Alors que te restera-t-il de ces cinquante heures durant lesquelles tu auras vieilli devant ton écran ? Peut-être justement l'agréable sensation d'apesanteur qui a prédominé durant tout ce temps, malgré les longueurs. FF XIII réussit à être un jeu easy-playing, si tu me pardonnes l'anglicisme. Après tout, ils ne sont pas si fréquents les jeux aussi aériens, qui avec si peu, parviennent à autant te fasciner. FF XIII est ce magazine frivole au papier glacé que tu achètes et que tu lis en revenant d'une longue journée : plein de beaux garçons et de diaphanes filles, inutile, vain et superficiel, il constituera une salutaire décompression, l'utopie d'un monde dont on pourrait naïvement se satisfaire.