J'ai été un voyou, bandit, inspecteur, général, médecin, mon nom est Toshiro Mifune et je viens vous parler de mes films vus en 2018

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Premier film de l’année, Broken Flowers de Jim Jarmusch. Toujours adepte de son style, contemplatif sans se regarder le nombril pour autant, qui sied à merveille à Bill Murray qui a les épaules pour porter ce récit.

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Deuxième film de l’année, Breakfast Club, un début poussif mais qui se trouve nettement plus intéressant à suivre ensuite au fur et à mesure que les personnages se dévoilent. Concept tellement copié depuis que le découvrir plus de 30 ans plus tard réduit l’impact.

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En m’intéressant davantage à tout ce Bordel, je le réévalue fortement, c’est bien foutu, dynamique dans sa mise en scène, son casting reste assez fou et met bien en avant ce système dégueulasse ! Well done !

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Désespéré devant mon catalogue Netflix Portugais, j’ai tenté Down with Love. Quelle chouette surprise, malgré son final convenu, ça transpire les années 60, ça se moque du genre avec bienveillance, Ewan Mcgregor est parfait comme d’habitude. J’approuve !

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J’ai regardé mon premier Steven Seagal dans son intégralité. Je crois que je n’avais rien raté en fait !

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Vu Stay, sujet intéressant avec un super casting, un Godling qui choisit toujours aussi bien ces rôles mais une réalisation très molle et conventionnelle et qui tombe rapidement à plat, dommage !

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Revu True Grit des frères Coen que je réévalue, un trio irrésistible l’insolence d’une gamine de 13 ans, la moustache de Damon en texas ranger et Jeff Bridges parfait en vieux Marshall. Le montage, la photographie, la beauté des plans viennent compléter ce beau tableau !

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Convenu, chiant et pas très bien interprété, ça raconte pas grand chose, à oublier.

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Toujours aussi friand de cette histoire même en connaissant le dénouement et la trame par coeur, j'ai apprécié en parti la version de Branagh qui souffre des même imperfections et défauts que celle de Lumet. Je lui reconnais certaines fulgurances dans sa réalisation mais aussi des problèmes de rythme et un changement de ton qui laisse penser à beaucoup de retouches. Loin d'être déplaisant, Branagh étant très bon dans le rôle et voulant le mettre en lumière lors de chacun de ces monologues, l'effet a fonctionné sur moi, dommage ne pas avoir réussi à tenir une qualité constante tout le long du récit.

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Vu Their finest, un peu trop larmoyant à mon goût, mais j’ai toujours une passion pour les films dans le film surtout quand l’équipe souhaite faire un « Dunkerque ».
Et puis ça parle deux fois d’Errol Flynn et il y a Bill Nighy dedans que je rêve toujours d’avoir pour oncle.

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Refroidi par le côté DTV et le trailer, c'est en fait complètement inattendu dans sa narration, sa structure, son ambiance, très belle surprise.

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Revu Baby Driver, toujours subjugué par la grâce qui se dégage du film. Quand le cinéma s’articule autour de la musique sans artifice mais pour en tirer toute sa substance dans un rythme à couper le souffle, on s’incline, on écoute et on embarque. La classe Mr E.Wright

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Vu Straw Dogs, du très bon Peckinpah tout en lenteur au début pour laisser monter le malaise et un final explosif, Dustin Hoffman fait le job, Macaulay Culkin a dû regarder ce film en boucle pour s’inspirer !

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Pas grand chose à retenir de ce récit d'un ennui sans nom.
Je préfère le Liam Neeson qui pète des gueules moi en fait !

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Vu Free Fire, pas un grand fan de Ben Wheatley mais celui là, j’ai adhéré, un gigantesque bordel en huis clos qui gère plutôt bien son espace et ses décors avec ses acteurs qui s’éclatent, et toujours une admiration sans faille pour Cillian Murphy !

