Sam Flynn est sans nouvelle de son père depuis 25 ans, jusqu’au jour où il tente de percer le mystère de sa disparition et se retrouve aspiré dans un cyber univers, celui-là même créé par son père…
Près de 30 ans plus tard et malgré son flop au box office (ce qui ne l’empêchera pas d’obtenir le statut de "film culte" au fil des ans), Disney offre (enfin) une suite à Tron (1982), le film visionnaire et révolutionnaire qui a marqué une génération entière de geeks et autres gamers.
Les 3 décennies qui nous séparent du film de Steven Lisberger offrent la possibilité à cette suite de mieux restituer l'univers informatique dans lequel évolue les personnages principaux, du fait des importantes avancées technologiques. Qui plus est, avec un rendu en 3D relief, permettant à certaines scènes de littéralement nous en mettre plein la vue (notamment lors de la séquence de la course de "LightCycle"). L'immersion est totale, grâce à de magnifiques décors et cette ville sombre mais lumineuse à la fois où l'IMAX nous offre une vision bien plus en profondeur de cet univers (tant au niveau visuel qu'au niveau sonore).
D’un point de vue visuel, c’est clairement une claque, voire même une salade de phalanges dans la gueule (oubliez les formes géométriques et les effets surannés qui étaient une horreur à regarder dans le premier film), c’est véritablement un lifting que s’est offert l’univers de Tron et c’est là que c’est le plus réussi (même si parfois ça frise l’overdose, au risque de rendre certaines scènes totalement illisibles spatialement parlant). Par contre, côté scénario, c’est vraiment la douche froide et avec le minimum syndical (la relation père/fils et l’alter ego démoniaque, déjà vu et revu), si bien que par moment, le film se perd dans des longueurs disgracieuses, mais heureusement, l’excellente B.O. composée par les Daft Punk est là pour nous faire tenir jusqu’au bout.
Pour son premier long-métrage, Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick - 2022) impose le respect (avec si peu d’expérience, peu de jeunes réalisateurs auraient pu en faire de même). Une chose est sûre, Tron - L'Héritage (2011) est sublimé par son très bel écrin, mais peut-on se satisfaire d’un bel enrobage si le contenu est loin d’être convaincant ?
(critique rédigée en 2011, actualisée en 2025)
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La franchise au complet :
│ Tron (1982) ★☆☆☆
│ Tron - L'Héritage (2011) ★★☆☆
│ Tron : Ares (2025) ★☆☆☆