Ces jeux que tout le monde aime... Excepté moi

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Je te dédaigne. Je te méprise.

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Persona 5 est pour moi l'exemple typique de "que de la forme, et pas de fond". Si son premier chapitre est très réussi, la suite s'effondre avec une morale ridiculement manichéenne dans laquelle toute logique ou questionnement éthique est mis au placard. Ainsi, jamais nos héros ne remettront en question l'usage de lavage de cerveau sur leurs cibles parce qu'après tout, les adultes sont des pourris très plus méchants, faudrait quand même pas qu'on remette en cause le protagoniste ! Malgré une esthétique très réussie et des combats très stylisés, les personnages sont insupportables, l'intrigue est moralement discutable, les surprises se font voir à des kilomètres et le jeu a un malin plaisir à aborder des sujets particulièrement sombres avec une frivolité déconcertante (notamment le SLink de Futaba).
Mention spéciale à Morgana, rarement je n'ai autant détesté un personnage.

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Je pense que c'est avant tout un jeu qui a très mal vieilli plutôt qu'un jeu bourré de défauts, mais aujourd'hui c'est difficile de les ignorer quand tant de jeux ont fait avancer le tactical RPG et pis encore quand il s'agit d'un supposé remake qui n'a fait aucun effort pour compenser ces années de décalage. J'ai une aversion pour le chara design d'Akihiko Yoshida (parfois je me demande d'ailleurs comment ça peut passer comme acceptable, certains personnages ont leurs bassins complètement disloqués vis à vis de leurs épaules), la bande-son me semble fade, mais surtout le jeu est d'une lenteur abyssale. Chaque action prend tellement de temps que les batailles s'éternisent sans raison, d'autant plus énervant que les animations sont misérables pour de la PSP. Qui plus est ils avaient corrigé ce problème dans FFTA où les options permettaient de sauter toutes les animations qui au passage étaient largement accélérés, rien n'excuse leur lenteur ici !

L'autre gros problème qui m'a vraiment mis en grippe avec la bête, c'est sa façon de présenter son histoire et son univers. Les premières heures consistent en de bien trop longuets pavés d'exposition où noms communs comme propres s'accumulent sans pour autant avoir un contexte clair et précis. Du coup tout ce qui passe par une oreille sort par l'autre.

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C'est à croire que ce jeu fait tout ce qu'il faudrait pour ne pas me plaire. Aucun focus sur le personnage principal (coucou mon vieux, tu es un prisonnier à mort. Pourquoi ? Sais pas. Démerde toi pour ton histoire), qui empêche de s'attacher à quoi que ce soit. L'histoire nous est imposé par des personnages dont on oubliera le nom plutôt que par le souhait du joueur ou du personnage, à la façon d'un MMORPG (en comparaison, Fallout 3 réussissait à nous impliquer dans l'histoire et l'univers du jeu). Nos actions semblent sans répercussions, le nombre de bugs est aberrant, le combat simpliste au possible, et aucun personnage n'est attachant ou développé. Après, les premières heures sont réussies lorsqu'on se met à explorer les alentours et environnements que le jeu propose, mais tout s'est effondré pour moi au premier PNJ.

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Ce jeu cristallise pour moi tout ce que je déteste le plus en termes de "narration obscure". On erre sans but dans Hallownest parce que... On est allé à droite au tout début du jeu parce que... à gauche il y avait un mur, voyez-vous. Le jeu dispersera à droite à gauche de la terminologie "très poussée" pour laisser paraître un semblant d'histoire. Mention spéciale à l'Infection we-put-the-first-letter-in-caps-so-its-deep Original Concept Do not Steal. Les niveaux et boss s'enchaînent sans raison aucune des heures durant sans avoir l'impression d'avancer de quelconque façon dans l'intrigue ou vers un quelconque objectif. à tel point que j'en trouve juste l'univers fade et insipide, le tout avec un protagoniste du même acabit. Pourtant, le jeu dispose de finesses par moments, généralement quand elle ne se noie pas dans son propre lore et se limite aux interactions avec quelques PNJs récurrents. La banquière notamment vient en tête, ou encore les deux guerriers itinérants que l'on croise à plusieurs reprises. De même, la patte artistique réussit à donner une ambiance variée aux différents environnements visités tout en gardant un style très cohésif.

