deux mille vingt

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Un des films les plus attendus de l'année mais malheureusement je ne suis jamais rentré dedans
L'idée de faire plusieurs plans séquences pour composer ce film est un défi technique et artistique de taille. Défi technique très réussi, mais pour moi, l'histoire en pâti.
J'ai pu voir dans des interviews que Sam Mendes a eu l'idée de ce film tout d'abord en pensant à un film en plan séquence. Tout le processus créatif du film a été construit sur cette idée, l'histoire n'est qu'un prétexte pour ce défi technique.
Et du coup, tout m'a semblé totalement faux, tout est restreint par ces plans séquences. On sent trop la caméra bouger, on sent trop que tout est réglé comme du papier musique, ce qui laisse peu de place pour les émotions, le développement des personnages et mon ressenti en tant que spectateur.
Autre chose qui m'a gêné, les Allemands ne sont caractérisés que par leurs barbaries et leurs inhumanités. Notamment dans la scène de l'avion où les bons soldats britanniques, pleins de bons sentiments, sauvent un soldat allemand des flammes, pour qu'il se retourne contre eux directement après. C'est dommage, un beau message aurait pu être passé en montrant l'humanité des deux côtés et ne pas être manichéen.
Points positifs que j'ai retenu quand même: la beauté des décors, le travail d'organisation MONSTRE qui a été mis en place par toute l'équipe technique, respect à eux; j'ai apprécié la prestation des acteurs et la scène avec la française est le moment qui m'a le plus touché du film.

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Vraie claque pour moi, tout me touche dans ce film
Un personnage qui essaye de trouver sa place dans une société qui le rejette, me parle directement, c'est une thématique qui m'intéresse énormément, on peut faire un parallèle avec certains livres de James Baldwin dans ce sujet
ça fait plaisir de voir un film turc aussi bien mis en avant comme l'avait pu l'être ''Mustang'', et ces deux films sont assez proches dans leurs propos. Une jeunesse libre, libérée, qui s'évade de tous les codes établis par la société vieillissante. Il s'agit aussi d'un film très féministe et ça fait toujours plaisir à voir.
Mention spéciale à Damla Sönmez qui crève l'écran et cette fin parfaite pour moi <3

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deuxième visionnage dans le cadre du festival Télérama et toujours aussi important. Suivi d'une rencontre avec l'association ''Tous pour la Syrie'', tout ça donne de la motivation pour changer le monde et travailler pour que le futur devienne comme on le souhaite.

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Une rencontre avec Philippe Lioret a eu lieu à la fin de la projection du film et m'a bien fait apprécier le film.
Je n'étais pas totalement convaincu par le film, même si j'en trouvais beaucoup de qualités, mais voir Philippe Lioret parler de son film avec une si grande gentillesse et une telle passion m'a fait gardé un très bon souvenir de ce film. On peut voir toutes les bonnes intentions qu'il a mis dans le film et il s'adresse à une partie de la génération, ce qui me touche perso.
Mention spéciale à Kad Merad, très touchant et qui tente autre chose, et à Aissa Maïga que je découvre avec ce film.

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deuxième visionnage et je trouve ce film toujours aussi réussi: c'est un film où je n'arrive pas à trouver de défauts dans tous les domaines qui le composent: acteurs, mise en scène et la signification des idées de réalisation, son propos, son histoire et ses personnages, sa technique et notamment sa photographie...
Mais bizarrement, ce deuxième visionnage ne m'a permis que de me rappeler à quel point le film est réussi mais il ne m'a pas apporté plus de choses: pas de deuxième lecture du film, pas d'élément que j'avais pu oublier ou louper, pas plus d'émotion... C'est peut être ici qu'on voit toute la maîtrise de Bong Joon-ho qui nous permet de tout voir, de tout ressentir, de tout comprendre au premier visionnage
c'est surement pour ça que je ne reverrais pas ce film avant quelques années, le temps de l'oublier et de le ré-apprécier encore une fois

