Odyssée cinématographique 2016

Annotation :

Vu en entier pour la première fois (eh oui), VF (car il parait qu'il faut !).

Le Cinquième Élément est mon second Besson (après la catastrophe Lucie), et c'était vraiment super cool ! Après l'avoir vu, ça ne m'étonne plus que le gaillard se soit fait un nom avant de se mettre à faire n'importe quoi. Le film est véritablement drôle et prenant. Rien n'est pris au sérieux dans cette histoire, et pourtant on y croit et on y est. Bruce pète la classe, Gary Oldman est franchement bon, et Milla est quand même sacrément charmante. Outre cet enchaînement indécent de scènes potentiellement cultes, j'ai surtout été marqué par le montage (alors que ce n'est pas du tout quelque chose que je remarque usuellement) : celui-ci comporte parfois certaines idées magistrales, à l'image du décollage du vaisseau, juste sensationnel. Bref, le Cinquième Élément ne faillit nullement à sa réputation : c'était vraiment franchement super cool.

Vu le 1er Janvier.

Annotation :

Vu pour la xième fois, avec x > 10, mais pour la première fois en cinéconcert.

Si l'OST composée par Klaus Badelt ne vaut évidemment pas celle de Howard Shore pour le Seigneur des Anneaux (= mes précédents cinéconcerts), elle est quand même sacrément bonne, et rien et que pour ça je ne voulais pas louper l'occasion de la voir jouée en live. Et comme d'habitude, c'est dément hein. Peut-être in fine un peu répétitive sur la fin, c'est quand même un gros concentré de morceaux tous plus jouissifs les uns que les autres.
Quant au film, il est toujours aussi cool, un divertissement haut de gamme toujours aussi bien mené. L'humour est fin, l'écriture calibrée, et on ne s'ennuie pas une seule seconde. Et en cinéconcert, encore moins.

Vu le 08 Janvier.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec 3 < x < 5, mais pour la première fois en VO.

Le début du film m'a vraiment fait regretter que Harrison Ford n'ait jamais eu l'occasion de s'illustrer dans le rôle de James Bond. Franchement, dans cette intro, il est James Bond. Et extrêmement classe.
La suite du film souffle le chaud et le moins chaud. Les clichés qui entourent la pauvre Kate Capshaw sont assez édifiants, il n'est pas certain que ça passerait de nos jours (ce qui n'est pas forcément une référence non plus). Mais son rôle comique, parfois amusant au début, finit par lasser (au bout d'un moment on a compris quoi).
Ce Indiana Jones n'en comporte pas moins un sacré paquet de bons moments, comme cette incroyable scène de poursuite en wagons dont je ne me rappelais pas, et qui a pourtant très clairement inspiré les Mines de RX-Tech de Tomb Raider 3. Mieux, ce niveau du jeu est l'adaptation même de ce "niveau" du film.
Pour le reste, le côté globalement un peu sombre n'est pas déplaisant, et si l'action est souvent très cool, elle est également parfois un peu longue et superflue. En découle un super divertissement, chouette à regarder et comportant plein de scènes cultes, mais tout de même moins bon que son prédécesseur en ce qui me concerne.

Vu le 13 Janvier.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec 3 < x < 5, mais pour la première fois en VO.

Une très bonne conclusion pour une superbe trilogie. L'aventure de ce troisième Indiana Jones est une nouvelle fois atypique et prenante, Sean Connery campant le père idéal pour renouveler la formule une nouvelle fois. La Quête du Graal est peuplée de moments cultes car particulièrement intelligents, à l'image des épreuves finales, inoubliables. Pour autant, je trouve encore une fois dommage que Spielberg doive remplir une nouvelle fois son cahier des charges "action". Si certaines scènes d'action sont assez géniales (celle du prologue par exemple), d'autres traînent en longueur et peinent à passionner sur la durée (celle des chars d'assaut). Globalement, c'est un peu le reproche que j'aurais à faire à toute la saga : c'est une géniale série d'aventure, complètement unique, mais qui à tendance (au moins une fois par épisode) à éterniser de l'action osef. Rien de bien grave à l'échelle de tout le reste, mais c'est probablement ce qui l'empêchera pour ma part d'atteindre les cieux. Reste quand même une trilogie mythique, indéniablement.

