C’est une sorte de film d’auteur à la con, volontiers inepte et absurde qui caricature (soi-disant) le capitalisme et la mégalomanie et l’industrie et la nature humaine et… tout ça, tout un fatras de bordel intello bobo à la petite semaine…
C’est néanmoins tout à fait intrigant au début et par la suite, jusqu’à peu près un bon tiers alors que la répétition de l’ensemble se fait déjà sentir dans cette espèce de théâtre filmé, très statique et entièrement filmé en 4/3 ! (il manque plus que le noir & blanc et… le muet pour en faire un film d’auteur tout à fait con-firmé).
C’est que la curiosité s’efface au fur et à mesure devant l’ennui de cette espèce de fable (?) peuplée il est vrai par une bien agréable distribution. On passe à l’avance rapide, histoire d’abréger ce qui n’a pas d’histoire mais simplement une suite de séquences qui se répètent dans leur vague humour (?) d’auteur intello péteux de mes deux.
J’avoue que c’était presque drôle lorsqu’ils jouent au basket… et Del Toro est évidemment impérial, comme d’habitude mais il est englué dans ce film d’auteur à la con, un film victime de sa propre prétention : le résultat est donc un gros pschiiiiit et… c’est à peu près tout.