Cette suite reprend directement la formule du premier épisode, qui avait déjà déçu sur le plan du gameplay. On reste face à quelque chose de très simpliste, presque comme une initiation au beat’em up pensée pour les enfants. Sauf que même eux risquent de décrocher rapidement tant les mécaniques sont basiques et répétitives. En revanche, il faut reconnaître que l’aspect visuel et l’ambiance graphique sont particulièrement réussis. Le jeu est beau, coloré, et dégage un certain charme qui compense partiellement la pauvreté du système de jeu.
Côté contenu, les bases sont réduites à l’essentiel. Le menu principal ne propose que trois options : commencer une partie, consulter les contrôles, et passer par les réglages. En lançant une partie, on choisit entre incarner Astérix ou Obélix, avec trois niveaux de difficulté disponibles. C’est classique, efficace, mais sans véritable surprise.
En jouant, difficile de ne pas avoir l’impression de revivre exactement la même expérience que dans le précédent épisode. La sensation de déjà-vu est omniprésente, au point qu’on se demande parfois si le seul véritable changement ne réside pas dans le scénario. Il y a tout de même une petite nouveauté notable : une jauge commune aux deux personnages, qui apporte un soupçon de stratégie et trouve bien sa place sur la version Switch.
Pour les collectionneurs, la version physique éditée par Limited Run Games a de quoi séduire. Elle contient un véritable manuel papier, ce qui est devenu une rareté à notre époque. C’est un joli clin d’œil pour les nostalgiques des boîtes de jeux complètes comme on en trouvait autrefois.
On a l'impression amer que les developpeurs ont simplement voulu rentabiliser le moteur et la Da mise en place de manière fainéante.