Pêcheurs pêcheurs
The Girl on a Bulldozer (2022), premier long-métrage du réalisateur, avait déjà fait sensation sur le circuit festivalier grâce à l’originalité de son récit et à son dénouement fracassant — au sens...
le 24 oct. 2025
The Girl on a Bulldozer (2022), premier long-métrage du réalisateur, avait déjà fait sensation sur le circuit festivalier grâce à l’originalité de son récit et à son dénouement fracassant — au sens propre comme au figuré. Un film qui, pour ma part, m’avait laissé totalement indifférent, sans doute à cause de son caractère artificiellement spectaculaire. The Land of Morning Calm, en revanche, séduit précisément par sa sobriété et, surtout, par la justesse absolue de sa mise en scène. Chaque plan y déploie une dimension à la fois poétique et brute, capturant avec une rare sensibilité la beauté mélancolique du monde qu’il dépeint.
Le film se distingue également par sa capacité à mêler avec une justesse remarquable drame social et tension morale, sans jamais verser dans le pathos. Il saisit avec une grande sensibilité la fatigue, la dignité et la détresse silencieuse d’une population abandonnée par le progrès.
À mes yeux, tout simplement l’un des meilleurs films de cette édition du FFCP 2025, toutes sections confondues.
(Critique rapide rédigée à l’occasion du 20e FFCP 2025 à partir des posts de ma page FB HALLYUWOOD – LE CINEMA COREEN liée à mon livre éponyme (Ed. E/P/A) )
Créée
le 24 oct. 2025
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