Absolum prend le meilleur des beat ’em ups classiques et l’injecte dans une structure roguelite, avec une audace graphique et une profondeur surprenante. Le concept n’est pas révolutionnaire — on y combat, on y enchâsse des combos, on meurt, on recommence — mais ce qu’il fait bien, il le fait avec fluidité et style.
Les combats sont nets et nerveux : on ressent le poids de chaque coup, la cadence des enchaînements, avec des visuels qui claquent. Le système de « clash » (annulation mutuelle d’attaque) ajoute une tension utile face à une horde ennemie. Chaque personnage dispose de spécialités et d’arcanes à débloquer, ce qui rend les choix de builds stimulants sans être étouffants.
Graphiquement, Absolum impressionne : l’esthétique rappelle les cartoons des années 80, avec des couleurs vives, une animation soignée et des décors qui respirent. Le contraste entre personnages aux traits simples et arrière-plans détaillés crée un joli équilibre. Les environnements changent selon les runs, grâce aux embranchements, ce qui donne une rejouabilité bien sentie.
Mais le jeu n’est pas exempt de défauts. Le scénario, relativement minimaliste, sert surtout de toile de fond aux combats, sans toujours engager émotionnellement. Le système roguelite, bien qu’intéressant, est parfois un peu répétitif : les runs manquent d’éléments radicalement nouveaux pour surprendre durablement.
Résumé :
Un beat ’em up moderne qui mêle intensité et style, avec une belle rejouabilité, soutenu par un visuel soigné mais limité par sa trame narrative et quelques répétitions.
🎯 Un “rogue-em up” qui frappe fort — parfois trop prévisible, mais toujours gratifiant.