Découvertes d'albums (depuis 2020)

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// 2020

Rencontre entre le métal et le progressif, Exorde, premier EP de Montagne, nous permet de plonger dans un univers aussi fascinant que prenant, avec une capacité à enchaîner, parfois durant une même chanson, des claques dans la gueule et des voyages dans des contrées musicales plus calmes.

Piaraq, ouvrant l'album, en est une parfaite synthèse, avant que On the Way to Laputa non sans nuance et avec sa superbe guitare, propose un récital plus agressif et dont les inspirations concordent avec l'hommage à Miyazaki. Deux premiers titres avec un fort accent progressif qui ouvrent parfaitement les hostilités, tandis que les trois derniers titres, à l'image du remarquable Dune, vont poursuivre sur cette même voie. Il y a une alchimie entre les instruments, de l'inspiration dans la création des chansons, des ponts souvent mémorables et une envie régulière de bouger la tête.

L'album est cohérent, s'écoute d'une traite avec une authenticité rafraîchissante à chaque passage d'un titre au suivant, et comme point fort l'atmosphère et le voyage dans un nouvel univers.

https://montagneoutdoor.bandcamp.com/album/exorde

Pour l'album d'une traite : https://www.youtube.com/watch?v=PcyA2VOVIdY

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// 2020

Finalement, le seul regret que l'on pourrait avoir avec Spring Birds serait sa trop courte durée en comparaison du premier EP mais qu'importe finalement, le voyage continue, les contrée musicales s'élargissent, grâce à une parfaite alchimie entre les musiciens et de la créativité dans les compositions, ainsi qu'une furieuse envie de bouger la tête, taper du pied voire de pogoter.

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// 2020

Avec Nino Ferrer & Leggs, Nino Ferrer propose un grand album, un sommet de rock français où diverses influences et sonorités vont venir se mêler à son univers, il nous y emmène avec mélodie, douceur ou poésie, et il y a une vraie osmose entre celui-ci et ses influences anglo-saxonnes et de rock progressif.

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// 2020

Nino and Radiah est un album inspiré, où l'auteur français continue ses expérimentation. Ici, le disque contient une surprenante mais réussie teinte soul, allant à merveille avec l'utilisation et les envolées d'orgues et de guitares, qui ne manquent pas, à l'image de la superbe Vomitation. Les bons morceaux s'enchaînent, à l'image des deux versions de Le Sud, en anglais et français, les deux étant très belles.

https://www.senscritique.com/album/Nino_and_Radiah/critique/220617778

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// 2020

Du grand Nino, une osmose entre tous les titres ainsi que les instruments, une émotion parcourant l'album et de l'inspiration un peu partout.
Il s'inscrit dans une veine rock, tout en continuant ses expérimentations, il y a une véritable atmosphère parcourant l'album, allant à merveille avec les envolées de sax, alors que les grands moments s'enchaînant, comme Moon et ses cuivres diaboliques, le jam Southern Feelling ou encore la mélancolie et douce conclusion Chanson pour Nathalie.

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// 2020

C'est rare que j'écoute des OST sans les images allant avec, mais celle-ci est tellement superbe. Il y a une forte mélancolie qui traverse tout l'album, nous renvoyant directement à des moments du film tant son utilisation par Leone est marquante.
L'orchestration est parfaite, c'est parfois très simple et tout le temps très juste, et beau.

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// 2020

C'est un album qui ne surprend pas vraiment, John Lee Hooker s'est déjà montré bien plus inspiré, et pourtant difficile de ne pas l'apprécier tant c'est un blues efficace, assez lourd et allant à merveille avec la voix de Hooker.
L'album est emmené par son plus gros hit, Boom Boom, chanson fantastique, mais beaucoup d'autres ne déméritent pas, à l'image de Drug Store Woman ou A New Leaf, deux blues qui fonctionnent parfaitement. On notera, tout le long de l'album, une parfaite utilisation des cuivres et du piano classique.

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// 2020

Album assez inégal, ce live à Wembley est surtout sauvé par une énergie folle et ce, dès le début, avec un démentiel Tie Your Mother Down. La suite contentera les fans de Queen mais sur la durée c'est plutôt inégal et le groupe a fait mieux. C'est notamment dû au choix des titres, on se serait bien passé des hits FM 80's du genre I Want to Break Free.
Heureusement, le groupe n'a jamais totalement perdu son inspiration, et il y a quand même bons nombres de moments mémorables, à l'image de Seven Seas of Rhys, une version acoustique et énervée de Tutti Frutti ou encore Crazy Little Thing Called Love.

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// 2020

Plus rock que blues, ce qui est toujours un peu dommage avec Paul.
Peu de chansons mémorables même si l'album se laisse facilement écouter.
Le guitariste a souvent été plus inspiré, tant dans les paroles que la musique, même si cela reste correct, et on retiendra quelques chansons par-ci par-là, comme Avant.

