Mytho man.
Frustré d'être passé à côté de la guerre, un jeune homme s'invente un passé de résistant, poussant très loin la supercherie... C'est par ce procédé improbable que se déroule le deuxième film de...
Par
le 29 avr. 2012
17 j'aime
2e long d'Audiard, on y décèle à la fois l'influence de l'école du New Look (notamment la marque de Carax dans les séquences de ponctuation surréalistes) et, Kassovitz acteur oblige et ton badin aidant, une pointe de ce qui donnera le cinéma de Jeunet.
Au-delà, ce qui fait du film un des meilleurs de son auteur, c'est à la fois 1/ sa réussite romanesque (certainement issu du roman adapté de Jean-François Deniau), 2/ son incarnation par les acteurs (qui, de Kassovitz à Grinberg en passant par Kiberlain, jouent tout en nuances et contradictions) et 3/ sa propension à raconter, depuis l'Occupation et la Résistance, la faculté de faussaire des êtres humains à pouvoir travestir l'Histoire pour tâcher de se situer du bon bord (raisonnant avec le premier 1/4 de notre XXIe siècle qui se polarise au point, comme dans le film, de se re-focaliser sur les camps politiques du Bien et du Mal).
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de Jacques Audiard et Août 2025 / Cinéma
Créée
le 8 août 2025
Critique lue 6 fois
1 j'aime
Frustré d'être passé à côté de la guerre, un jeune homme s'invente un passé de résistant, poussant très loin la supercherie... C'est par ce procédé improbable que se déroule le deuxième film de...
Par
le 29 avr. 2012
17 j'aime
Spoil "Un héros très discret" est l'histoire de l'ennui d'Albert, incarné par Mathieu Kassovitz. La genèse de cet ennui est le mensonge que sa mère lui livre vis à vis de son propre père. A...
le 23 janv. 2013
12 j'aime
Le jeune Albert rejoue des scènes qu'il voit autour de lui, passe du soldat au résistant, jusqu'au jour où la réalité lui est lancée à la figure. Non, son père n'était pas un soldat vaillant tombé...
Par
le 18 mars 2017
7 j'aime
3
Indispensable pour son sujet et ce qu'il témoigne des violences sexuelles faites aux mineurs. Mais, comme objet de cinéma, hormis les inventions exportées du théâtre, il n'invente rien. Et...
le 20 nov. 2018
9 j'aime
8
De la Nouvelle Vague d'où L.Garrel tire sa filiation, il n'en reste ici que peau de chagrin. Exit la légèreté, le dilettantisme, la gracilité de Truffaut ou Rohmer. Bonjour le sérieux de pape d'un...
le 7 janv. 2019
9 j'aime
La puissance de cet EP, derrière la modestie de son contenu, tient à la sagace composition de ses beats, entre rap, hip hop et dubstep franc, et à la plume aiguisée et percutante de son auteur,...
le 25 mai 2017
8 j'aime
1