Cinquante ans après la mort d'une danseuse célèbre, devenue comtesse, les nouveaux propriétaires de son château découvrent des ossements derrière une porte murée. Inspiré par Balzac, le second film mis en scène par Pierre Blanchar (et son dernier), sous l'Occupation, ne brille pas par sa modernité, même pour l'époque. Cependant, sa construction, avec plusieurs flashbacks, lui donne un certain intérêt, de même que son dénouement que l'on croirait copié sur le merveilleux Peter Ibbetson de Hathaway. Dans ce mélodrame, Micheline Presle trouve un rôle assez peu gratifiant, tandis que Pierre Blanchar, en tant qu'acteur, semble un peu moins crispé qu'à l'habitude.