Mon année 2024 en Films (liste plus ou moins commentée)

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⏬ Janvier ⏬

Revu le 2 janvier.

Comme toujours avec Dupieux, ça ne dure à peine que plus d'une heure, et comme toujours avec Dupieux, j'ai été pris dans le film du début à la fin. Depuis le temps qu'il parle de « prise d'otage » en interview…
Outre le désormais immense Raphaël Quenard, qui incarne donc Yannick, et dont le long a été écrit spécifiquement pour lui, Yannick nous présente tour à tour des acteurs tous aussi bons les uns que les autres : Blanche Gardin (que l'on pouvait déjà voir dans Fumer fait tousser), Pio Marmaï (que j'apprécie rien que pour une certaine de ses phrases, prononcé en 2021, évoquant Macron)… même les acteurs plus secondaires, comme Jean-Paul Solal, « l'homme qui s'énerve », se révèlent être très bons.

Un film sur les critiques (Jean-Pierre Herlant aurait pu apparaître dedans), sur nous !… et donc moi (je plaisante, je sais pertinemment que personne ne va me lire). Un film sur les critiques donc, mais aussi sur la création, sur l'exhortation à « faire mieux ». Bien que je voie aussi dans Yannick (le film) un propos sur le cinéma, un rapport au cynisme, à la « merde marvelisante » qu'on nous vend aujourd'hui, Yannick (le personnage) étant l'homme qui vient de nulle part, qui écrit une œuvre, certes maladroite, mais sincère. Un long-métrage tout aussi absurde qu'intelligent en somme.

Yannick a été tourné en seulement 6 jours… en secret… avec un faible budget (1 million d'euros)… et pourtant c'est le plus grand succès de Quentin Dupieux dans les salles françaises si j'en crois l'onglet Box Office d'AlloCiné (je n'ai peut-être pas choisi la meilleure source c'est vrai). Peut-être que Dupieux devrait nous réserver ce genre de surprise plus souvent… bon après ce ne seraient plus des surprises du coup.
Probablement dans mon top 3 du réalisateur avec Steak et Réalité.

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Vu le 6 janvier.

Outre les élogieuses critiques du film, c'est la présence d'un certain Raphaël Quenard qui m'a motivé à voir ce troisième long-métrage de Jeanne Herry… pas de chance pour moi, il n'apparait que durant deux scènes, la première fois de dos.
Concernant le film en lui-même, je l'ai vraiment trouvé bon. On sent que la réalisatrice s'est intéressé à son sujet, à la justice restaurative (et ça se confirme si on lit le dossier de presse), qu'elle a passé du temps afin d'accoucher d'un film qui se rapprocherait le plus possible de la réalité… en fait, Je verrai toujours vos visages serait presque même un peu trop… didactique. On sent qu'il y a une volonté de bien faire, trop même, au point où la réalisatrice s'est sentie obligé d'expliquer, de s'attarder, sur certains événements qu'on aurait très bien pu comprendre par nous-mêmes.
Au niveau de la réalisation, c'est filmé comme un “film français” : pas de plans marquants, pas de plans moches non plus… bref, c'est très classique, il n'y a pas de grande surprise… si ce n'est la première scène du film, une sorte de mise en scène dans la mise en scène.
Sans surprise, les acteurs sont quant à eux tous très bons. Jeanne Herry est le genre de réalisatrice à écrire pour ses comédiens (en l'occurrence Miou-Miou, Gilles Lellouche, Leïla Bekhti, Jean-Pierre Darroussin…), et forcément ça se ressent quand on est devant le film.
Les autres films de la réalisatrice (Elle l'adore ; Pupille…) ne m'avaient pas intéressé pour le moment… m'étonnerait pas que je zieute dessus cette année.

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Vu le 7 janvier.

Je vais être franc, je ne suis pas un grand fan des Monty Python. Non pas que je ne les trouve pas drôles, loin de là (leur sketch du perroquet est IN-CRI-TI-CABLE !), mais il y a très souvent un petit truc qui manque pour que ça fonctionne chez moi. En l'occurrence, dans ce Sens de la vie, je vois où est le problème, il y a un problème au niveau du rythme, que ce soit celui des blagues ou des sketchs en eux-mêmes : ça tire toujours trop en longueur. Je n'exclue pas le fait d'être (au moins en partie) fautif, mon cerveau s'étant probablement fait bouffer, comme celui de tout le monde, par les réseaux sociaux : trouvant toujours tout un peu ennuyeux et recherchant en continu son petit shot de dopamine. Surtout qu'en plus de ça, The Meaning of Life est réputé comme étant leur long-métrage le moins accessible. Bref, en tous cas, il y a toujours ce « petit délai » qui fait que je me sens exclu, du moins partiellement, de leurs sketchs.

