Vies minuscules
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le 3 avr. 2016
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Après qu'un ami m'en ai parlé tous les jours pendant environ un mois, je me suis laissé traîner pour voir ce "chef d'oeuvre". Soyons objectif, la réalisation du film est bonne, le jeu d'acteur aussi, le postulat de départ du scénario est plutôt original, le thème abordé est important. Oui mais voilà, on tombe dans le pathos dès le début. La solitude des êtres est pathétique car elle est associée au délabrement de leur existence et de leurs conditions de vie (pourquoi être seul devrait être triste après tout ? Certains de ces pauvres bougres avaient peut-être choisi cette situation et s'en contentait parfaitement).
La fin quant à elle, est courue d'avance. On la sent venir à dix kilomètres, contrairement au héros, qui lui ne voit pas venir le bus qui lui ôtera la vie (oui elle est facile cette blague, mais il fallait la faire). Ainsi, le pauvre bougre, menant une vie solitaire et triste lui aussi, finit par mourir seul, alors qu'il commençait à être heureux malgré son licenciement. Mais non. Au lieu de rencontrer l'amour, il rencontre un bus londonien. De face. Et à grande vitesse.
Enfin cette scène finale... Ridicule selon moi. On essaie de nous faire croire que finalement il ne meurt pas seul, puisque les morts qu'il a enterré lui-même viennent lui rendre hommage... Sérieusement ? J'ai conscience que la métaphore est censée être belle, mais j'ai surtout l'impression qu'on nous prend pour des c*ns. C'est complètement déprimant et on a à moitié envie de s'en coller une entre les deux yeux en sortant de la salle. Mais bon on décide finalement d'appeler sa mère pour être bien sûr qu'elle vous aime et qu'elle ne vous laissera pas tout seul au cas où... Et puis on oublie ce film dont la fin est tout sauf belle selon moi.
Créée
le 7 juin 2015
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