé envers des personnages détenant les clés d’un futur pacifique, où le genre humain n’aurait pas à affronter les machines.
En cela dans ‘’The Terminator’’, au-delà de deux courses poursuites haletantes, et la séquence du commissariat, ou bien encore dans ‘’Terminator 2’’ avec ses deux courses poursuites impressionnantes, et le moment de bravoures dans le labo sous-traitant de Skynet, l’important était de voir comment les protagonistes allaient s’en tirer. Alors qu’un Terminator est sur leurs traces, impliquant une urgence liée au fait qu’il débarque toujours de manière inattendue.
Et c’est là l’une des limites de ‘’Dark Fate’’. Si le REV-9, une sorte de T-1000 amélioré qui le surpasse en tout point, est des plus cool et innovant, et bien au final il ne s’avère être que l’antagoniste bien classique qui mets sans cesse la pression sur les personnages. C’est comme si il était sans arrêt derrière eux, collé à leurs basques. Cela provoque un enchainement de scènes d’actions, avec un cyborg qui apparaît comme invulnérable, et qui créé une urgence interminable.
Utilisant une aptitude bien trouvée (que je ne vais pas spoiler, mais qui a de la gueule) le rendant plus menaçant encore que le T-1000, cela le rend aussi plus oppressant. Enchainant sans cesse scènes d’actions sur scènes d’actions, avec assez peu de temps pour souffler et prendre connaissance des enjeux d’importances.
Par moment il apparaît même comme légitime de se poser la question de la nécessité de faire dans le spectaculaire. Finalement un ‘’Terminator’’ intimiste, avec des tenants et aboutissants dramatiques qui passeraient au-delà de la nécessité de faire une production à 185 millions de $ (qui est aujourd’hui le budget d’un blockbuster moyen), et de taper sans arrêt dans le spectaculaire, pourrait être une manière fine d’aborder l’Apocalypse technologique sous un jour plus humain.
Ou bien simplement, ce qu’il manque à ‘’Terminator : Dark Fate’’ est la présence derrière la caméra d’un cinéaste plus chevronné que Tim Miller. Doué pour emballer les scènes d’actions et de bastons, il peine à donner une ampleur à sa mise en scène, pour rendre une profondeur à l’ensemble. Par moment, cela donne l’impression d’être face à une accumulation de scénettes sans âmes, correspondantes à un cahier des charges bien précis.
Néanmoins, il y a tout de même quelques évolutions, qui en font une œuvre de son temps, reflétant parfaitement une société en mouvement, dans laquelle nous nous trouvons actuellement. À l’origine de l’histoire, et producteur, James Cameron chaperonne cette nouvelle adaptation de l’univers qu’il a créé, prévenant des dangers de l’obscurantisme d’État, et l’incompétence d’une Institution de plus en plus esclave et dépendante du virtuel. Où le facteur humain a presque déjà disparût.
Une métaphore appuyée par le personnage de Sarah Connor, une héroïne à l’ancienne, bad ass comme dans ‘’T2’’, qui est l’une des grandes réussites du film. Il est de plus plutôt agréable de retrouver Linda Hamilton et Arnold Schwarzenegger, au-delà de la nostalgie, ou d’un fan service tout pété. En les mettant au casting, c’est une manière de relancer la franchise, avec un message fort qui annihile toutes les tentatives foireuses depuis 2003.
Sans être pour autant une franche réussite, ‘’Dark Fate’’ n’est pas non plus vraiment raté, loin de là. Ça reste un ‘’Terminator’’ bien correct, qui se regarde avec beaucoup de plaisir. Et il n’est pas trop d’espérer qu’ils osent lui donner une suite malgré tout. Pour approfondir le nouvel arc narratif mis en place avec le personnage de Dani Ramos et Legion, l’I.A. hors de contrôle.
Bien moins virtuose que ses deux prédécesseurs dans la saga, mais bien au-dessus des trois autres tentatives, dans la chronologie hollywoodienne, ‘’Terminator : Dark Fate’’ c’est certes un bilan mitigé. Le métrage aurait pu proposer beaucoup mieux. Mais à trop se reposer sur une franchise qui n’a pas connu de succès depuis 1991, il échoue exactement là où il aurait pu devenir un incontournable du Hollywood actuel.
Après, peut-être qu’il serait tout simplement temps de laisser tomber cet univers. Mettre le T-800 à la retraite pour de bon. Et essayer de proposer des films Fantastique/S-F plus novateurs, en laissant la place à de nouveaux cinéastes qui ont des choses à dire et à montrer, sans la contrainte d’un univers ultra codifiés et attendu au tournant, qui emprisonne tous ceux qui s’y sont risqués à l’approcher depuis ‘’Terminator 2 : Judgment Day’’. Chef d’œuvre incontestable et fossoyeur d’une franchise qui n’a plus tellement de contenu à proposer.
-Stork._
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