Entre émotion et inabouti : un film qui touche sans totalement convaincre

The Ghosts in Our Machine de Liz Marshall est un documentaire sincère et visuellement très fort, qui donne une voix aux animaux invisibles de nos sociétés. À travers le regard de la photographe Jo-Anne McArthur, le film cherche à éveiller les consciences sans jamais tomber dans l’agressivité, ce que j’ai trouvé appréciable.

Cependant, malgré l’émotion indéniable qu’il dégage, j’ai trouvé que le film manquait de structure et d’approfondissement. Il se concentre beaucoup sur l’aspect visuel et émotionnel, mais délaisse des éléments clés comme les enjeux économiques, politiques ou juridiques autour de l’exploitation animale. On reste donc souvent dans le ressenti, sans aller au fond des choses.

Pour moi, c’est un film nécessaire, qui a le mérite de sensibiliser avec douceur. Mais en tant que spectateur, j’aurais aimé une approche plus solide, plus complète. D’où ma note de 6 sur 10 : un beau projet, mais qui laisse un peu sur sa faim.