Vu le 19 Janvier.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Un film dont je n'attendais vraiment rien, et qui s'est au final avéré plutôt sympathique. Il y a de beaux décors de belles actrices. Tout le monde semble niai, mais le tout est plongé dans une bienveillance agréable. Keira incarne diablement bien son rôle, et je me demande franchement comment personne n'a pu en vouloir jusque là. D'ailleurs, toutes les filles de M. Bennet sont quand même sacrément mignonnes. Alors si je n'ai jamais été spécialement transporté, la faute à ce cachet de beauté surréelle (qui transparaît jusque sur l'affiche!) qui casse un peu la crédibilité du tout, Orgueil et Préjugés est un beau film, qui met d'agréable humeur pour peu qu'on se laisse emporter.

Vu le 24 Janvier.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Ma rencontre avec Juno s'est faite en Janvier 2014, en cours d'aide à la décision (un nom simplet pour parler d'algorithmes décisionnels). J'avais alors étudié la scène ou Juno rencontre les parents adoptifs, et j'étais tombé raide dingue amoureux d'Ellen Page. Il faut dire que c'était juste après Beyond : Two Souls, et que j'étais encore sous le charme.
Bref, deux ans plus tard j'ai enfin vu le long métrage dans son entièreté, et... j'ai ma foi été un peu déçu. Le film est sympathique et passe rapidement, Ellen Page a du caractère et en devient vite attachante. Mais malgré cela, j'ai trouvé que le scénario et le déroulement du film étaient d'une banalité finalement confondante. Il n'y a rien de vraiment surprenant dans Juno et, passé le sujet peut-être un peu touchy pour le public visé, le film de Jason Reitman se déroulera plan par plan exactement de la manière dont vous vous attendez à ce qu'il se déroule. Le seul passage à sortir un peu des gonds est la scène étrange entre le père et Juno la dernière fois où ils se voient ; on se demande où le film veut en venir, et si ce n'est pas même un peu douteux. Reste un teen-movie sympathique, probablement bien au-dessus de la moyenne du genre, mais dont j'attendais un peu plus d'éclat.

Vu le 04 Février.

Annotation :

Vu au cinéma.

Un Tarantino dont j'étais curieux sans trop en attendre, et que j'ai in fine beaucoup aimé. Toute la première partie est magistrale, avec une tension et des dialogues on ne peut plus savoureux. On sent que le piège se referme et, à l'image des différents protagonistes, on ne sait absolument pas qui est vraiment qui. Tarantino s'amuse d'ailleurs à l'aide d'un narrateur qui rajoute une touche réussie à l'ensemble. Bref, j'étais pendant les deux premiers tiers vraiment à fond, cherchant les indices, essayant de comprendre, le tout accompagné par des paysages filmés juste splendides et une très bonne musique de Ennio Morricone.
Puis la violence éclate dans la dernière heure, et le film perd alors un peu en intérêt. L'exécutoire est probablement un peu long (même s'il est très réussi), étant donné que l'intérêt du film résulte selon moi surtout de l'ambiance huis-clos et des différents mystères. Une fois ceci levés et le carnage commencé, le spectacle est agréable mais moins passionnant. The Hateful Eight n'en reste pas moins un très bon Tarantino, long mais plutôt génial ; probablement l'un de mes préférés.

Vu le 18 Février.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec 5 < x < 10, mais revu pour la première fois depuis plus de 10 ans. VF par choix.

Alice c'est (forcément) un heureux traumatisme d'enfance. Mais heureux car j'en gardais plein de bons souvenirs. Et au revisionnage, même une décennie plus tard, c'est toujours aussi cool. La folie qui caractérise le film est tout simplement dingue, en sus d'être une ode à la créativité. Artistiquement imparable, le long-métrage nous plonge au cœur du Pays des Merveilles. Je regrette simplement que le rythme du film soit construit sous la forme d'une succession de petites scènes sans véritable lien entre elles et non sous la forme d'une folie générale qui engloberait toutes les scènes. Alice n'en reste pas moins un super dessin animé, qu'il faudra à tout pris montrer à ses gosses, histoire de les former à la vie un petit peu !

Vu le 25 Février.

Annotation :

Vu au cinéma.