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// 2020

Ils auront été trop rares, mais quel plaisir et émotion !
Du rock / blues joué avec virtuosité, des titres mémorables, un ensemble cohérent, une alchimie entre les trois instruments et une énergie folle.
Les grands moments ne manquent pas, comme Livin' Alone ou les 10 minutes de Black Cat Moan.
Et bon Dieu, Jeff Beck !

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// 2020

Merci El Grande OG !

Rock typique du début des années 2000, légèrement inégal mais de la qualité, c'est calme, bien ficelé et assez éloigné de ses travaux avec les Red Hot.

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// 2020

Merci El Grande OG !

Album planant, dans une veine plutôt rock avec des touches plus métal, proche du concept album.

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// 2020

Première écoute sans les images allant avec.

Une bande originale teintée d'émotion et surtout de mélancolie, c'est beau et authentique, on a l'impression de voyager dans un passé fantasmé, et c'est tout simplement superbe, à l'image du film.
Nino Rota orchestre tout cela avec brio, les cuivres se mêlent magnifiquement aux pianos, et les teintes jazzy se mêlent avec délicatesse à des mélodies nostalgiques, qu'elles soient rapides ou lentes.

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// 2020

Une magnifique et douce partition, des envolées lyriques et une invitation à voyager.
Fantastique.

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// 2020

Du rock progressif évasif, très axé sur le synthétiseur, avec quelques superbes moments et des mélodies vraiment prenantes.

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// 2020

Un Genesis progressif, nous invitant dans son univers entre audace, excès, théâtralité, et les quelques touches qui sonnent moins bien son facilement oubliables.

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// 2020

7 / 10 lors de l'écoute seule, 9 / 10 si on prend en compte son utilisation par Michael Mann dans le film.
Musique d'ambiance parfaite, parfois intense, avec beaucoup de synthé et vraiment l'impression d'entrer dans une atmosphère particulière.

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// 2020

Blues-rock roots et trouvant ses racines dans la culture populaire US, G. Love & Special Sauce inclut parfois un ton hip hop dans ses ingrédients, et ce curieux mélange fonctionne bien.
On est en terrain connu musicalement parlant, ce qui ne jamais de mal, et l'originalité va surtout venir du chant, et l'alchimie fonctionne bien, le groupe ne cédant pas non plus à la facilité.

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// 2020

Je ne connais pas spécialement The Stone Roses, et cet album, leur plus réputé, je n'ai pas spécialement envie d'aller plus loin.

Si cette pop anglaise se révèle parfois sympathique, elle est plus souvent ennuyante, répétitif avec une recherche d'effets particuliers qui ne fonctionne pas. Certains morceaux sont tout de même réussis et même inventifs, mais ils sont peu présents. Autour de ceux-ci, il y en a surtout plusieurs qui répètent une formule un peu molle, trop axée sur le synthétique et un peu naise.

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// 2020

Du folk sympathique et un album dominé par la chanson American Pie, belle et longue ode à la musique.

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// 2020

Une B.O. très inégale, qui colle parfaitement à la mise en scène de Paul Thomas Anderson mais qui perd de son charme une fois écoutée sans les images. Quelques titres phares, noyés au milieu de chansons anecdotiques.

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// 2020

C'est un Lynyrd Skynyrd toujours teigneux mais fatigué par le rythme difficilement soutenable des tournées et de la vie sur la route qui livre Nuthin’ Fancy, un remarquable troisième album. Ils nous invitent pour un authentique voyage dans le Sud des États-Unis, avec des hymnes inoubliables oscillant entre rock, blues et boogie, Ronnie Van Zant sachant toujours se mettre à hauteur d'Homme pour raconter ses histoires tandis qu'Allen Collins et les autres sont toujours inspirés et en osmose.

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// 2020

Un album sympathique mais inégal, c'est dommage tant quelques belles chansons côtoient des titres très anecdotiques. Cette country revisitée fonctionne plutôt bien même si l'aspect trop moderne lui fait perdre, parfois, un peu de son charme.

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// 2020

Cet album mineur des Kinks demeure tout de même une petite surprise tant il n'a pas spécialement une bonne réputation. Il y a, dans l'ensemble, pas forcément de mauvais titres dans Schoolboys in Disgrace, l'album s'écoute sans fausse note, et il y a de bons moments, mais ce n'est jamais, à une exception, mémorable.
L'exception, c'est l'ambitieux Education, une chanson remarquable, mais c'est tout, le reste est oublié une fois écouté, et c'est toujours dommage lorsqu'on parle comme ça des Kinks

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// 2020

Compilation retraçant des inédits de Rory Gallagher durant ses moments les plus bluesy.
Il y a du live et du studio, et c'est juste exceptionnel, jouant comme rarement et tous les morceaux choisis témoignent de ses inspirations et de sa technique magique.

