Maria a trois jeunes enfants, un mari le plus souvent en mer, et a hérité des énormes dettes du magasin de ses parents. Le deuxième film de Syllas Tzoumerkas a été présenté dans une trentaine de festivals à travers le monde, à commencer par le plus prestigieux, celui de Locarno. La Grèce en crise, des nouveaux pauvres et du désespoir qui lamine tout un peuple est au coeur du récit. Celui-ci est fragmenté, sans souci d'ordre chronologique, c'est au spectateur de remettre les choses dans l'ordre sans pouvoir cependant expliquer les actes insensés et criminels que finit par commettre Maria. Le film est d'une extrême violence morale, encore davantage hachée par des flashbacks dans tous les sens. On en retient la rage constante et l'interprétation époustouflante de son héroïne par Angeliki Papoulia.

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le 14 juin 2018

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