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Après la claque que m'avait mit ''Ida'' de ce même réalisateur, que j'avais adoré comme rarement j'avais adoré un film, j'étais très hypé par ce Cold War et j'ai pas été déçu.
Avec son 4/3 et son noir et blanc toujours aussi beau, avec ses contrastes extrêmement bien travaillés, Cold War est déjà au niveau de l'image, magnifique. Cette histoire d'amour impossible qui se déroule sur plusieurs décennies, sur plusieurs pays est très intéressante car elle montre en même temps la complexité de l'époque de la guerre froide au niveau politique mais aussi des personnes vivant dans cette époque, caractérisé dans le film par le personnage de Zula, qui ne veut pas vivre dans une société qui ne lui correspond pas mais qui ne peut pas vivre en dehors de la Pologne qu'elle aime de tout son coeur.
On retrouve ici une thématique qui revient souvent dans le cinéma polonais et notamment chez son plus célèbre réalisateur Kieslowski: un amour inconditionnelle pour la Pologne malgré ses problèmes flagrants dans sa société et dans sa politique.
Les personnages se perdent et se retrouvent sans cesse dans ce film, cela m'a fait penser à un conte mais je ne m'attendais pas à une fin type conte non plus. Le jeu de séduction entre les deux personnages est magnifiquement montré grâce aux regards: on peut noter ici la scène de danse, qui est définitivement ma scène préférée du film. Pawlikovski a ce don pour intensifier les regards et pour nous faire tout comprendre grâce à ce même regard: c'est peut être ici une preuve qu'il est un grand cinéaste.
Mais malgré tout, ce film m'a moins touché que Ida, ces ellipses temporelles trop nombreuses et surtout trop rapides à mon goût, ne permet pas une construction totale des personnages et m'a empêché de totalement être touché par leur histoire (c'est là que Ida m'avait eu, il prenait plus le temps et on se sentait plus proche du personnage d'Ida).
Mais, c'est du chipotage, Cold War est un très grand film, une grande oeuvre et Pawel Pawlikovski est un cinéaste que j'apprécie de plus en plus comme le cinéma polonais en général.

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3ème film de Céline Sciamma que je vois, et mon amour, mon admiration envers ces films et son talent ne font que s'intensifier
Le sujet des banlieues et de ces jeunes qui ne voient pas d'issue autre que rester dans cet endroit est un sujet encore d'actualité malheureusement, tant le problème n'intéresse pas les institutions et les gouvernements qui se suivent. le thème est d'ailleurs en ce moment représenté par ''les misérables'' de Ladj Ly. malgré leur thème assez semblable, les films ne se ressemblent que très peu.
nous retrouvons dans ''bande de filles'' toute la sensibilité, la subtilité des films de Sciamma. Des personnages très bien construits avec leurs qualités et leurs défauts, qui ne sont pas manichéens. Karidja Touré, que j'appréciais déjà énormément avant ce film, m'a vraiment impressionné (surtout dans la deuxième partie du film) malgré son texte parfois trop récité notamment au début. Ce film ressemble vraiment beaucoup à ''Naissance des pieuvres'', par ces personnages perdus, et son thème assez semblable de trouver sa place et de se trouver sans même.
et bordel, ça fait du bien de voir autant de diversité dans le cinéma

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Ce film est vraiment ce genre de film qui sorte de nulle part dans le cinéma français. Un film de zombies, mais qui n'est pas du tout un film d'horreur, ni même d'épouvante est un cas inédit pour moi. Cette approche du film m'a tout de suite touché, les zombies ne sont quasiment qu'un prétexte pour parler de l'Homme et de la condition humaine. Comment réagirait-on de manière réel, en tant qu'humain du 21ème siècle, habitué à son confort et un mouvement sans cesse?
Son rythme lent et sa poésie vont sûrement en faire sortir plus d'un, ce qui explique pourquoi il est aussi peu connu mais ce film vaut vraiment le coup d'oeil pour le concept et tout ce qu'il raconte. Vrai coup de coeur pour moi, j'ai été impressionné par le sound design, qui immerge totalement, en nous situant dans l'espace de cet immeuble, ce qui accentue le huit clos et le rapprochement avec le personnage. Le personnage de Denis Lavant, Alfred, est vraiment une super idée, qu'est ce qui différencie au fond ce zombie et l'homme qui l'observe?
Ce film m'a fait vraiment réfléchir et cette mise en scène m'a beaucoup touché, les acteurs sont vraiment impressionnants, une très bonne surprise

