Pikmin
7.1
Pikmin

Jeu de Nintendo EAD, Masamichi Abe, Shigefumi Hino et Nintendo (2001GameCube)

Après un Final Fantasy 6 de toute beauté, je souhaitais changer de gameplay et d'univers.

De console aussi, n'ayant exploré que peu de jeux GameCube.

Je connaissais la bonne réputation de Pikmin mais je m'étais tenu éloigné de toutes les discussions à son sujet depuis sa sortie. La vague idée que je me faisais de lui était celle d'un jeu de gestion avec Olimar contrôlant des bestioles bizarroïdes végétales pour résoudre des énigmes.

Pas de mauvaise surprise donc, c'est bien cela le cœur du jeu, mais entrons un petit plus dans les détails pour voir ce qu'il a à nous offrir.



Après une cinématique d’introduction, nous montrant le capitaine Olimar voyageant à bord de son Dolphin et se faisait tristement percuté par une météorite, on fait nos premiers pas sur le site du crash, sur cette nouvelle planète où l’on vient d’arriver.

Olimar ne souhaite pas s’y éterniser et entreprend de récupérer les 30 pièces manquantes de son vaisseau, afin de le réparer et de retourner chez lui, auprès de sa famille, sur la planète Hocotate.

Mais sa quête ne va pas être de tout repos car l’air est toxique ici, et sa combinaison ne lui permettra de tenir que 30 jours maximum.

On découvre également que les lieux sont remplis de créatures de toutes sortes, mais qui ont en commun leur hostilité envers nous...exceptés les Pikmin !


En effet, ces petites créatures, des sortes de bourgeons anthropomorphes que l’on extrait du sol, vont nous considérer comme leur chef/père et nous prêteront main forte dans notre quête.

Il y en a de trois couleurs différentes : Les pikmins rouges, jaunes et bleus.


Les premiers que l’on rencontrera seront les rouges. Ils ont la particularité de ne pas craindre le feu.

Les suivants seront les jaunes, qui peuvent porter/jeter des rochers explosifs, et être lancés plus haut que les autres grâce à leur légèreté.

Les derniers pikmin que l’on trouvera sur notre chemin seront les bleus, ne craignant pas l’eau.


Un certain nombre de pikmin sera requis pour pouvoir transporter telle pièce retrouvée du Dolphin jusqu’à la base d’Olimar. Mais les trajets menant aux pièces sont semés d’embûches et demanderont une bonne gestion des stocks de pikmin, et une utilisation intelligente de ces derniers pour arriver à terminer notre quête avant la fin du temps imparti.

Le minuteur présent à l’écran nous oblige à agir vite et efficacement pour récolter un maximum de pièces durant notre aventure.


Si l’on n’est pas satisfait du déroulement de l’une de nos journées, pas de problème, le jeu nous propose de revenir au dernier point de sauvegarde afin de la recommencer.

Et au contraire, si tout se passe comme sur des roulettes, et que notre journée a été un succès fulgurant, nous pouvons faire un bond dans le temps jusqu’au coucher du soleil.


L’optimisation des niveaux a été pensée comme partie intégrante du gameplay. L’exploration du monde et l’apprentissage se fait progressivement, et il est aisé de relancer la save après avoir compris les mécaniques qui régissent les différentes entités.

Plus on connaît notre environnement et les pikmins sous nos ordres, plus on se sent capable d’exécuter plusieurs tâches à la fois , et ce qui nous semblait difficile hier ne l’est plus aujourd’hui.


La progression se fait également grâce au carnet de bord d’Olimar, consultable en dehors des niveaux, qui se rempli au fur et à mesure d’informations récoltées sur la faune et la flore présentes sur cette planète.

On appréciera également le carnet pour les petites notes personnelles qu’Olimar écrit tout du long. On y découvre ses états d’âme, ses interrogations (notamment au sujet des pikmin), et un peu de son histoire.



Ce premier jeu de la série a finalement été une très bonne découverte.

L’exploration est agréable et les mécaniques de jeu sont claires et ludiques.

Ce n’est jamais une plaie de relancer une sauvegarde et d’explorer de nouveau les lieux connus pour essayer de mieux faire.

D’autant plus que les pikmin se contrôlent bien, malgré quelques petits défauts (ceux qui trébuchent en route, ceux qui grignotent des herbes hautes sans qu’on le veuille, etc...)

Les développeurs ont également eu le bon de goût de ne pas remplir le jeu de multiples niveaux à parcourir et de tâches à faire. Ici, on se concentre sur l’essentiel avec l’idée de bien exploiter les mécaniques de jeu.

Cela aboutit à un dernier niveau intelligemment designé, qui nous demande d’utiliser les 3 variétés de pikmin pour construire notre route vers le boss final, et le battre pour obtenir la dernière pièce manquante du Dolphin et la bonne fin du jeu.


Un premier opus de qualité !


Elie-01
8
Écrit par

Créée

le 29 oct. 2025

Critique lue 1 fois

Elie-01

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