Entre la Kubrick's touch (de Dr. Folamour à Barry Lyndon), le Ford look (de La Prisonnière du désert à La charge héroïque) et le cinéma d'exploitation (de la blax' à la nuns') tout en n'étant nul autre qu'un film de Paul Thomas Anderson, Une bataille après l'autre, en pesant mes mots, est un chef-d'œuvre gargantuesque comme Hollywood n'en fait presque plus 🤯
Quelques bouts de pensées germées pendant la séance :
- Je m'étonne de ne pas l'avoir lu (même si c'est tellement évident que ça a dû être dit quelque part) : DiCaprio ressemble de + en + dans son jeu à Jack Nicholson, ici plus qu'ailleurs
- La différence entre ce qu'on peut appeler le wokisme et ce film-ci qui en partage les mêmes luttes, c'est la dimension du désir et de la pulsion de vie, exprimée ici avec une organicité qui fait défaut au mouvement politique
- La grande idée sensible du film, jamais ressenti aussi intensément, c'est l'approche de la libido comme carburant créatif fondamental à la politique et au geste artistique de PTA
- L'approche du christianisme selon les Aventuriers de Noël et selon le Sensei Sergio montre tout le fossé entre ceux qui font de leur foi une praxis d'ouverture (B. Del Toro) et ceux qui la dévoie comme un marqueur culturel d'exclusion
- En 2025, petite année cinéma, les États-Unis nous ont quand même offert ce bBÂnger et The Brutalist.