Avant toute chose, la critique est SPOIL FREE côté histoire. Allez y sereinement, rien ne sera abordé ici.
Après un 3ème opus ayant pu décevoir certains (surtout dû au manque de charisme évident des antagonistes, et d'une histoire à rallonge ne provenant clairement pas des plus belles plumes du studio), Borderlands 4 sort sur un terrain miné sur lequel tous les fans de la licence l'attendais en retour.
En s'inspirant des meilleurs avancées de l'opus précédent, et des retours variés des joueurs sur ce qui avait pu decevoir, Gearbox livre une expérience purement "fan-designed" qui régalera chacun.e sur l'aspect qu'il.elle attendait le plus.
Une histoire cohérente, et qui repose les bases
Après une introduction directement dans le vif du sujet, Borderlands 4 nous réintroduit TOUT.
Une nouvelle histoire, de nouveaux antagonistes, de nouveaux personnages principaux, de nouvelles mécaniques... Bref, on assisterais presque à un soft reboot.
Nous avons évidement des têtes connues qui apparaitront ici et là, le fan-service devant bien faire son bout de chemin !
Le fil rouge de l'histoire suit son bout de chemin, en offrant des moments épiques et certains plot-twist intéressants, tout en développant l'univers étendu de certains opus où la fin avait pu laisser les joueurs sur énormément de questions ouvertes.
Egalement, beaucoup de décors et panoramas vous suivront tout au long de l'histoire principale, dont certains sont à couper le souffle. Je garderais en mémoire un pan de l'histoire qui est, de A à Z, une branlette visuelle.
Ces environnements sont utilisés à bon escient pour construire un monde cohérent vis à vis de l'histoire.
Un monde ouvert construit "à bonne dose"
En abordant les décors, il faut qu'on parle de Kairos, notre nouvelle superbe planète. Celle-ci regorge de décors en tout genre tout en restant dans ce que Gearbox réussi à faire.
En tant que joueur, on passera de plaines verdoyantes à de nouveaux biomes sableux, en faisant un détour dans des terres à un thermomètre bien moins élevé. On sent l'inspiration de certains décors provenant tout droit de Pandora, même si les zones arrivent à détonner avec les anciens décors de la série.
On sera libre de s'y balader, de faire les différentes activités "Far-Cryesque" de la planète (il en fallait bien, même si elles ne sont pas non plus trop longues ou sans intérêt) allant d'un certain nettoyage de communauté non souhaitée dans la région, à un mélange de mécaniques déjà connues de la licence, comme les arènes de combats.
Un loot intelligent
Enplus de toujours avoir réussi cet aspect, Borderlands 4 replace une construction d'un loot similaire à au second opus, en ajoutant 2 modifications supplémentaires :
- Les accessoires constructeur :
Ces derniers permettent d'apporter chaque caractéristique spécial d'un constructeur à une arme n'étant pas le constructeur principal. Egalement, les accessoires apportent une modification de l'arme en question, comme ce qu'on pourrait classiquement trouver dans n'importe quel FPS du genre (Meilleure visée, meilleur recul, meilleure portée,...)
Si vous êtes à jour avec les dernières caractéristiques constructeurs de BDL3, voici un exemple ;
Un fusil d'assaut TORGUE qui apparait avec un accessoire de canon JAKOBS qui permet d'améliorer la précision de l'arme. Qui dit Jakobs, dit rebond de coup critique sur un ennemi alentour. --> Juste avec ce seul accessoire, on se retrouve alors une arme TORGUE avec balles explosives, dont chaque balle se répercutera sur ses voisins grâce à JAKOBS, et avec une précision améliorée avec l'accessoire.
Il existe énormément d'accessoires différents et peuvent provenir d'un constructeur différent, alors je ne vous raconte pas les énormes dingueries qu'on se retrouve à dropper en end-game.
- Les "Firmware" :
Chaque arme a une chance d'avoir un "Firmware". Celui-ci offre un bonus passif sur le chasseur de l'arche, et peut se stacker à hauteur de 3 sur chaque arme supplémentaire avec ce même Firmware.
On a 9 équipements au total, donc une possibilité d'avoir 3 Firmware boostés au max, et vu les bonus, de quoi là aussi organiser des dingueries monumentales.
Enfin, je vous laisse découvrir le jeu, mais ces modificateurs seront abordés tout au long de votre expérience de jeu, et surtout dans les possibilités offertes en End-Game.
Randy pitchford et l'expérience premium
Enfin, en guise de conclusion, je vais également aborder la sortie du jeu moyennement bien reçue sur PC, tout ça saupoudré d'apparitions toutes catastrophiques de Randy Pitchford.
Le jeu est optimisé avec un arrière train de singe.
Une configuration recomandée (ce que j'ai) vous donnera à peine 45IPS en natif 1k en paramètres LOW/MEDIUM.
On titille les 60IPS avec du FSR, et on arrive à du 80-90IPS+ avec le Frame gen qui génère par contre un input-lag de zinzin.
Par dessus ce soucis évident de performance dont plusieurs tests [même avec des configurations à 4000€] montrent un soucis flagrant d'optimisation, Randy Pitchford fait, comme à son habitude, des communications délétères remettant la faute uniquement sur les joueurs. Il en arrive même à dire à certains joueurs : "Tu n'es pas content sur les performances ? Fait toi rembourser et ne joue pas", ou encore demander à un joueur mécontent de développer son moteur graphique au lieu de se plaindre (Borderlands 4 utilise l'Unreal Engine, il joue contre son camp carrément).
A côté, l'équipe du jeu s'efforce de sortie des mises à jours et corriger ces coups de comm afin de régler ce qu'ils peuvent dans un temps restreint, mais l'image ternie va à présent suivre la licence jusqu'à sa mort.
J'attends déjà la sortie d'un prochain opus avec comme top commentaire youtube "Is it a premium experience ?", et un ensemble de tweet de Randy dans la foulée.
Je pense que gearbox gagnerais à changer de PDG, ou à limiter ses communications.