Ouais, donc, c’est la suite en… mieux du premier ? pas vraiment, hélas, même si on eut pu l’espérer, certes bien naïvement. La direction artistique par exemple est encore pire qu’avant : encore plus criarde et de mauvais goût… et où que l’on regarde, partout du mauvais goût à perte de vue. Rien ne va avec rien, ce jeu est une agression permanente pour la rétine à tous les égards.
Je ne parlerai bien entendu même pas de la technique, étant donné qu’il a été boulotté avec l’Unreal stutter 5, le shittiest engine ever ! même si c’est moins dramatique peut-être que d’autres jeux récents développés avec cette merde, bien sûr.
L’espèce d’histoire (toujours pas de voix françaises, d’ailleurs) ne tient pas la route, la pseudo intrigue est pleine de trous et l’ensemble s’avère étonnamment ennuyeux. On retrouve comme d’habitude cet humour très discutable, vague satire maladroite (et gênante de maladresse) des corpos et de l’exploitation des honnêtes travailleurs… euh je veux dire des serfs bien obéissants, mon Seigneur.
Il y eut sans doute moyen de faire quelque chose avec ça mais comme le talent s’est barré depuis belle lurette du studio Obsidian, il n’y subsiste en vérité que des stagiaires, des incapables… et des wokistes. Car en effet, hélas, le jeu est encore plus woke qu’avant, si tant est que ce fût possible (hélas encore, ça l’est, rien ne les arrête !…).
Il y a tout de même quelques points positifs comme l’interface bien présentée et même plus ergonomique qu’avant et une nouveauté bienvenue : l’ajout d’une vue à la troisième personne parfaitement jouable ! les animations ne sont pas extraordinaires mais ça fait le bien le boulot quand même.
Après le lamentable Avowed à éviter, Obsidian confirme qu’il reste sur la mauvaise pente et continue de dégringoler, à l’image certainement de la corpo Grosoft à laquelle il appartient et qui ne fait que de la merde depuis quasiment deux ans déjà ! et c’est de pire en pire…