Les gentlemen du cinéma anglais

« The Gentlemen » est un des rares films que je voulais voir à sa sortie. Ce n'est qu'un an et demi après que je l'ai vu. Déjà pour son casting : Hugh Grant, Colin Farrell, Charlie Hunnam, pour ces trois là. Et les dialogues de Guy Ritchie sont vraiment pointus.
C’est Hugh Grant qui parle le plus étant le narrateur, incarnant un journaliste maître-chanteur, qui monologue à Charlie Hunnam, second d’un truand spécialisé en beuh. Il débite son scénario en balançant mine de rien des bonnes grosses vacheries – souvent métaphores sexuelles. Il faut être extrêmement attentif aux dialogues, il ne faut surtout ne pas louper un mot.
Les dialogues sont aussi francs que poétiques. L’intrigue du film, quasi constamment imprévisible, avec foules de personnages atypiques – à commencer par Colin Farrell en coach de boxe qui arrive au bout d’un certain temps avec une gueule impossible.
Il y a un humour évidemment très noir, très fin, le casting est élégant, parfait – Hugh Grant au sommet quoi, il est juste génial - la mise en scène est carrée, le récit peut se permettre se rembobiner, de donner plusieurs points de vues, à plusieurs moments du film sur un même événement. J’ai hésité entre 7 et 8. J’ai mis 7 car certains persos secondaires m’ont saoulé.