Un monde sans les Beatles serait en effet bien triste !

Qui ne connaît pas les Beatles ? Un des groupes les plus influents de l'histoire du rock et aussi célèbre que Queen ou les Rolling Stones ! L'année dernière, on a eu le droit à un excellent biopic sur Queen, pourquoi ne pas avoir la même chose sur les Beatles. Le projet cinématographique est tombé comme je l'imaginais, d'une certaine manière je précise bien. Cette réalisation n'est pas exactement un biopic mais plutôt uchronie, une réalisation dessinant un monde dans lequel Les Beatles n'ont jamais existé, sauf dans la tête d'un homme qui se rappelle la plupart des chansons du groupe.


Personnellement, j'aurais préféré un biopic du même style que la production Bohemian Rhapsody mais une uchronie, pourquoi pas ? C'est une vision intéressante et pertinente, elle permet de faire découvrir à son public l'évolution artistique d'une future vedette dans une époque similaire à la nôtre, avec la technologie de la musique de nos jours, tout en profitant du succès phénoménal de certaines chansons des Beatles comme Yesterday, Help ! ou All You Need Is Love. Bien que je ne sois pas un grand fan du réalisateur Danny Boyle, il y a quelques films que j'apprécie énormément dans sa filmographie comme le fantastique Sunshine ou l'incroyable 127 heures.


Par rapport à ce que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui, le metteur en scène avait exactement les compétences et le savoir qu'il faut pour réaliser une uchronie tout à fait respectable et honnête dans son genre. C'est exactement le résultat visuel que je m'y attendais, la mise en scène est efficace et très directe, elle alimente un scénario adroitement bien exploité. On passe par tout, que ce soit le début d'une carrière difficile, la reconnaissance d'une haute valeur artistique, la relation évidente entre un manager et un chanteur et la gloire mondiale qui en suit.


Aucun détail professionnel n'est passé à la trappe, c'est l'évolution parfaite d'une personne qui doit dévoiler son talent au monde entier. Dans ce genre de réalisation, il y a un détail qui doit être pris bien compte, le casting. Je pense qu'il l'a déjà fait dans quelques-uns de ses films, le réalisateur a filé le rôle principal à un illustre inconnu comme Himesh Patel, un acteur qui campe son premier grand rôle avec un sens de la gestuelle tout à fait convaincant . Il a une certaine personnalité, une bonne locution vocable dans ses chansons et une énergie assez débordante.


Bien entendu ! Les rôles secondaires sont loin d'être aussi inutiles que le protagoniste principal. Lily James est une présence féminine tout à fait sympathique à voir, le célèbre chanteur Ed Sheeran est dans son élément et Kate McKinnon est particulièrement excellente dans le rôle d'une manager profiteuse, malfaisante et particulièrement manipulatrice. Ce critère est parfaitement validé, autant dans la manière comment les scènes de concert ont été tournées, dont particulièrement celle du Pier Hotel avec un remix phénoménal de la chanson Help !


Ce qui est très intéressant dans cette production, c'est de voir comment les différents organismes peuvent casser impitoyablement ce qui a fait le succès d'une œuvre dans une époque du passé pour en faire quelque-chose de nouveau et qui peut marcher pendant une époque similaire à la nôtre, en fonction de la perception et des attentes des gens. C'est une étude qui est très bien détaillée dans certaines scènes, particulièrement pendant celle du marketing du siècle. Mises à part les qualités que je viens de mentionner, je trouve qu'il y a quelques situations un peu exagérées, un climat un peu douteux à certains moments dans le film et des longueurs qui cassent littéralement le rythme.


Cependant ! La poésie et la capacité du film à générer du bien-être et de la joie sont des éléments qui compensent largement les défauts mineurs que je viens de mentionner. Je ne me suis pas autant emporté devant la production Bohemian Rhapsody mais c'est une réalisation qui m'a bien satisfait du début jusqu'à la fin. 7/10



Debra ! Je vais boire le nectar de la célébrité !


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le 21 févr. 2021

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LeTigre

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