Après les déceptions en série concernant les films d’épouvantes (donc les vrais bons pour moi, c’est à dire ceux qui arrivent à faire peur, sursauter et susciter l’effroi sans faire des tonnes d’hémoglobine un peu partout), The Boy était présenté dans les quelques médias comme le successeur de l’excellent Conjuring, mais aussi du pitoyable Annabelle.
Idéalement, il fallait donc aller voir ce qu’il en était, pour en conclure rapidement qu’il lorgne bien plus du côté d’Annabelle. The Boy est un film d’effroi à l’ancienne, avec tous les ingrédients possibles et imaginables :
- La maison anglaise
- La solitude
- La poupée qui prends vie (ici, un mannequin de cire représentant un enfant de 8 ans mort dans les flammes).
- La fille seule qui se rends compte progressivement que quelque chose ne va pas, sombre dans la folie mais traverse quand même la maison en slip, faut pas déconner.
Maggie, de Walking Dead, échoue à développer son personnage qui puisse avoir un minimum de consistance, comme le film, qui n’est qu’une série de repompe de scènes oscillant entre Poltergeist et la série Chair de Poule, avec une qualité de réalisation malheureusement plus proche de la série que du fleuron du film d’épouvante.
Entre scènes déjà vues, jumpscare rares et ratés, le film paraît long et ennuyeux du haut de sa petite heure et demie. Ce naufrage total aurait pu être sauvé par un cliffhanger plutôt bon, mais au traitement totalement raté, se retrouvant à pasticher Halloween, pour le pire.