En 2017, j'empoche de la péloche.

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---JANVIER---

Propret et longuet, mais pas dénué d'intérêt de par sa valeur historique. Vu en VF remastérisée.

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J'ai vu l'interprétation de Debbache sur le fait que les aliens n'attaquent à aucun moment la famille de Mel Gibson et que le film dénonce possiblement les dérives des valeurs morales jusqu'au boutistes mais ça ne justifie en rien d'en faire un mauvais film. Le scénario est à la limite du ridicule malgré cette solide interprétation et les seules scènes réussies sont du domaine de la tension avec notamment cette séquence dans le champ où on entrevoit pour la première fois l'alien. Gros raté.

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Documentaire un peu fainéant où Herzog, en dépit de souligner l'égocentrisme de Kinski, en fait lui aussi preuve à de nombreuses reprises mais rendu intéressant voire passionnant par moment tant le documentaire regorge d'anecdotes et de coups d'éclat de cet acteur et homme haut en couleurs. Il a également le mérite de rendre des scènes encore plus mythiques, et d'expliciter la réflexion de Kinski face à chacun de ses rôles. Les documentaires sur l'intérieur du cinéma, encore plus quand il est relativement extérieur à l'industrie à l'image du cinéma d'Herzog, ont à mes yeux pas mal d'attrait et celui-ci n'en manque pas.

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Petite claque que ce film qui distille une ambiance assez étrange tout au long de son histoire qui se démarque par sa simplicité mais occasionne des scènes d'une profondeur émotionnelle rare ou d'un malsain difficilement soutenable. La réussite du film tient principalement au fait qu'on arrive dans cette histoire comme le personnage de Burt Lancaster chez les premiers amis qu'il visite ; on ne le connaît pas et les rencontres que vont engendrer la descente du quartier nous présenteront ce fameux "Swimmer", ô combien complexe et interprété de main de maître. On en ressort avec la certitude d'avoir côtoyé des personnages écrits avec précision et une virulente et implicite critique de la haute société américaine.

Grosse recommandation !

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Revu, -1 moins la reco qui était de toute façon incohérente. Je ne saurais argumenter sur cette baisse de note, le fait est que le film ne m'a pas saisi comme la première fois, l'affaire m'a finalement laissé un peu froid même si les dialogues percutent toujours et maintiennent une attention constante.

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Revu et note inchangée mais c'est pas mal de la folie ce film. Y a des séquences en montage alterné qui sont juste magnifiques où toutes les transitions prennent du sens et renforcent la tension qui est vraiment présente tout au long du film. Je pense que c'est la répétition des situations et la durée un peu trop étendue du film qui ne me font pas monter plus haut mais une claque par deux fois et une grosse recommandation.

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On peut se poser la question de la représentation de personnages aussi abjects que ceux que contient Happiness. Puis, finalement, il est assez aisé de remarquer à quel point une majorité de films enjolivent à l'excès leurs personnages tout en les rendant complètement unilatéraux et à quel point un nombre réduit de films osent offrir un résultat aussi acide que ce film. Les premières scènes peuvent faire sourire mais celui-ci laisse bien vite place à la plus grande des gênes puis au dégoût à peu près total de l'humanité. Happiness n'est pas à regarder en tout temps mais je pense qu'il est à regarder quand même de nombreuses fois, comme une piqûre de rappel salvatrice. Puis, à la fin, on sourit à nouveau.

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Bulle de bonheur et de beauté

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Coquille vide

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revu, +1