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Poème érotique
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Under the Skin par Kroakkroqgar
Par bien des aspects, ‘Under The Skin’ représente un visionnage passionnant.
En premier lieu, l’œuvre profite d’une ambiance tout à fait particulière. Les dialogues sont rares, les silences pesants sont nombreux, et le rythme du récit est très lent. A cela s’ajoute une flopée d’images surnaturelle inquiétante, sans la moindre once d’explication. On se retrouve du coup avec un objet cinématographique entre le psychédélisme de ‘2001: A Space Odyssey’ et l’énigmatique ‘Mullholland Drive’. En outre, une excellente bande-originale au leitmotiv anxiogène vient appuyer cette ambiance.
Mais le film profite d’une photographie splendide, qui rend cette immersion dans l’étrange supportable, et même captivante. Que ce soit les repaires cauchemardesques de l’extra-terrestre ou les superbes paysages écossais de la seconde partie du film, certains plans sont simplement hypnotiques. De même, les séquences de moto sont grandioses.
Par ailleurs, ‘Under The Skin’ dévoile également Scarlett Johanson sous un nouveau jour. Au-delà des scènes nues qui en raviront plus d’un, on découvre l’actrice transformée, interprétant presque son rôle dans l’anonymat. Sans coiffure blonde de gala ni vêtements moulant sa silhouette, elle n’est pas tout à fait la bombe sexuelle que l’on connaît. Le film en joue même, puisque une partie des approches de l’extra-terrestre ont été tournées en caméra cachée, ajoutant au récit une touche de réalisme dérangeante.
Parce que ‘Under The Skin’ est avant tout un film d’une terrible cruauté. Le destin des proies de l’alien met mal à l’aise, mais c’est l’insensibilité totale de cette dernière qui est le plus perturbant. Ses techniques de séduction comme pièges imparables, ou encore l’affreux passage de la noyade font froid dans le dos. C’est finalement son final qui retient la palme de l’atrocité, dans la mesure où c’est lorsqu’elle découvre son humanité que la créature tombe dans les griffes d’un autre chasseur.
Malgré sa lenteur rebutante, ‘Under The Skin’ est une expérience énigmatique et captivante.
En premier lieu, l’œuvre profite d’une ambiance tout à fait particulière. Les dialogues sont rares, les silences pesants sont nombreux, et le rythme du récit est très lent. A cela s’ajoute une flopée d’images surnaturelle inquiétante, sans la moindre once d’explication. On se retrouve du coup avec un objet cinématographique entre le psychédélisme de ‘2001: A Space Odyssey’ et l’énigmatique ‘Mullholland Drive’. En outre, une excellente bande-originale au leitmotiv anxiogène vient appuyer cette ambiance.
Mais le film profite d’une photographie splendide, qui rend cette immersion dans l’étrange supportable, et même captivante. Que ce soit les repaires cauchemardesques de l’extra-terrestre ou les superbes paysages écossais de la seconde partie du film, certains plans sont simplement hypnotiques. De même, les séquences de moto sont grandioses.
Par ailleurs, ‘Under The Skin’ dévoile également Scarlett Johanson sous un nouveau jour. Au-delà des scènes nues qui en raviront plus d’un, on découvre l’actrice transformée, interprétant presque son rôle dans l’anonymat. Sans coiffure blonde de gala ni vêtements moulant sa silhouette, elle n’est pas tout à fait la bombe sexuelle que l’on connaît. Le film en joue même, puisque une partie des approches de l’extra-terrestre ont été tournées en caméra cachée, ajoutant au récit une touche de réalisme dérangeante.
Parce que ‘Under The Skin’ est avant tout un film d’une terrible cruauté. Le destin des proies de l’alien met mal à l’aise, mais c’est l’insensibilité totale de cette dernière qui est le plus perturbant. Ses techniques de séduction comme pièges imparables, ou encore l’affreux passage de la noyade font froid dans le dos. C’est finalement son final qui retient la palme de l’atrocité, dans la mesure où c’est lorsqu’elle découvre son humanité que la créature tombe dans les griffes d’un autre chasseur.
Malgré sa lenteur rebutante, ‘Under The Skin’ est une expérience énigmatique et captivante.
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le 22 juil. 2014
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