Un blockbuster AAA dont je n'attendais pas grand chose (malgré une bande annonce aguicheuse), et qui m'aura in fine fait passer un vrai bon moment. Deadpool, c'est avant tout un Ryan Reynolds super charismatique, et une écriture où il y a presque plus de vannes que de lignes de dialogue. Et, vu entre collègues, c'était un parfait divertissement, avec quelques répliques vraiment bien senties, du type "ta mère aurait mieux fait de t'avaler".
Mais une fois les presque 2h écoulées, outre les francs éclats de rire, je ne retiendrai pas grand chose de ce Deadpool. L'histoire est on ne peut plus classique et franchement pas folle d'intérêt, même si tous les personnages (sauf les méchants) sont plutôt charismatiques. Bref, Deadpool c'est du fun, une absence totale de respect et un scénario d'une vacuité exemplaire. A voir en connaissance de cause !

Vu le 10 Mars.

Annotation :

Revu pour la seconde ou troisième fois, et probablement pour la première fois en VO.

Vu la note SC, je m'attendais au pire en relançant Da Vinci Code pour la première fois depuis son année de sortie. Et au final, honnêtement ça vaaaaa. Ce n'est clairement pas un chef d'oeuvre, on ne pas se mentir, mais lorsqu'on n'a pas lu le livre, le film de Ron Howard est un thriller / divertissement relativement efficace.
Les 2h30 passent bien, et c'est généralement plutôt bon signe. L'intrigue est bien menée, le mystère prenant et la partie historique non dénuée d'intérêt. Alors oui, forcément, la trame manque d'un 'je ne sais quoi' qui hisserait le film au-dessus de son simple statut de blockbuster divertissant, mais on ne passe pas un mauvais moment. Il y a même quelques retournements de situation assez crédibles et bien foutus. Clairement pas un grand film donc, mais le 4.7 made by SC me semble plutôt sévère.

Vu le 12 Mars.

Annotation :

Vu en entier pour la première fois.

J'adore l'absurde, pourtant. Mais rien n'y a fait, Sacré Graal n'aura pas fonctionné sur moi. Certaines scènes sont drôles, et certains passages (le dialogue de Dieu, les hirondelles, la baraque aux milles gonzesses, le mariage) m'auront bien fait sourire. Pris indépendamment, ces sketchs fonctionnent souvent. Mais c'est lorsqu'on les enchaîne que tout s'écroule : si Sacré Graal est un sympathique enchaînement de scénettes, il est pour moi un film médiocre, qui se cramponne à un fil conducteur cancéreux et inutile. Et 1h30 de scènes de théâtres sans le sou et sans lien entre elles, c'est long. Sans compter la déception de la fin : je n'attendais évidemment pas le graal, mais bien un truc absurde. Finalement, l'absurdité c'est l'absence de fin. Mouais.
En somme, je comprends pourquoi certains aiment, et il est normal que certaines scènes soient cultes de nos jours (le lapin par exemple), mais je dois avouer que je ne comprends pas non plus la note de 8.1 pour 25K notes. Il est toujours compliqué de traiter d'humour, mais une telle unanimité est impressionnante. Elle n'y change cependant rien : Monty Python reste pour moi un film moyen, composé de sketchs tantôt rigolos, tantôt médiocres, avec un absurde souvent mal foutu. Dommage...

Vu le 08 Avril.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Une bonne surprise que ce Pirate des Caraïbes 4, qui est finalement loin d'être la purge attendue. J'ai pourtant mis du temps à me décider, persuadé qu'il allait être particulièrement nul. Il faut dire que si j'aime beaucoup le premier épisode de la saga, le second était déjà beaucoup moins bon, et le troisième une infâme bouse, et j'avais bien peur que PdC4 continue sur cette pente descendante.
Eh bien pour moi ce n'est pas le cas. Si ce n'est clairement pas un film de fou, la Fontaine de Jouvence est passé agréablement vite malgré ses 2h15, et propose une aventure honnête, du moins après une introduction "action" très longue, mille fois vue et donc très chiante, qui me laissait présager du pire.
En vrai je crois que j'ai une sorte de fascination pour les sirènes, et que j'ai bien aimé rien que pour ça, mais je les ai trouvées vraiment réussies ici. Pour le reste, la plupart des acteurs sont insipides et le déroulé est forcément prévisible et un peu nul, mais les uns comme l'autre ne se prennnent jamais au sérieux, ce qui en fait in fine un blockbuster oubliable mais sympathique.

