le 27 juil. 2016
Voyage au bout de l’envers
Toi qui entre ici, abandonne tout repère : telle devrait être la devise de The Strangers, qui, s’il file une continuité avec les titres anglophones précédents dans la filmographie de Na Hong-jin,...
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Comme un lapin de 6 semaines, j'ai foncé tête baissée devant l'engouement du monde entier sur ce film, plébiscité comme étant une énorme révélation qui allait chambouler tous les codes des films d'épouvante. Une fois de plus, je me suis fait baiser comme un bleu, à cause d'attentes de haut niveau. En sortant de la salle qui diffusait l'excellent Dernier train pour Busan, je me dis que mon week-end sera coréen, et j'enchaîne pour finalement réaliser que bon, mise à part la Corée, The Strangers n'a absolument rien à voir... Pas de ma faute si on fait un buzz sur les deux films en même temps parce qu'il y a rien d'autre côté Hollywood en ce moment.
Alors on y parle de fantômes, de fillette possédée, de zombies, de meurtres en série, de cauchemars... Putain les mecs, faut choisir !
OK le réalisateur possède un certain talent pour installer une ambiance. En l'occurrence, celle de flics idiots qui cherchent un truc maléfique qui les dépasse, et sous la pluie, pour bien compliquer le truc. C'est souvent comme ça dans les films coréens. Les flics sont cons et il fait moche. Le problème, c'est que ça rallonge le film, car l'enquête n'avance pas d'un poil et les acteurs s'amusent à surjouer dans un décor et un contexte qui ne collent pas avec ce genre d'humour burlesque. Les dialogues interminables et les scènes de violence et d'épouvante se succèdent inutilement, en essayant de faire monter la pression, mais ça ne prend malheureusement pas, puisque rien de tout ça n'aide à comprendre ce qui se passe. Et ça ne fait pas peur...
Perdre le spectateur en même temps que les personnages, pourquoi pas. Mais au bout d'un moment c'est lourd, on a envie de comprendre un minimum qui est qui et qui fait quoi dans ce merdier ! Et ça dure en dents de scie, à base de non-dits et de trucs métaphoriques non-sens, jusqu'à ce pseudo twist final qui sort de nulle part façon les 8 salopards, en plus mystérieux et improbable.
Je mets la moyenne au moins pour la petite fille, mais 2h35 pour dire ça, c'était pas indispensable...
Créée
le 26 sept. 2016
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le 27 juil. 2016
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