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que dire qui n'a pas été déjà dit?
Muholland Drive est ce genre de film qui vous poursuit des semaines après le visionnage, qui nous fait se coller au siège
C'était une séance hors du temps, un retour à la réalité brutale par la suite, Muholland Drive est un grand film, qui trouvera écho dans ceux qui arrive à rentrer dedans

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documentaire important dans le contexte de la libération de la parole féminine que nous vivons enfin

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documentaire très intéressant qui m'a fait me poser beaucoup de questions sur ces métiers à part entière, qu'on essaye de diaboliser et d'abolir
à voir pour avoir un avis des vrai.e.s personnes étant travailleu(r)ses du sexe, voix trop peu souvent mise en avant mais qui mérite tout autant de considération
rencontre à la fin avec Jean-Michel Carré et des associations féministes

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film culte du cinéma d'horreur et du slasher, je m'attendais à un film du niveau de Halloween ou de Freddy
eh bah quelle déception, il n'en est rien. Mais ce film reste quand même intéressant car il permet de voir l'introduction des clichés du film d'horreur/slasher que l'on connait tous. En effet, ce film nous présente des personnages au caractère unique, des coquilles vides, qui ne sont ici qu'un prétexte pour les meurtres qu'ils vont subir. Ce contexte permet de s'attacher plus au meurtrier et l'utilisation ici de la caméra subjective nous introduit directement dans la tête du meurtrier, ce qui est assez perturbant. Il s'agit ici que d'un des seuls éléments perturbants du film: bien que la montée en tension des meurtres marche bien au début, elle s'essouffle très rapidement, les meurtres étant vraiment peu marquants et surtout car la mécanique se répète ensuite inlassablement. Heureusement, certains maquillages sont plutôt réussis, mais certains prêtent plus à sourire qu'autre chose.
On sent énormément l'inspiration de Halloween, rien que par le personnage principal de Alice, rappelant TRÈS fortement celui de Jamie Lee Curtis et si on connaît bien le film de Carpenter, on comprend très rapidement l'issue des personnages et enlève donc tout suspens
Mais malgré tous ces défauts, ce film reste quand même culte juste pour le personnage de Jason qu'il introduit (même si on le voit pas du tout dans ce film, ce qui m'a bien déçu) mais c'est bien le seul point marquant de ce film
Ce film fait plus peur par sa morale puritaine, contre la jeunesse décadente, que par ses effets, et ses meurtres
(la vf est catastrophique)

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alors là, j'ai rarement ressenti autant d'épouvante, de stress, et d'émotions mélangées que dans ce film, je crois que cela n'était plus arrivé depuis Climax et pourtant Ghostland je ne l'ai pas vu au ciné, c'est dire
pour moi, Ghostland est une réussite totale, aussi bien au niveau technique que artistique
après Martyrs, le cinéma de Pascal Laughier sait me chambouler, et c'est vraiment plaisant quand c'est fait de cette manière

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bon je vais parler des films d'Ari Aster ici
les deux films m'ont fait le même ressenti, un prologue qui donne envie, l'atmosphère est très bien mis en place, des intrigues bien introduites mais c'est après que ça se complique pour moi. Je trouve que les intrigues sont abordées juste mais elles ne vont jamais au bout ou elles y arrivent de manière beaucoup trop rapide, sans une réelle préparation dans les deux films. Le dénouement semble arriver à chaque fois un peu de nulle part, c'est le cas dans hérédité avec cette ce dernier acte, ainsi que dans midsommar avec la Reine de Mai.
Je reconnais la très grande qualité de ces films, des idées mises en place, des thèmes abordées, et des idées de réalisation et de mise en scène. Mais si les films ne vont jamais assez au bout pour moi. On n'insiste pas assez sur le côté horrifique ou le côté bizarre que veut mettre en place Ari Aster. C'est bien dommage car les films sont très bons mais passe à un poil (pubien) d'être extraordinaires, et de me toucher totalement.
J'ai aussi un problème avec l'envie d'Ari Aster de tout styliser et de tout vouloir contrôler au niveau réal, il manque l'aspect spontané que j'aime ressentir dans les films.
Je suis très déçu de pas aimer ces films comme j'aurais aimé les apprécier.