2002 en 10 films

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Métaphore de la société japonaise, récit initiatique sur fond de mythologie, structure en creux audacieuse, Sen to Chihiro avait tout pour être un film déroutant et peu accessible, mais le style bien rôdé de Miyazaki lui permet d'être abordable pour le plus grand nombre sans pour autant sacrifier la profondeur du récit. Une immense réussite.

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Sur un idée de base originale (se placer du côté des monstres plutôt que des gamins effrayés), Monstres & Cie est une très belle œuvre sur la paternité et sur la rencontre entre deux mondes à priori antinomiques qui se rejoindront grâce à l'innocence et la naïveté.

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Présenté comme un film d'horreur, Dark Water est, pourtant, avant tout un drame, dont le côté fantastique ne sert finalement qu'à intensifier les enjeux. En résulte un film de fantômes incroyablement poignant.

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Le film s'appuie essentiellement sur la bataille du gouffre, et le fait de fort belle manière : le spectacle est total, les personnages prennent peu à peu de l'épaisseur, et tout est réuni pour un final sous forme d'apothéose.

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Le signe distinctif de La Cité de Dieu est cette forme très maniérée, tout sauf consensuelle, qui permet d'éviter tout le misérabilisme qu'inspirait le synopsis pour livrer un film d'une violence hallucinante.

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Thriller haletant, qui dérive parfois vers un sentimentalisme éhonté, mais qui est impeccable dès lors qu'il se concentre sur la traque.

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Chabat mélange humour bas du front et références à tour de bras pour accoucher d'une œuvre respectueuse du matériau original tout en développant son propre style. Au final, une comédie française, populaire et réussie. Comme quoi.

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Commençant comme un très bon thriller avec une histoire particulièrement attirante, Minority Report s’essouffle peu à peu et ne parvient pas à développer suffisamment ses personnages. Il reste cependant efficace et la mise en scène de Spielberg est, comme souvent, exemplaire.

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Un film où l'intrigue est mise à mal et dont Sion se sert avant tout pour livrer de nombreuses fulgurances visuelles avec un minimum de cohérence. Le sujet du suicide est ici traité de manière tout à fait inédite et pour le moins désarçonnante.

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Virtuose sur la forme, Panic Room l'est beaucoup moins sur le fond. Pour autant, il ne mérite pas sa réputation de vilain petit canard dans la filmo de Fincher, d'une part car son sujet est poussé à fond, d'autre part car les acteurs y sont très bons et insufflent la vie qu'il manquait au film.