Dans cette courte expérience mais intense en émotions, Firewatch réussit le tour de force d'immerger le joueur dans un personnage riche en identité à travers des mécaniques de gameplay très simple. Ici pas besoin d'avoir le bon timing, pas besoin de gérer un arsenal ou de mettre les bons objets aux bons endroits (pour citer le point&click), ici il n'est question que de marche et d'un peu d'escalade. Pas de fioritures comme de barre de vie, de points ou autre, impossible de perdre, seulement de se perdre (t'as vu la bête de phrase ?). Un walking simulator en somme, pour ceux qui veulent parfois juste vivre une expérience sans devoir à faire attention à la progression où à devoir améliorer son jeu.
L'histoire qui évolue dans ce parc national somptueux est très prenante, tantôt histoire d'amour attachante, tantôt récit paranoïaque, c'est là un jeu surprenant par sa narration même si il tend à nous perdre un peu sur certains points narratifs (et aussi géographique mais je suis mauvais en orientation de base donc ça doit être moi).
C'est là une formidable balade initiatique, dans laquelle on prend plaisir à explorer une nature dessinée si bien et une histoire si attrayante.