Big Fucking Gun

En guise d'introduction à cette critique je vais paraphraser le vidéaste Benzaie...

DOOM ! DOOM ! FUCKING DOOM ! DOOOOOOM ! MOTHERFUCKING DOOOOOOM !!!
DOOM DANS TON LIIIIIIIIIIIT !!!
DOOM DANS TES CHIOOOOOOOOOOOTTES !!!

Quel gamer digne de ce nom n'a jamais entendu parlé de Doom ? L'un des deux parents du genre FPS avec Quake. Doom c'est un monument, une légende, un titre qui aura marqué les années 90 par un gameplay extrêmement rapide, nerveux, exigent et pointu, des niveaux labyrinthiques, des flingues toujours plus gros et un cortège de secrets à découvrir dans les dédales des niveaux recouvert des dépouilles éclatée de vos victimes. Si Doom 2 était assez peu novateur par rapport à son grand frère, Doom 3 avait opté sur une ambiance beaucoup plus sérieuse et horrifique, ici il n'était plus question de défoncé des cohortes de monstres mais plutôt de survivre en serrant les fesses.

Donc, qu'en est-il de ce reboot 2016 ?

Au départ, en voyant les vidéos de gameplay j'ai trouvé ça extrêmement mou et décevant, avec des relan de Doom 3 mais uniquement en gardant les côtés négatifs... La campagne marketing à été un désastre et le multi du jeu c'est fait démonter par tout le monde (à juste titre mais j'y reviendrai plus bas), le jeu avait l'air mal codé, et me donnait autant envie qu'une bonne gastro. Puis finalement je me suis laissé tenté et je l'ai acheté.

C'était orgasmique.

Doom 2016 va à contre courant du cliché du FPS moderne qui fait vendre, il tourne le dos à tout ça, donc on sonne un retour aux fondamentaux du genre. Pas de santé qui se régénère, vous avez tout les flingues du jeux dans vos poche et aucune cinématique. Exactement comme dans les deux premiers jeux de la franchise. Mais alors ça a vieillit ? Pas du tout !

Graphiquement déjà, c'est foutrement beau, détaillé, avec de superbes effets de particules les environnement sont riches et le jeu est très bien optimisé, même avec un vieux coucou le jeu tourne de façon fluide. Et les mecs ont su reprendre tout les éléments des premiers jeux pour les mettre au gout du jour en belle 3D et ça claque ! Tout les monstres sont là, et la charte graphique est pile poil à mi chemin entre Doom 1/2 et Doom 3. Le côté vieux et con, mélangé avec des structures froide et imposante.

Le système de jeu ? Je ne sais pas par où commencé, c'est du bonheur. Votre personnage se déplace extrêmement vite et est très agile (ici on emmerde le sprint, vous sprinté tout le temps), vous pouvez vous hisser sur les rebords de tout les objets et obstacle et faire des doubles sauts (ce qui donne lieu à beaucoup d'affrontement verticaux) et le tout donne involontairement des chorégraphie de combat de malade très enivrantes. De toute façon vous n'avez pas le choix car si vous restez statique ou que je vous tentez de vous cacher derrière une caisse, les démons vont venir vous chercher par la peau du cul, et de toute façon vous replier ne sers à rien car votre santé ne se régénère qu'a condition de, soit trouver un medikit, soit en tuant des monstres. Doom encourage le joueur à fragé le plus souvent possible. Comment ? A l'ancienne, vous trouvez votre santé, vos armes et vos munitions en tuant, encore, encore et encore, vague après vague. Les ennemis sont des sacs d'objets, mais aussi des sacs de viandes que vous vous délecté à martyrisé et à défoncer à coup de fusil à pompe. Ça cours partout, les missiles, boules de feu et projectiles démoniaque fusent de toute part, vous slalomer, sautez, esquivez, et tronçonné de façon crade le caïd de la bande, le tout sur du gros metal. Mais ce n'est pas tout ! Non seulement les gars de chez ID Software ont fait en sorte de garder un gameplay à l'ancienne en rajoutant de la verticalité aux combat, mais en plus ils ont mit des finish move pour défoncer salement les démons affaiblit, de façon aussi sadique que gore (démembrement, décapitation, fracture, éviscération, mutilation et j'en passe. Je ne serai pas étonné qu'ils se soit inspiré du mod Brutal Doom) a cela on ajoute un système de personnalisation des armes en fonction de ce que vous voulez faire. Chaque flingue possède deux modes de fonctionnement à amélioré individuellement avec des points (que vous obtenez en relevant des défis), votre armure peut être aussi améliorée, et cerise sur le gâteau : vous pouvez placé des runes qui ont des pouvoir passifs. La façon de jouer est très libre, c'est vous le boss.

