SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Que l’on se rassure, Paul Thomas Anderson n’a que 55 ans. S’il s’octroie une longévité à l’égale de ses aîné·es états-unien·nes bientôt en fin de course, il devrait maintenir le respirateur artificiel du cinéma U.S en bon état pour une petite trentaine d’années supplémentaires. Un pari – proposer un grand film tous les 3-4 ans – difficile à tenir seul dans le désert de médiocrité où se complaît le désormais nain hollywoodien mais qu’il parvient à tenir sans sourciller. Surtout, et c’est là la marque des derniers géants, à propositions uniques, styles uniques. Sans perdre en identité, Anderson fait perdurer ce que Scorsese continue – on l’espère pour quelques temps encore – aujourd’hui : mettre la mise en scène au service du sujet, la réfléchir non pas pour y apposer ses signatures mais accepter de perdre sa caméra dans les méandres de ce que l’on veut raconter. Toujours réfléchir le cadre, oublier le dialogue qui simplifierait la grammaire, l’immersion ne peut être totale que si l’image parle.


Lire le reste de la critique ici : https://onsefaituncine.com/critique-une-bataille-apres-lautre-viva-la-revolucion/

ThierryDepinsun
9
Écrit par

Créée

le 12 oct. 2025

Critique lue 9 fois

ThierryDepinsun

Écrit par

Critique lue 9 fois

D'autres avis sur Une bataille après l'autre

Une bataille après l'autre

Une bataille après l'autre

le 30 sept. 2025

La bataille à chier

Un film qui donne finalement plus envie de passer son permis que de faire la révolution, il fallait y penser, Paul Thomas Anderson l'a fait. Précédé d'une immense attente, nourrie à la fois par le...

Une bataille après l'autre

Une bataille après l'autre

le 24 sept. 2025

Que viva la confusion!

Il est inévitable que l'on se dise qu'un film se déroulant aux États-Unis, dans lequel on a deux camps viscéralement opposés, ne pensant qu'à se détruire l'un et l'autre, est plus que d'actualité en...

Du même critique

Anomalisa

Anomalisa

le 7 févr. 2016

Normalanomalisa

Charlie Kaufman. Le mec réputé pour avoir signé Eternal sunshine of the spotless mind - ce qui lui vaut déjà nos points d'amour éternel - et surtout le scénariste des débuts de Spike Jonze, qui nous...

Le Prodige

Le Prodige

le 23 sept. 2015

Les biopics, exercice lassant

Les biopic et leurs règles insurmontables qui rendent le tout comme un exercice de style à respecter scrupuleusement plutôt qu'une oeuvre personnelle (Milos Forman, tu nous manques). La prétention de...

L'Embarras du choix

L'Embarras du choix

le 15 avr. 2017

Et une énième de plus, une !

Défendre le cinéma français, c'est pas toujours simple. On se retrouve toujours face à cette ribambelle déclarant ne pas vouloir voir un film dès l'instant qu'il est français, généralement les mêmes...