Vu le 13 Avril.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Oeuvre esthétique à l'ambiance incroyable, Dracula est assurément un film étrange... mais vraiment bon. S'il semble parfois WTF et complètement perché, notamment au niveau de sa structure et de son déroulement, il se dégage du film une aura unique et relativement marquante. L'OST et l'esthétique juste parfaites renforcent l'ambiance, et le duo Gary Oldman / Winona Ryder porte admirablement le film. Certaines scènes complètement fucked up en perdront certains, mais pour peu qu'on accroche on s'embarquera alors pour 2h qui rendent parfaitement hommage au mythe du vampire séducteur, cruel et maudit.

Vu le 03 Mai.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Un Tarantino assurément très maîtrisé dont mon seul reproche pourrait être le manque de surprise... lorsqu'on a vu le reste de son oeuvre avant. Le fait de révéler qui est la fuite avant la fin fait d'ailleurs beaucoup penser au choix de diviser The Hateful Eight en deux parties (le mystère puis la boucherie une fois le mystère levé) avec une seconde partie qui m'avait déjà moins plu que la première avec toute sa tension. Et même à ce niveau, on sent que Tarantino a grandement gagné en expérience au fil du temps. Et si la sobriété de ce premier film est appréciable, je pense préférer sa débauche visuelle actuelle. Reservoir Dogs ne sera donc probablement pas le meilleur Tarantino en ce qui me concerne, mais il n'en est pas moins un très bon huis-clos, prenant et fou, avec une OST et un casting parfaits.

Vu le 10 Mai.

Annotation :

Revu pour la première fois depuis bien longtemps.

Un Disney simple mais efficace. Je n'en avais quasiment aucun souvenir, et pourtant tout m'est revenu petit à petit lors du visionnage. Toute la partie "éducation" est bien menée et forme une chouette morale, avec de beaux moments comme les transformations en écureuil ou en poisson. Mais bien qu'ayant passé un bon moment, je ne trouve pas Merlin extrêmement mémorable pour autant. Comme dit, il reste simple et s'il possède d'excellents personnages il manque peut-être au final un peu de magie (un comble quand on y pense). Un agréable moment, ni plus ni moins.

Vu le 27 Mai.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Ouaw, quel film ce Seven. Je prends la claque longtemps après tout le monde certes, mais elle n'en est pas moins vive. J'ai été happé de bout en bout par l'univers cradingue de Fincher. J'ai même été un peu choqué, dans le sens où il est quand même super sombre et dur psychologiquement là où je ne m'y attendais pas spécialement.
Telle une mécanique parfaitement huilée, le film nous prend dans ses engrenages pour ne plus nous lâcher jusqu'à cette fameuse fin. Une fin que j'ai vue venir de loin, mais je me disais que "si c'est ça, alors c'est nul". Sauf qu'en fait c'était bien.
Nul besoin d'épiloguer sur Seven, une expérience à vivre au moins une fois même s'il faudra parfois s'accrocher pour ne pas défaillir. Et un film juste trop bien fait. Voilà.

Vu le 1er Juin.

Annotation :

Vu pour la première fois.

"Je viens de voir Neon Demon. Rfn est complètement flingué de la tête" - SMS envoyé le 15 Juin à 21h36 précises à GagReathle en sortant de la séance de ciné du dernier Nicolas Winding Refn, un réalisateur que je connais encore peu mais qui m'intéresse particulièrement.
"WTF REFN WHY" fut la réponse argumentée que je reçus le 18 Juin à 16h42 précises, après sa propre séance.
Avec The Neon Demon, NWR passe clairement un cap. Me concernant, j'ai été plus ou moins perplexe pendant tout le film. J'imagine que la volonté du réalisateur était de surprendre, et à ce compte-là c'est réussi. Mais au final, ai-je aimé The Neon Demon ? Non. L'ai-je détesté ? Non plus. Il faut croire que ceux qui disent "qu'on ne peut qu'adorer ou détester" ce film se trompent.
Au début j'étais pourtant plutôt à fond. L'esthétique de malade, la musique plutôt stylée et le sujet intéressant de la beauté m'ont plu. Mais, petit à petit, Refn m'a perdu. La scène finale carrément trop hardcore a même réussi à me choquer, et ce n'est pas rien. The Neon Demon a quelque chose, c'est certain. Quelque chose qui peut éventuellement s'apparenter à du vide. Un beau film vide, probable reflet parfait de l'image de la beauté traitée par Refn. Aujourd'hui encore, plus de 6 mois après l'avoir vu, je ne sais qu'en penser. Beau mais vide, d'une violence intéressante mais choquant pour rien. Donc ce sera 5, note medium qui ne veut au final pas dire grand chose. A l'image du film, peut-être.

