FeRnAnDo PeSSoA en PeRsOnnE

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* Pour aborder la poésie de deux hétéronymes de Fernando Pessoa : Alberto Caeiro et Alvaro de Campos.
Né à Lisbonne en 1888, Fernando Pessoa y mène l'existence obscure d'employé de bureau. Mais le 8 mars 1914, ce poète idéaliste introverti voit surgir en lui son double antithétique, le maître "païen" Alberto Caeiro, suivi de deux disciples : Ricardo Reis, stoïcien épicurien, et Álvaro de Campos, sensationniste extraverti. Jusqu’à sa mort en 1935, il entasse ses manuscrits dans une malle.

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* Recueil des poèmes les plus célèbres de Pessoa, sous l'hétéronyme d'Alvaro de Campos : les grandes odes (Ode triomphale, Ode maritime, Salut à Walt Whitman...), Passage des heures, Bureau de tabac...

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* Journal intime de Bernardo Soares, employé anonyme et sans histoire de Lisbonne. Ce Conquistador en chambre révèle l'ampleur de son monde intérieur sous le signe de l'intranquillité. Analyses psychologiques interminables, hypersensibilité, dédoublement de personnalité, distanciation extrême du regard...

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* Les poèmes d'Alberto Caeiro et de Ricardo Reis sont au cœur de l'œuvre de Fernando Pessoa. Ces deux hétéronymes incarnent l'idéal d'une vie authentiquement "païenne", accordée au réel, refusant le mysticisme. Caeiro est le poète du regard objectif, de l'existence brute des choses : ses vers sont volontairement prosaïques. Reis, épicurien stoïcien, est le poète de l'instant fugitif et du destin inexorable.
Cette édition rassemble tous les poèmes païens de Pessoa, dont certains ont été retrouvés plus de cinquante ans après sa mort.

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* Anthologie remarquable de textes de Fernando Pessoa.
Imaginons que dans les années 1910-1920, Valéry, Cocteau, Cendrars, Apollinaire et Larbaud aient été un seul et même homme, caché sous plusieurs "masques" : on aura une idée de l'extraordinaire aventure vécue à la même époque au Portugal par Fernando Pessoa. il a écrit à lui seul les œuvres d'au moins cinq écrivains de génie, aussi différents les uns des autres que s'ils avaient tous réellement existé : Alberto Caeiro, Ricardo Reis, Alvaro de Campos, Bernardo Soares et , bien entendu, Fernando Pessoa, "lui-même". Mais on aurait tort de vouloir réduire cette expérience poétique à un cas de dédoublement de la personnalité ou à une mystification, même s'il est vrai que Pessoa a souffert de névrose et qu'il aimait les farces. Son génie créateur ne vient pas de son aptitude à diversifier son moi, mais bien plutôt de la profonde unité que cela lui a permit de retrouver. Sa singulière grandeur est d'avoir atteint, par l'invention poétique, un état supérieur de la conscience capable d'embrasser d'un seul regard plusieurs vérités contradictoires, qui sont les faces différentes d'une même vérité fondamentale inaccessible à la raison. Sa vie a été une quête incessante, à la fois héroïque et lucide, douloureuse et enjouée, du sens ultime de l'existence humaine.

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* "Aujourd'hui je suis partagé entre la loyauté que je dois
Au Tabac d'en face, choses réelle au-dehors,
Et à cette sensation que tout est rêve, chose réelle au-dedans".
« Je ne suis rien Jamais je ne serai rien. Je ne puis vouloir être rien. Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde. Fenêtres de ma chambre, de ma chambre dans la fourmilière humaine unité ignorée (et si l'on savait ce qu'elle est, que saurait-on de plus ?), vous donnez sur le mystère d'une rue au va-et-vient continuel, sur une rue inaccessible à toutes les pensées, réelle, impossiblement réelle, précise, inconnaissablement précise, avec le mystère des choses enfoui sous les pierres et les êtres, avec la mort qui parsème les murs de moisissure et de cheveux blancs les humains, avec le destin qui conduit la guimbarde de tout sur la route de rien. »

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* Le poème le plus célèbre de Fernando Pessoa. Une sorte d'épopée masochiste et féroce de la conscience d'Alvaro de Campos, ingénieur et poète sensationniste.

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* Pour aborder la poésie de deux hétéronymes de Fernando Pessoa : Alberto Caeiro et Alvaro de Campos. Le gardeur de troupeaux est l’œuvre majeure d’Alberto Caeiro, le maître naturaliste des hétéronymes inventés par Fernando Pessoa. Berger imaginaire qui mène le troupeau de ses idées, homme sans grande éducation, ce n’est pas un intellectuel raffiné. Sa poésie est simple et directe, il est le poète des sens, du monde et de la nature, pas de la pensée.

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* Petite anthologie pertinente de citations riches et révélatrices, tirées de l'œuvre de Fernando Pessoa et choisies par Rémy Hourcade. Certains voudront l'apprendre par cœur ! Ce vagabondage textuel à travers l'œuvre de Pessoa voudrait présenter le portrait d'un homme extraordinaire et banal, loin de tout ordinaire.
Une préface d'Octavo Paz (Un inconnu de lui-même) présente Fernando Pessoa et ses hétéronymes.
"La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas."

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* Paru en 1922, c'est un dialogue entre un banquier qui se proclame anarchiste et l'un de ses voisins de table, très dubitatif...
Le banquier prône la révolution contre la société bourgeoise avec une mauvaise foi cynique et de nombreux paradoxes.
Ce pamphlet attaque les profiteurs du système qui jouent les révolutionnaires ainsi que la bourgeoisie et ses tares.

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* Préface très intéressante dans ce premier volume des œuvres chez Christian Bourgois. Le recueil regroupe la plupart des poèmes de Pessoa lui-même (comme orthonyme). Le Cancioneiro rassemble à la plupart des poèmes élégiaques de l’auteur, entre effusion sentimentale, conscience de soi et lyrisme critique.

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* Lettres de Fernando Pessoa à Ophélia Queiroz. Timide et chaste, Fernando est un tendre tiraillé entre la fantaisie et la jalousie. Mais cet amour perturbe trop son existence. Dépressif, il y met fin en moins d'un an.

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* Pour comprendre la singularité de Fernando Pessoa comme écrivain aux multiples personnalités.

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* Essais d'analyse littéraire.

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* Recueil de textes publiés dans les journaux de 1912 à 1919. Pessoa y soutient "le contradictoire comme thérapeutique de libération". Selon lui, "une créature de nerfs modernes, d'intelligence sans niveaux et de sensibilité éraillée à l'obligation cérébrale de changer d'opinion et de certitude plusieurs fois dans la même journée".