The last ashes
5.7
The last ashes

Film de Loïc Tanson (2023)

Un western entièrement parlé en luxembourgeois et situé un peu avant et quelque temps après l'indépendance du pays, c'est évidemment alléchant pour tout cinéphile curieux. Il s'agit sans aucun doute du plus grand projet jamais monté autour de l'histoire du Grand Duché et le film a indubitablement des ingrédients dignes d'un blockbuster, à commencer par une violence éruptive qui rappelle les plus belles heures de Sam Peckinpah. Western, oui, The Last Ashes y ressemble, ou parfois plus proche d'un film de vikings, mais avec des éléments "modernes", à commencer par son héroïne, en croisade contre le patriarcat particulièrement cruel du petit village auto-suffisant où elle est née, et qui a tout du fonctionnement d'une secte, dans ses us et coutumes impitoyables. Nous assistons donc à quelque chose qui ressemble au retour de la vengeance d'une rebelle au sang froid, non sans avoir eu droit auparavant à un prologue étonnant en noir et blanc et format carré. Le long-métrage s'avère efficace, c'est indéniable, avec un souci de réalisme dans les décors et les costumes, mais il s'égare parfois dans un esthétisme emphatique et comporte quelques lacunes dans la cohérence de son scénario, dont l'une, fondamentale, concernant la survie de son héroïne. Au sein d'un casting riche en gueules pittoresques, l'interprète principale, Sophie Mousel, livre une performance, notamment physique, impressionnante.

Créée

le 30 déc. 2023

Critique lue 56 fois

1 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 56 fois

1

D'autres avis sur The last ashes

The last ashes
In_Cine_Veritas
7

Noirceur cendrée

Dernières cendres démarre par un long prologue dont la réalisation est particulièrement soignée. Loïc Tanson opte pour un format carré et un noir et blanc très équilibré pour restituer quelques...

le 2 mars 2024

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

76 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

74 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13