Vu le 15 Juin.

Annotation :

Revu pour la première fois depuis longtemps, impossible de savoir pour la combientième fois (mais beaucoup c'est certain), VF.

N'ayant que peu de souvenirs d'Aladdin, je n'avais aucun idée de si j'allais ou non accrocher. Et la réponse à cette interrogation est sans aucun doute un oui franc et massif : c'était vraiment rudement chouette. Une aventure "feel-good", des personnages charismatiques, un génie à l'humour efficace et une morale finale bien sympathique. Ajoutez à cela une patte artistique plutôt jolie et une OST qui envoie, notamment grâce à des chansons parfois excellentes (Arabian Nights, Prince Ali). Là où j'ai tendance à ne pas aimer ces passages dans les Disney de manière générale (je les trouve régulièrement gnangnan et pas toujours inspirés), il y a eu de vrais moments de plaisir dans ce Aladdin. Bref, un super dessin animé et probablement l'un des Disney les plus cool de l'époque.

Vu le 05 Août.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Édifiant, c'est un peu le terme qui me vient à l'esprit quand je repense à la vie des autres. Pour ceux qui pensent que la galère dans l'Est de l'Europe et plus précisément en Allemagne s'est arrêtée avec la seconde guerre mondiale ou peu après, Das Leben der Anderen est une violente piqûre de rappel historique. J'ignorais moi-même beaucoup de choses à ce sujet, notamment sur les méthodes de la Stasi, une police qui n'a finalement pas tant de chose que ça à envier à la SS.
Le film est quant à lui extrêmement poignant. Georg Dreyman et Crista-Maria sont troublants de réalisme dans leur relation et les épreuves qu'ils devront affronter. Quant à Gerd Wiesler, on s'attache progressivement à lui à mesure qu'il semble progressivement retrouver son humanité lors de ses séances d'écoute journalières. Un film qui prend aux tripes et se termine sur une fin particulièrement touchante. À voir absolument à l'occasion.

Vu le 11 Septembre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Quelques années après la fin de la seconde guerre mondiale, l'Allemagne vit en paix avec elle-même, dans le déni le plus complet des horreurs s'y étant déroulées pendant le régime Hitlérien. D'ailleurs, personne ne connait ni ne souhaite connaitre le nom d’Auschwitz. Les ex-SS sont partout : professeurs, médecins, policiers, ils vivent tous comme s'il ne s'était jamais rien passé.
C'est un sujet aussi édifiant qu'intéressant que nous propose donc le Labyrinthe du Silence. Méconnaissant cette partie de l'histoire de l'Allemagne, comme beaucoup de gens j'imagine, le film m'a facilement emporté dans sa trame narrative qui n'a rien à envier à une bonne fiction tant j'ai régulièrement halluciné devant le tableau dépeint.
Malheureusement, bien qu'hautement instructif, le Labyrinthe du Silence est également très oubliable et rien - en dehors de son sujet - ne m'aura finalement marqué. La romance est terriblement clichée, peu ou prou à l'image de tout le déroulé du film, et les 2h passent bien mais ne passionnent pas pour autant. Un assez bon film donc, à voir à l'occasion, mais à l'originalité vacillante et à la portée émotionnelle probablement un peu faiblarde. Dommage.

