En fait c’est une princesse qui se fait vachement chier parce qu’elle doit faire dés conférences de presse et donc qui se souscrit à ses lourds devoirs de princesse (recevoir une voiture) pour aller chez les gueux et faire des folies comme manger une glace ou se couper les cheveux (presque la Commune de Paris). Puis elle trouve un peu l’amour et encore là c’est plat, fin je veux dire que le film retire rien de particulier alors qu’il aurait pu très bien jouer sur l’ambiguïté qui nait de l’appartenance des deux personnages à deux groupes sociaux que tout oppose, avec des habitus différents. 
J’ai trouvé ça bête, c’est tout, c’est un film qui nage dans l’abstraction. Le film aurait pu s’appeler « 24H chez les pauvres ». Les dominants jouent aux dominés. 
J’ai aussi du mal à percevoir le but du film. On dirait qu’il cherche à être une comédie romantique mais avec des personnages qui ont pas l’air très amoureux ? Ou alors c’est sur à quel point le lourd sentiment national chez les bifteck est plus fort que l’amour pour un prolo ? Aucun des deux n’a l’air intéressé : lui veux juste en tirer de l’argent et elle veut faire son 24h chez les prolos (fun !). Mais du coup ça rend leur relation amoureuse pas vraiment interessante, y’a rien qui vibre, ils ont pas l’air de s’aimer pas plus que ça au vu de la conclusion (elle préfèrera faire de la politique et réciter des phrases plutôt que de rester quelque temps de plus avec un homme qu’elle aime) ou alors peut être l’objectif du film c’était de nous faire ressentir la tension de ces détectives qui la recherchent, montrer le temps qui s’écoulent et le moment fatidique se rapprochant inexorablement pour séparer deux êtres qui s’aiment plus que tout. Non. Ils se tapent contre les détectives et hop c’est plié en on parle plus bon d’accord mais y’a jamais aucune réelle tension. 
Peut être que c’est sensé être plus comédie que romantique alors ? Il y a quelques gags qui fonctionnent plutôt bien je trouve (celui du briquet) mais ils sont pas très subtils, c’est toujours surexagéré quand ça arrive et il faut déjà que ça arrive ce qui est en réalité rare. 
En somme, le film est sauvé par une caméra sympa mais pas de grande idée non plus, une comédie qui fait sourire mais pas trop non plus et une romance sans trop d’amour non plus.