On peut dire ce qu'on veut sur le procédé qui consiste à vouloir faire vibrer la corde nostalgique chez les quinquas comme moi, pour qui le premier Tron représentait l'entrée du cinéma dans une nouvelle ère technologique, ou sur l'absence de talent d'acteur de Jared Leto — ou de la bombasse asiatique qui joue vaguement un rôle d'héroïne ; on peut louer la qualité des CGI, qui ne sont il est vrai pas si laids que ça ; mais enfin voilà encore un film qui montre que la qualité du scénario et de l'écriture des personnages est tout de même un facteur décisif, tout bien considéré, si l'on veut faire un film digne de ce nom.
Et ladite qualité fait cruellement défaut à ce Tron-là.