Vu le 04 Octobre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Un bon film que ce Last Action Hero, même si j'en attendais peut-être un petit peu plus. Il faut dire que depuis le temps que je voulais le voir, je m'étais imaginé la parodie de film d'action 80's ultime, un délire génial et complètement fou. Et si le parti est en partie réussi, il ne l'est pour moi pas totalement non plus. Car s'il possède plein de passages vraiment drôles et un nombre de scènes cultes conséquentes, il n'échappe malheureusement pas à quelques passages bien lourds, mention spéciale à l’enterrement de Zeprout. Cette scène est pour moi véritablement en trop : pas drôle, longue et inintéressante, elle rend même selon moi le film un peu trop long : tout aussi fun et décomplexé qu'il soit, je ne trouve pas que Last Action Hero tienne la longueur. 2h10 de fun en continu c'est chouette, mais c'est un tantinet trop. N'en reste pas moins un bon film d'action, que j'ai peut-être simplement découvert un peu tard.

Vu le 29 Octobre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Je n'avais encore jamais vu Le Bon, la Brute et le Truand. Et il faut dire ce qui est, c'était sacrément fat. Trois heures qui passent nickel pour une histoire prenante filmée avec classe, une ambiance top et une musique qui n'est pas culte pour rien. Il y a juste un Deus Ex Machina avec un boulet de canon, vers le début, que j'ai trouvé totalement abusé, mais sinon il n'y a vraiment rien à jeter. Prenant de bout en bout et maîtrisé à la perfection, d'une manière tellement évidente qu'elle s'impose à chaque seconde. Un excellent film, ni plus ni moins.

Vu le 1er Novembre.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec x entre 4 et 8, mais revu pour la première fois depuis bien longtemps.

Une super chouette aventure que ce Monde de Nemo qui, sous couvert d'une trame classique, enchaîne émerveillement, humour et morale plutôt subtile. L'univers et l'animation sont magnifiques, les personnages sont marquants et l'aventure est tour à tour émouvante, drôle et épique. Bref, un très bon Pixar, classique dans son fond mais parfait dans son exécution.

Vu le 09 Novembre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Ce retour de l'univers de Harry Potter au cinéma est vraiment cool, un bon divertissement. Il y avait pourtant moyen de se rater, mais David Yates réussit à proposer une très chouette aventure, portée par des acteurs principaux tous excellents. Au chapitre des défauts, le film manque peut-être au final un peu de magie (situation ironique quand on y pense) et les sorciers de New York ont un sérieux problème de charisme. J’espérais peut-être aussi un petit peu plus de l’OST. Rien qui n'empêche d'apprécier à sa juste valeur la nouvelle itération d'une saga hors du commun.

Vu le 16 Novembre.

Annotation :

Second visionnage.

J’ai sans aucun doute préféré ce second visionnage. Parfaitement exécuté et assez émouvant, c'est ainsi que je qualifierais American History X. Vraiment très bon. Parfois assez dur mais toujours vraiment bien. Rien à redire. C'était vraiment très bien. Vraiment.

Vu le 22 Novembre.

Annotation :

Vu pour la première fois.

Une super chouette aventure de Star Wars, visuellement impeccable, et un vrai bol d’air frais pour la saga. Après un épisode 7 qui est selon moi une copie sans inspiration de l'épisode 4, ça fait tellement plaisir d'enfin voir du neuf dans cette immense saga. Scarif est visuellement incroyable, subjectivement l'une de mes planètes préférées tous Star Wars confondus. Le crew de personnages est attachants, les méchants également.
Alors certes ce n’est pas le mieux écrit de tous les SW, mais il ne faut pas oublier que la saga a toujours été grand public et qu'aucun épisode de la trilogie originale n'est un chef d'oeuvre d'écriture. Donc oui, l'aventure de Rogue One reste simple, clichée par moment, mais elle m'a quand même fait plaisir. J'aurais toutefois été curieux de voir la vision du réalisateur original, car ça n'aurait pas fait de mal au film de perdre un peu en Disney et d'appuyer un peu plus le côté sombre de ce qui reste avant tout une mission suicide.

Vu le 14 Décembre.

Annotation :

Revu pour la xième fois, avec x > 11. Vu pour la première fois en cinéconcert.

Un film toujours aussi magique. L'expérience cinéconcert était assez exceptionnelle, avec les gens qui applaudissaient comme des fous pendant la cérémonie de répartition, le match de Quidditch ou encore la cérémonie des points. Comme la sensation d'être entourés de gens qui ont toujours rêvés d'aller à Poudlard et qui se rapprochaient ici au maximum de ce fantasme inaccessible. C'est complètement fou ce qu'elle a créé, JK Rowling, quand on y pense.

Vu le 30 Décembre.