Victime d’un accident lors d’une panne d’électricité mondiale, Jack Malik se réveille dans un monde où les Beatles n’évoquent que des coléoptères. Pour ce musicien sans succès, c’est l’occasion rêvée d’atteindre la gloire.
On a tous quelque chose en nous de John, Ringo, Paul et George… Ou n’est-ce qu’une illusion ? Les Beatles auraient-ils le même succès qu’hier s’ils débutaient aujourd’hui ? Les chansons font-elles l’homme où l’homme les chansons ? L’imposteur ne serait-il pas un gardien élu de la mémoire ? Des questions insolubles qui découlent de cette comédie au charme très britannique.
Le scénario improbable ne tient qu’à un fil et se contente d’un postulat sans l’ombre d’une explication. On s’amuse pourtant à chaque disparition découverte par la nouvelle star. Validée par la présence d’Ed Sheeran, la description des requins de l’univers musical réjouit de même et semble à peine caricaturale. Quant à l’aimable romance, elle souligne avec évidence que tout ce dont on a besoin, c’est de l’amour. Mais quand c’est Wembley qui fredonne cette mélodie du bonheur, on ne peut que vibrer avec.
7/10
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