Au delà de ça, les mécaniques de combat sont solides et nous demande d'agir intelligemment pour exploiter au mieux la mécanique de régénération, et l'application de la formule Metroidvania, si elle ne révolutionne pas le genre, reste efficace. La sanction à la mort donne cependant pour moi un côté assez retors où l'on va bourrer les sections difficiles à répétition pour récupérer nos [Insérer ressource du jour], plutôt que de pousser à aller explorer de nouveaux endroits, notamment dans les sections plus labyrinthiques.

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Si je regrette que Persona 4 ait omis plusieurs éléments de gameplay de cet opus (qui déjà s'était passé d'éléments des jeux précédents) comme la motivation des unités, la Faucheuse bien plus stressante, l'histoire et les personnages sont vraiment plats, et pas grand chose m'a entraîné à finir le jeu, surtout aux difficultés supérieures ou le grind est vraiment trop important.

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"Waouh ! Après cette séquence de plateforme de 30 secondes, tu mérites bien une lune. Tu viens de frapper un mur ? ça vaut bien une lune ! Assis sur un banc ? Une lune pour tant de bravoure ! Tu auras une lune si tu mets une graine dans ce pot et attend 5 minutes ! Et il y en a 20 autres exactement identiques !"

Jamais auparavant un Mario ne m'était apparu aussi fade. La chasse aux lunes perd fortement de sa saveur quand elles sont obtenues par tonnes pour la moindre des actions. Exception faite de Metro City et du monde final, les mondes s'enchaînent sans apporter du neuf à l'expérience, et on est loin des mondes offerts par Mario 64 ou Sunshine en termes d'ambiance et d'idées. Quand bien même Mario dispose d'une large panoplie de mouvements, Cappy restera la solution universelle tout le long du jeu, et on expérimente finalement bien peu avec le reste. Certains passages valent néanmoins le détour, notamment la séquence finale, mais de là à recommander le reste...

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Il y a une claire ambition artistique derrière le projet, avec des efforts constants de mise en scène et des détails à droite à gauche. Mais à côté les dialogues sont terriblement mal écrits, et se succèdent avec de gros sentiments de gêne. L'histoire et les personnages sont finalement bien bateaux. Le jeu aurait été une série télévisée, je pense qu'il aurait été massacré. De plus, les séquences de jeu sont terriblement ennuyeuses et le jeu n'arrive pas à rester cohérent avec son système de voyage dans le temps. La technique limitée nuit également à l'ambition artistique du titre.
Néanmoins, malgré une exécution plutôt mitigée, le jeu n'est ni une purge ni même mauvais...

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... Ce que je ne peux pas dire pour Before the Storm qui exacerbe tous les défauts présentés dans Life is Strange sans son gimmick. Subir le point de vue de Chloe durant tout le jeu tient de la torture, avec de grands moments d'hypocrisie de la part de l'héroïne et de gêne pour le joueur.
La scène du théâtre est un tel échec de mise en scène ridiculement forcée que le jeu en devient hilarant malgré lui. Les confrontations verbales offrent également leurs belles perles d'écriture tellement le script s'évertue à essayer de représenter des jeunes "keeeeewls".

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Bonjour, sous Rune Factory-Havest Moon !
Sincèrement, je trouve que cette série offre tellement peu par rapport à ces deux séries que j'ai du mal à en comprendre la popularité. Le pire étant New Leaf sur 3DS, d'où le système de maire est à peine inspiré/plagié sur Rune Factory 4...

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Tant de potentiel, que de gâchis.
La réalisation est au top, mais certains personnages sont massacrés et l'écriture est au plus bas.

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Un énorme concentré de fan-service pour l'une des séries les plus inégales qui soient. J'ai plus eu l'impression d'avoir un développeur qui me disait toutes les 5 minutes "Eh, tu as vu ? Nous aussi on a vu l'épisode X de la saison Y !", malgré forcément des gags inédits et l'excellent doublage, sans pour autant m'amuser sur le jeu lui-même.

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L'un des plus gros affronts qu'une suite ou adaptation puisse faire à son prédécesseur, c'est de faire s'interroger le public qui a touché au premier opus si l’œuvre en question était vraiment si bien que ça. Vous vous en doutez bien, c'est exactement ce que m'a fait ce jeu. La même formule narrative que le premier, mais cette fois-ci sans surprise, sans la nouveauté de l'esthétique, avec un protagoniste pleurnichard et des twists beaucoup trop prévisibles (l'une des révélations finales est quasiment annoncée à voix haute vers la moitié du jeu), seul le dernier chapitre sort le jeu de sa monotonie, et encore : alors que les trois-quarts du chapitre en question sont excellents, la toute fin vient absolument tout ruiner avec une succession de clichés et qui plus est des plutôt grosses incohérences.
Bref, une déception à laquelle je ne m'attendais pas.