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Je regarderai plutôt l'arme fatale une nouvelle fois

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Vu Molly’s Game, force est de constater que la déception est là, première réalisation de Sorkin, hormis le dynamisme de son prologue et quelque fulgurances, je n’ai même pas retrouvé la qualité de ses dialogue, convenu et dispensable, j’ai trouvé l’ensemble trop sage, dommage.

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Revu E.T pour la ( je ne sais plus combien de fois ), toujours plus beau, plus iconique, plus parfait, dans sa structure, ses plans, son montage, sa profondeur de champ, sa construction et son final d’une simplicité et profondeur inoubliable !

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Mad Max Fury Road reste ce blockbuster monumental qui ringardise ces potes, claque magistrale esthétique et auditive.

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Derrière Night Call digne successeur de Lumet et son Network avec un Gyllenhaal habité et du Kavinsky en fond, la classe !

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Personne m’avait prévenu que The Host était aussi génial, quelle virtuosité dans la réalisation, dans la profondeur des plans, ces différents niveaux de lecture, cette photographie et ce décalage par moment, très très impressionné !

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Le film n'a toujours pas le moindre sens, mais c'est toujours aussi bien foutu et tout le monde s'éclate à l'écran. Cameron derrière la caméra transforme ce qui aurait pu être une série B en vrai bon film d'action, solide et fun.

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Revu Snowpiercer, meilleur encore que dans mes souvenirs, cette pureté dans la réalisation offre un récital dans chacun des wagons et des obstacles rencontrés, c’est beau, fluide, bien écrit et avec un montage qui appuie son propos. Chapeau l’artiste !

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Il aura fallu que je regarde l'adaptation du tour du monde en 80 jours, pour voir Jackie Chan, Cécile de France, Steve Coogan et Arnold Schwarzenegger coiffé comme ma vieille tante en prince Turque, prendre un bain, j'étais pas prêt...
Sinon sans surprise le film est très mauvais, c’est bien dommage parce qu’il y a mille et une façon d’adapter un tel bouquin mais faut une vraie vision de réal derrière, une cohérence narrative et pas un un vulgaire téléfilm à regarder lors des fêtes de fin d’année avec sa bûche.

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Il faudrait peut être que je lise le livre avant, mais je n'ai pas adhéré au délire ni au parti pris visuel, pour Keanu Reeves ne peut plus être un autre que John Wick même s'il s'en sort très bien ici. Woody Harrelson surjoue tout le long, Robert Downey JR avant de devenir une caricature avec Iron Man est au top.

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Vu Sunshine, notamment motivé par mon adoration sans faille pour Cillian Murphy ( qui est génial dedans ) On retrouve le trio gagnant Boyle / Garland / Murphy et ça fonctionne très bien durant plus d’1H, pas adhéré au derniers tiers du film et à son parti pris cependant, dommage.

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Vu Les Anges Déchus, c’est beau, c’est mélancolique, il y a des fulgurances qui rappellent les fusillades chez John Woo. C’est un très beau tableau dessiné avec grâce autour de ses personnages tous plus abimés les uns que les autre. Qu’est ce que j’aime le cinéma de Wong Kar-Wai.

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Complètement rejeté à sa sortie en salle, vu la version longue qui donne davantage de sens à la vision de Snyder, oui c'est plein d'imperfections et de défauts mais jamais repoussants en fait, j'aurais aimé un Lex Luthor différent qui soit plus sophistiqué, un final mois indigeste. Mais bordel ce qu'il est généreux ce film, avec une façon de filmer ses icônes dans des plans qui transpirent la classe et leur donne une aura folle.

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Vu 28 jours plus tard, quel film... avec Danny Boyle ça passe ou ça casse, mais là je m’incline devant la maîtrise de ce récit d’horreur cauchemardesque et pessimiste. Cillian Murphy a déjà ce magnétisme et ce charisme qui lui permettra de crever l’écran dans Peaky Blinders !