Vieux baroudeur de la franchise et plus précisément de la franchise, il aura fini poncé en tous sens :D si bien qu'arrivé devant l'avatar de mes craintes, que je contemplais avec appréhension depuis mon éveil, ne fut qu'un échange courtois à sens unique qui, même si, le gigantisme jouant de tragédie, ne fût qu'une déception dont je ne mesurais amèrement que le manque de défi.
Toutefois ce n'est certainement pas cette confrontation qui resta le plus présent dans mes souvenirs depuis la conclusion que de cet opus. La quête du chemin et l'exploration était pour moi, comme pour un titre d'envergure tel qu'un elder scroll qu'il se sera permis de plagier... en moins fourni, malgré une construction personnelle une interprétation de la mythologie de la saga au travers des vestiges croisés dans un environnements ou la nature a repris ses droits. Et c'est bien de ce terreau que j'ai mesuré que mon expérience de joueur sur les précédents volets, avait germé les souvenirs alors oubliés. Sans être exempt de reproches cette dernière œuvre ou, malgré quelques protagonistes fades, effacés et... clairsemés, j'ai finalement plus ressenti une certaine solitude en arpentant les vastes terres d'irule... tout ça pour ne retourner qu'à l'origine de mon périple tel "l'alchimiste de coelho" croisant l'aventure du "candide de Voltaire". De là à le qualifier de référence ou du meilleur zelda, je ne suis pas persuadé que s'adapter à de nombreuses productions contemporaines, s'affranchir des basics qui faisaient les caractéristiques propres à la série soient une révolution videoludique. Juste un retour éventuel à la source avant-gardiste du premier ou simplement accoler la licence à un gameplay different en monde ouvert à "ubisoftage". Il restera un "bon" jeu... plaisant au demeurant, mais la radicalité du titre et un amour irraisonné à son endroit pour des décénies de présence a surtout influencé les critiques (subjectives) du monde du jeux vidéo. Je suis une chèvre, un mouton obnubilé par l'aura de la vache (à lait) sacrée.