Harley Quinn élue personnage le plus relou de 2021

Après l’échec critique de « Suicide Squad », on pouvait se demander pourquoi les producteurs avaient décidés de penser à une suite. Un raté total certes, pourtant très rentable financièrement, ce qui a automatiquement donné l’envie d’un deuxième film, dont les recettes étaient garanties. La machine lancée, je dois dire que je n’y croyais pas. Finalement, j’ai été surpris par tant de bonne volonté et d’idées pour ce « The Suicide Squad ».

James Gunn est aux manettes et s’amuse à mettre en scène cette aventure colorée, qui fait table rase du précédent opus pour créer une toute nouvelle galerie de personnages, bien qu’Harley Quinn (toujours aussi lourde qu’avant) soit encore présente. Il n’y a qu’à voir le titre, qui rajoute « The » devant « Suicide Squad », comme pour légitimer ce film et éclipser le premier. Références cinématographiques à tout va pimentent un récit déjà bien mouvementé qui malgré tout reste dans les normes hollywoodiennes. John Cena et Idris Elba amènent la dose de gros bras suffisante pour rendre crédible ces nouveaux supers-vilains, qui à défaut d’êtres puissants, sont originaux.

Leur quête principale concerne le renversement d’un putsch militaire sur une ile anciennement alliée aux USA. Ça rappelle fortement la période de la guerre froide et finalement ce contexte particulier est exploité de manière à mettre en avant nos anti-héros, ce qui les rends attachants. Il fallait bien ça pour relever une histoire parfois simpliste, qui abuse trop d’effets comiques pour combler certains moments de vides. Mais « The Suicide Squad » m’a plu car il est intéressant et abouti, et tiens la promesse d’un bon film de méchants, promesse que « Suicide Squad » de 2016 n’avait pas tenue…