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Si le concept est intéressant et les possibilités multiples, je n'ai jamais eu autant l'impression de perdre mon temps que sur ce jeu. Chaque tour semble durer une éternité tant la quantité de paramètres à gérer est grande.
Plus qu'un jeu ou une série, je crois que c'est le genre lui-même auquel je suis complètement fermé.

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J'aime les personnages, j'aime le concept, mais "l'interactivité" n'est que de la poudre aux yeux. Alors que les choix sont les éléments centraux de l'histoire, ils n'ont finalement qu'une influence minime sur le déroulement de celle-ci. Quoi que vous fassiez, vous aurez la même fin et les événements seront quasi-identiques, avec tout au plus 2-3 dialogues qui changent, malgré les multiples indications "X se souviendra de ça". Vous ne sauverez pas plus de monde, vous ne vous en sortirez pas mieux, que vous soyez un infect salopard ou un bisounours, vous continuerez sur votre ligne droite jusqu'à la fin.
Le jeu commence par la phrase "Les événements de l'histoire sont modifiés par vos choix", ceci est un honteux mensonge, soyez prévenus.

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Vous vous souvenez de A Link to the Past ? Ocarina of Time ? Wind Waker peut-être ? Et bien que pensez-vous de vomir sur la licence en vous offrant une aventure horriblement linéaire, à la direction artistique perdue entre deux mondes, à la pseudo-Navi plus chiante que son originale et où exploration est inexistante ? The Legend of Zelda : Straight Line World !

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Rayman a pris une drôle de direction en prenant un virage à 180° de ses prédécesseurs, tant ces derniers ne semblent pas avoir eu d'impact sur ce jeu. L'abandon de l'écriture futée de Hodlum Havoc est remplacée par au plus de l'humour cartoon simpliste, et j'ai eu du mal à retrouver la féérie de The Great Escape. J'ai en plus beaucoup de mal avec le nouveau design de Rayman et ses collègues, que je trouve beaucoup trop cartoonish et forcé, et j'ai toujours trouvé que son multijoueur ne tenait pas la face aux autres jeux de plateformes à plusieurs.

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J'ai l'impression que tout le jeu se base sur le gimmick du noir et blanc, sans vraiment apporter quelque chose de plus à côté. Les contrôles sont peu précis, menant à beaucoup de mort frustrantes, et les énigmes consistent plus à voir ce qui appartient à l'arrière-plan et à celui avec lequel on peut interagir qu'autre chose, faisant finalement peu appel à notre réflexion. le jeu a également du mal à vraiment émouvoir malgré des morts glauques vu qu'on a aucun attachement avec le personnage principal. Le fait de ne pas y avoir joué sur grand écran influence sûrement mon avis, mais ça m'a trop démystifié un jeu dont on m'avait fait tant de compliments.

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"Regardez, j'ai un gimmick intéressant !.. Quoi ? Vous attendiez quelque chose d'autre ?"

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"C'est pas comme avant !"
Plus sérieusement, changer le genre pour un jeu plus orienté aventure à l'opposé de l'aspect arcade de Starwing et plus encore de Lylat Wars et son scoring aurait pu marcher, mais j'ai plus eu l'impression de jouer à un sous-Zelda auquel on a vite fait copié les personnages de Starfox avec un doublage... mauvais et deux trois séances en Airwing insipides. à noter d'ailleurs que le choix de rajouter Starfox au jeu ne fut décidé qu'après coup durant le développement.

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J'aime le concept ainsi que la direction artistique, le roleplay est intéressant et bien foutu, mais que le level design me semble navrant. La plupart des missions se résume à des lignes droites avec combats dans des salles sans stratégie avant de continuer le chemin et lancer deux trois dialogues. Et Oh mon Dieu ce système de couverture : autant c'est bien animé et rend les combats plus intéressants (l'archétype du musclor qui court dans le camp adverse avec deux gatlings en main ne tiendra pas deux secondes), il est très mal exécuté. Combien de morts j'ai souffert rien qu'en tentant de me cacher derrière une caisse quelconque tandis que mon personnage préférait alors faire du surplace plutôt que de se protéger. Le fait de devoir courir et tourner en rond dans le vaisseau ou la Citadelle le tout sans fast-travel m'a également permis de bien traîner sur les allers-retours incessants.