Découvert grâce à mon frère qui me la prêter, je n'attendais rien de particulier de ce jeu : j'avais déjà croisé la bouille de la nana sur le net, mais sans plus. J'ai donc découvert The Last Of Us (1) sur PS4 une première fois en 2018. Et je l'ai refais deuxième fois en 2020.


Jeu post-apocalyptique, l'aventure commence bêtement comme un film hollywoodien où le gentil papounet s'occupe de sa gentille fifille dans un rapport mi-classique mi-original auquel on s'attache. Puis ça pète de partout, y'a un danger, un drame, et l'aventure commence. Camps de réfugiè, lutte pour des vivres, pouvoir oppressant... The Last Of Us commence, pour une prod post-2010, comme un film de série B.
Mais, pourtant, ça prend. Pourquoi ? Car on "joue" ce personnage principal dans une mise en scène impeccable où les phases de gameplay s'incorporent à merveille à la narration. Le résultat ? Une sensation d'aventure interactive jamais connue jusque là. J'ai joué à des jeux à la réalisation bien meilleur, mais aucun n'a procuré cette sensation de continutié parfaite entre une cinématographie convaincante et un gameplay jouissif. C'est maitrisé, et la première demi-heure de jeu suffit à faire opérer le charme. On est dans une histoire dont on est le héro : le studio de développement s'est appliqué à créer cette ambiance.


"Ouai mais voilà, moi les films intéractifs...".
Et bah non. Là encore, Last Of Us réussi un coup de maître en faisant de son gameplay l'élément réellement central du jeu : c'est un jeu de survie linéaire. C'est à dire, que le jeu conduit le joueur dans un trame cinématographique mais parvient en même temps à ce que la tension de l'intrigue soit révéler par des mécaniques de survival : munitions rares, pièce à récupérer, collectible pour créer des consommable (kit de medecine, surin, coktails molotof)... tout est habilement dosé (en mode normal tout du moins) pour faire de chaque affrontement une séance où les reflexs (pour être à découvert au bon moment), l'attention (pour viser au point crucial), la vigilance (pour garder un oeil sur les autres assaillants) ainsi que la conscience continuelles de ses munitions rendront une sensation de réalisme, ou en tout cas de justesse dans ce qu'on s'imagine de la survie, très plaisante.
Même les phases de fouille pas ultra palpitantes s'inscrivent dans la "dureté" du monde décrit. Et quand aux infectés, bien que l'idée de 'zombie' soient pas très original, les "claqueurs" sauront provoquer d'agréables frissons.
C'est simple, comme l'évoque mon titre, j'ai vécu grâce au Gameplay de Last Os Us le fantasme des meilleurs saisons de Walking Dead : le sensation de devoir lutter pour ma survie, croisant au cours d'un parcours semé d'embuches, différentes lueurs d'espoir au milieu d'un monde apocalyptique.


Last Of Us est impeccable dans sa retranscription fantasmé d'un monde impitoyable où une lueur d'espoir vaut la peine qu'on s'y raccroche et qu'on lutte, corps et âme, pour sa survie. Au registre des déception, je reprocherai une ellipse qui m'a laissé de froid après un évènement particulier, mais c'est un gravier dans la chaussure vite enlevé. Et le voyage vaut largement le coût.

Olve
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le 9 juil. 2021

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Olve

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