Hell Let Loose n’est pas un FPS pour tout le monde, et c’est justement ce qui fait sa force. Ici pas de HUD qui clignote, pas de killstreaks héroïques : tu poses un pied hors de couvert, et tu prends une balle que tu n’as même pas vue venir. C’est brutal, frustrant parfois, mais incroyablement immersif.
La taille des maps est folle, chaque escouade a un vrai rôle, et quand la coordination marche, l’expérience est incroyable. Tenir une tranchée sous un barrage d’artillerie, avancer mètre par mètre avec ton escouade, entendre les ordres hurlés au micro : on est plus proche d’une simulation militaire que d’un shooter arcade.
Évidemment, si tu joues sans micro ou sans équipe, ça perd beaucoup de son intérêt. Et l’apprentissage est rude au début : on passe ses premières heures à mourir sans comprendre d’où viennent les tirs. Mais une fois qu’on accroche, c’est le genre de jeu où une bataille de 90 minutes te laisse rincé comme si tu avais vraiment couru dans la boue.
Une expérience de guerre multijoueur comme on en voit rarement.