VIDAR THE VAMPIRE est le premier long métrage de Fredrik Waldeland, qui co-réalise le film avec l'acteur principal Thomas Aske Berg (l'un de ses premiers vrais succès). Derrière l'interview de Vidar, c'est tout une vie de frustration qui s'étale sous nos yeux : du début à la fin, le récit épique du looser vampire passe du grottesque au terriblement déprimant, nous offrant la vie complète de Vidar ; enfant campagnard qui s'ennuie et qui devient un trentenaire dépressif qui n'a jamais eu de rapports intimes de sa vie, jusqu'à ce que sa métamorphose en un vampire (pas du tout) terrifiant le chasse de sa communauté.
Derrière son humour noir et son interpréation du vampire à la sauce Norvégienne, Vidar présente une critique acerbe du Christiannisme et de l'obscurantisme rural qui va avec, et l'on se demande qui vampirise qui ? Presque dans la débauche slapstick, le film bousille physiquement son personnage dans la première demi-heure, provoquant peine et empathie pour un personnage antipathique, névrosé et clairement bizarre.
La mode du vampire, c'est la loose, et Dieu est avec lui.
Disponible en octobre sur outbuster.com