Fini en 118h :
Malgré le guide, j’ai quand même réussi a avoir des ratés (un profil et visiblement 4 coffres) sur la complétion.


Note : Pour des raisons logiques, ce test contiendra des spoils non marqués des opus précédents.


Nous y voila enfin, la fameuse conclusion du chapitre Cold Steel, Class VII s’est aventuré dans le Gral d’Erebos pour empêcher le fameux plan Great Twilight avant de faillir misérablement au moment où Rean perd les pédales et massacre la bête scellant une malédiction capable de rendre propice a la violence, n’importe quel quidam résidant en Erebonia.


Ni une, ni deux, Osborne en profite pour passer a la vitesse supérieur et déclare la guerre a la République de Calvard pour la tentative d’assassinat sur l’Empereur et le Prince Olivert.
Le profil d’une guerre totale se dessine sur le continent de Zemuria et sans son pivot central : Class VII a perdu toute son énergie, comment vont ils rebondir ?


Comme on commence a y être habitué, CS 4 est donc la suite directe du cliffhanger montré en fin d’opus précédent, l’occasion de revisiter les zones alors que le peuple se prépare a la guerre.
Mais pour le coup, CS4 se permet quand même de rajouter quelques zones supplémentaires comme Milsante ou Astel (qui a visiblement un passif non raconté par les jeux précédent…), le dépaysement n’est pas total mais reste agréable.


Question gameplay : pas de rajouts cette fois, il s’agit majoritairement d’équilibrages et QoL, on passe de 5 a 7 Braves Points, il n’y a plus de restriction sur les Master Quartz secondaires et globalement, le rôle de la jauge Break a été revue a la baisse.
Il est également possible d’utiliser les Panzer Soldats pour lancer une attaque puissante en combat normal mais j’ai trouvé cet ajout assez anecdotique.
Le système marche toujours mais on notera quand même cette absence de nouvelle mécanique comparé aux précédentes suites.


Difficile de parler de la technique étant donné que c’est la même : on garde le retard technique-mais-pas-forcement-moche et les animations criardes de CS3 et un OST du même acabit : a savoir des pistes énergiques qui en font trop et d’autres plus calmes et plus réussies.


Il reste donc le point d’orgue des Trails/Kiseki : le scénario : Que retenir de cette conclusion après 3 jeux déjà bien longs ?


A l’origine, Cold Steel devait se finir en 3 opus et malheureusement, ça se ressent dans ce 4ème opus...enfin non, ça se ressent pas, ça se SUBIT, car si l’intrigue en elle même n’est pas déplaisante (quoique un peu trop fleur bleue cette fois), elle souffre d’un meublage qui s’étend sur plusieurs dizaines d’heures.
Oui, je parle bien sûr du célèbre Acte 2 dont l’intérêt scénaristique est discutable :
Sans compter certaines interventions de personnages secondaires dont l’intérêt semble être de caser du temps d’antenne au dépit de la cohérence. A plusieurs niveaux, on se croirait dans une fanfic amateure pour plaire aux fan de untel…
Malheureusement, même si l’acte 2 cristallise ces problèmes, ce n’est pas pour dire que le reste de l’aventure en est exempt, hélas.
Parce que si vous pensiez que le cast était déjà sacrement ballonné entre les étudiants et les diplômés de Thors, voila qu’on vous rajoute le cast de Crossbell et de Liberl...On passe au moins a 39 personnages principaux sans compter tous les secondaires, on doit facilement passer la 100aine...et je ne compte pas les NPC ayant une histoire…
Autant je trouve qu’arriver a caser et faire vivre autant de personnages différents est un véritable tour de force, autant le résultat est difficile a apprécié, étouffant et d’une qualité globalement moyenne.
Trop d’intervenants, une écriture qui en subit les conséquences...la fragmentation d’attention qu’a le joueur gangrène son implication
Le jeu remet aussi le couvert sur le système de romance et c’est exactement le même problème que pour CS2 : mal écrites et d’un intérêt misérable et malvenu au vu du poid de l’univers Kiseki.


Au final, c’était un plaisir de clôturer enfin le chapitre Cold Steel mais j’aurais aimé que la progression ne soit pas aussi rébarbative.
La fin envoie quelques bombes sur l’histoire de Zemuria...j’ai pas trop d’espoir pour Hajimari mais j’espère que Kuro va plus s’inspirer de l’arc Crossbell…


Les plus
La fin de l’arc Erebonia, enfin !
Un système de combat toujours aussi riche
Pareil pour la progression
Les Rivalries sont assez costauds et intéressants comme Boss
Un univers toujours aussi vivant


Les moins
Un meublage inutile et VRAIMENT,VRAIMENT trop long !!
Un cast bien trop vaste
Une écriture en retrait et trop fleur bleue
Pas d’ajouts de gameplay (ou très peu d’impact)
Globalement moins difficile que CS3 en hard
Le coté pêche aux Waifu des bonding event


7/10

RaymontP
7
Écrit par

Créée

le 13 juin 2021

Critique lue 116 fois

1 j'aime

RaymontP

Écrit par

Critique lue 116 fois

1

D'autres avis sur The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV

The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel IV
Flynix
6

Trails au monde des Bisounours

Mon avis sur Cold Steel IV c’est que je ne suis pas particulièrement super déçu, mais le jeu ne m’a malheureusement pas prouvé que les avis négatifs que j’ai pu lire étaient exagérés . Pour vous...

le 17 déc. 2020

8 j'aime

1

Du même critique

Bravely Default II
RaymontP
7

Le gameplay par Default

Fini 81 heures en mode normal tout du long : Quoiqu’on en dise, les classical RPG, surtout dans le domaine des jeux a (plus ou moins) grand budget. La volonté de vouloir rendre le tout bien...

le 22 mars 2021

3 j'aime

The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel III
RaymontP
8

Un bon gros bond en avant sur le gameplay, un bond en arrière sur le scénario.

Jeu fini en hard et au bout de 118 heures, la critique ne contient pas de spoil même si certaines impressions "pourraient" aiguiller sur certains événements : Conclusion (temporaire) d'un...

le 30 mai 2020

2 j'aime

1