Quant au level design on tiens là un bijoux. Toujours à l'instar du jeu d'origine, Doom est très labyrinthique, emmerde la linéarité, et les map sont très grande. Cela fait echo avec le gameplay puisque durant les vagues de monstres chaque arène à été pensé et optimisé pour vous forcer à courir de partout, à sauter de passerelles en passerelles pendant que ça canarde. Et j'insiste sur la verticalité car elle est extrêmement bien exploité, ce n'est pas juste pour faire "genre on change un truc", non le level design se prête parfaitement à l'exercice, et quand c'est pas au service des affrontement, c'est à celui des secrets. Et bon sang qu'il y en a !

Et la bande son elle est comment ? Rien à redire, c'est top. Du gros metal electro bien gras et violent, le son en général est excellent et le bruitage des armes donne un sacré punch (j'adore le son du fusil d'assaut <3). Je ne vais pas m'étaler dessus car c'est nickel, que dire de plus ?

Maintenant passons au scénario... méh... je suis surpris en fait. Je m'explique.
Le jeu commence sans intro, vous démarrez à poil sur une table, vous ramassez un flingue et tuez tout ce qui passe comme le gros psychopathe que vous êtes. Puis une voix dans un moniteur commence à vous expliqué ce qu'il se passe, et... le personnage défonce l'écran en mode "on s'en fou on est dans Doom !!!". Chose qui m'a beaucoup fait rire et que j'ai apprécié. On joue à Doom pour tout exploser, l'histoire y'en a jamais eu... sauf jusqu'a un certain moment de la campagne. Les personnages deviennent de plus en plus bavards, le Doomguy finis par se calmé et écouter sagement les ordres et on a un pseudo index avec la description scientifique des monstres et des lieux. Là, pour le coup, j'ai pas compris ce que les mecs ont essayé de faire. On se tape un retournement de situation plutôt prévisible à la fin de la campagne et... bin c'était pas utile en fait. L'attrait unique de ce jeu, voir même, de ce genre de jeu tout cours, c'est l'action.

Bon bah allé 10/10 ! Hein ? comment ça... ? Le... ? Ah oui... le multijoueur, je l'avais oublié celui là, petit margoulin. Alors le multi est... dispensable, n'apporte rien de particulier. Les maps sont bonne mais les personnages bougent bien trop vite, le feeling des armes n'est pas du tout comme en solo, l'ATH est assez immonde, et les modes de jeux sont beaucoup trop classiques et éculés pour donné quelconque envie de s'investir (à l'inverse de la campane) vous faites le tour de la question en 2h, et c'est pas les map moches et sans inspiration du mode SnapMap qui changera la donne, c'est largement oubliable, et je pense que les mecs auraient dû se garder du temps de programmation pour la campagne (qui vous demandera une bonne 20h pour tout plier)

Conclusion : Doom 2016 est un hommage magnifique et maîtrisé des autres opus de la série, du neuf fait avec du vieux, certes, mais qui ne se focalise pas uniquement sur la nostalgie pour réussir à être excellent et trépidant à jouer. Sanglant, bourrin, rapide, crade et classique, tout en étant subtil, intelligent et novateur. On tiens là un équilibre parfait entre oldschool et modernité, tout joueur de FPS se doit de se procurer ce titre, car il offre des sensations oubliées, et c'est un contre-pied très culotté face aux jeux de tir modernes. Et franchement, je ne vois pas comment il serai possible de faire un FPS plus bourrin que celui là...