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// 2020

Jamais vraiment en panne d'inspiration, le Boss propose un double album avec Letter To You, évoquant, avec une pointe de nostalgie, l'Amérique rurale, la politique et le chemin de la vie.
Avec simplicité, il parvient à se renouveler sans trahir son style, offrant un album cohérent, avec des textes écrits à différentes époques et toujours passionnants à déchiffrer. Le son est fidèle à ce qu'il fait depuis ses débuts, son E Street Band est à la hauteur et il parvient à livrer un album homogène, sans réelle fausse note.
Il y a même quelques belles pépites, comme la superbe House of a Thousand Guitars et sa inoubliable partition au piano ou la mélancolique If I Was the Priest.
Bref, Bruce est en forme, et c'est un immense plaisir !

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// 2020

Du très très bon hard / blues / sudiste, ZZ Top n'est pas encore la machine à tube des années 1980, il y a encore un sentiment d'authenticité dans cet album qui sent bon le Sud des USA, le rock'n roll, les bars et les bastons.

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// 2020

Je ne connais pas très bien Alice in Chains (juste l'album éponyme) et avec Dirt il nous emmène dans un univers très sombre, tant musicalement que dans les textes.
L'album est lourd, assez lent et grave, jouant avant tout un métal que l'on pourrait presque considérer comme conceptuel ici. Bizarrement, on retrouve souvent des refrains accrocheurs qui ne collent pas toujours au style proposé. Malgré ça, ils sont inspirés, notamment dans les riffs et l'alchimie entre la voix et les musiciens derrière. En plus, il y a souvent des bonnes idées par-ci par-là, dans l'utilisation des chœurs (voir Rooster) ou l'utilisation des guitares par dessus les riffs (Them Bones surtout !).
Là où Alice in Chains accentue l'atmosphère pesante, c'est avec des paroles qui sont à l'image des compositions.
Feu Layne Staley y évoque la souffrance principalement, le mal-être ou l'errance de drogué (Angry Chair). Cette osmose grave se retrouve parfaitement dans Down in a hole, représentant les rares moments acoustiques de l'album, des paroles touchantes pour un ensemble émouvant.

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// 2020

Il s'en est passé des choses pour AC/DC depuis la sortie du bon Rock or Bust en 2014, entre la mort de Malcolm, les problèmes auditifs de B. Johnson et judiciaire de P. Rudd, on a même eu droit, à un moment, à un improbable Axl Rose comme chanteur intérimaire.

Bref, les voir de retour est déjà une victoire en soi.

Finalement, Angus se retrouve entouré de Brian Johnson, Phil Rudd, et Cliff Williams lorsqu'ils entament l'écriture de Power Up, et le guitariste nous révélait que la majorité des compositions viennent d'idées de Malcolm qui n'avaient pas été utilisées, principalement à l'époque Black Ice.
La formule est connue, ce n'est pas un problème avec AC / DC et Power Up se trouve dans la continuité du groupe depuis Black Ice inclut.
C'est plutôt réussi, jamais vraiment désagréable mais il manque tout de même ce petit quelques choses qui fait les meilleurs albums du groupe depuis la fin de l'ère de Bon Scott (avant, c'est inatteignable et trop différent), cette inventivité supplémentaire qui lui permet soit de mieux sortir des sentiers battus, soit de sublimer leurs hymnes.

Ici, c'est sur le premier point que le bat blesse. Certaines chansons calibrés en deviennent presque trop vite oubliables, il n'y a pas toujours ce petit surplus d'âme qui donnent envie de bouger la tête dans tous les sens (enfin, on la bouge quand même !).
C'est plutôt lorsqu'ils tentent de nouvelles choses que Power Up se montre à la hauteur du groupe. On retiendra notamment l'étrange Demon Fire qui renvoie à l'illustre Whole Lotta Rosie, la conclusion Code Red avec un superbe solo d'Angus ou Wild Réputation avec son superbe tempo lent où l'on ressent toute la maîtrise musicale du groupe. (rythmique implacable, le chant de Johnson n'a pas changé d'un pouce depuis 30 ans et Angus demeure un formidable soliste).

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// 2020

Fleetwood Mac entre deux eaux, avant la pop FM façon Rumours et après les géniales premières années de Peter Green.
Ce n'est pas toujours cohérent, surtout qu'il y a multiplication des compositeurs, mais malgré ça l'album demeure réussi. Il n'y a pas vraiment de fausses notes, on ressent parfois les origines blues du groupe (la géniale (I’m a) Road Runner) ainsi qu'une évolution en douceur vers un rock un peu plus calme, mais tout de même de qualités.
Surtout, le groupe multiplie les influences et les atmosphères, tantôt romantique (Remember Me) d'autres fois plus jazzy voire assez folk.
Ce n'est pas la qualité des premiers albums du groupe, mais ça reste mieux que ce qu'ils feront ensuite, et Penguin dégage une vraie sympathie, un album étrange mais réussi.