S'il y a bien un point sur lequel le film est introllable par contre, point qui est la plus grande force des Monty Python selon mon avis de profane, c'est sur l'inventivité, l'ingéniosité de leurs sketchs. Le film enchaîne les idées de génie : le cours d'éducation sexuel, les passages avec l'armée, le fait de commander des sujets de conversation au restaurant… le meilleur sketch du film reste sans nul doute la chanson Every Sperm Is Sacred, inutile d'en dire plus à ce sujet je crois…
Autant j'aurais tendance à placer Every Sperm is Sacred comme meilleur sketch du film, autant l'introduction, sans trop de surprise réalisée par un Terry Gilliam déjà très anticapitaliste et très ambitieux (à la base cette séquence d'introduction ne devait durer que quelques minutes) est celle que j'ai trouvée la plus réussie tant l'enchainement des gags fonctionne le mieux et tant elle arrive à se révéler encore plus inventive que les autres parties du film.

Malheureusement, et ç'a même été confirmé par les Monty Python directement, on retrouve un peu trop ce côté « succession de sketchs » : le film aurait très bien pu être diffusé à la télévision, avec une sorte de fil rouge, que ça n'aurait pas changé le contenu de 90% des sketchs. L'autre problème étant que les sketchs n'ont pas tous le même ton : certains étant très noirs, d'autres beaucoup plus absurdes.

En tous cas, ça m'a donné envie de voir encore plus de sketchs et films des Monty Python.

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Revu le 9 janvier.

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Revu le 9 janvier.

J'aime les films joyeux qui me donne envie de faire exactement la même chose que le personnage principal à 01:41… mais dans le sens de la longueur bien évidement.
Sans aucun doute le meilleur Dolan.

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Vu le 14 janvier.

Ma critique : https://www.senscritique.com/film/les_gardiens_de_la_galaxie_vol_3/critique/291912042

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Vu le 15 janvier.

Si The Fog est loin d'être mon film préféré de Carpenter, c'est en grande partie, à cause du fait qu'on suive beaucoup trop de personnages, surtout vu la durée dudit film. Je ne suis pas partisan des « films longs », mais en ce qui concerne Fog, les enjeux, la tension, font leurs apparitions alors qu'il ne reste qu'une demi-heure. Du coup, on passe d'un groupe de personnage (globalement inintéressants) à l'autre sans en avoir vraiment rien à carrer de ce qui peut bien leur arriver, le fait qu'on ait passé peu de temps avec chacun d'entre eux n'aidant pas. Seul le personnage incarné par Adrienne Barbeau, Stevie Wayne, qui vit dans un phare dans lequel je rêverais de vivre, m'a un minimum intrigué. Bref, inutile de vous dire que je me suis un peu fait chier.
Au niveau de l'éclairage aussi, le long souffre d'un défaut assez handicapant vu que lors de quelques scènes, on ne voit rien. Mais on ne voit pas, rien dans le sens où l'obscurité permet de mieux cacher la menace qui arrive. Non. On ne voit juste R.I.E.N.
Bref, pas le film de Carpenter le plus solide (une grande partie du film a été retourné de toute façon), malgré son budget plus conséquent que celui d'Halloween, même si on reconnait tout de même la patte du réalisateur : sa composition géniale, de nombreux acteurs avec qui il avait déjà tourné par le passé et/ou avec qui il retournera, l'improvisation (certaines scènes avec le brouillard ont été tournées à l'envers car il se dissipait), de nombreuses références à Poe et Lovecraft, etc. Sinon, en tant que fan du premier Alan Wake, effectivement, je comprends désormais d'où viennent certaines des références de Remedy… bien que Fog fait aussi un peu « aventure à la Tintin par moment ».

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Vu le 18 janvier.

Ma critique : https://www.senscritique.com/film/super_size_me_2_holy_chicken/critique/294979213

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Vu le 20 janvier.

Ma critique : https://www.senscritique.com/film/john_wick_chapitre_4/critique/215023039

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Vu le 22 janvier.

Mauvais en tant que Saw, les bonhommes derrières Spirale n'ayant pas compris ce qui fait la force de cette saga. Le film dont il est question aujourd'hui se permet, de surcroit, d'être un mauvais film tout court. Une sorte de croisement entre Seven et Saw (et 48 Heures si on en croit Chris Rock) qui ne prend que le pire des deux films : un duo de flics qui ne fonctionne pas, des pièges parmi les plus ridicules de la saga, un twist de fin extrêmement prévisible, un tueur sans aucune crédibilité. La MPAA a beau bien avoir charcuté le film comme il se doit, on reste sur sa faim devant ce truc qui ressemble davantage à un DTV qu'à un film conçu pour la salle de cinéma… et dire que c'est de loin l'opus le plus couteux de la saga (avec 20 millions de $)…
On notera tout de même quelques angles de caméra bien trouvés, une colorimétrie qui s'écarte de ce qu'on a pu voir jusqu'ici dans les Saw, ainsi qu'un sous-texte un minimum (et je dis bien un minimum) recherché… mais ce n'est pas ça qui sauvera le film.

Et sinon, il est où le Chris Rock que j'ai vu dans Fargo ?

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Vu le 22 janvier.

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Revu le 23 janvier.

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Vu le 25 janvier.

Un premier film de Céline Sciamma dans lequel on retrouve déjà les bases de ses futures créations (la découverte de soi, de sa sexualité, le mensonge…). Malheureusement, bien que je reconnaisse au film certaines qualités, notamment visuelles, je crois que je suis hermétique à toute production audiovisuelle qui se rattache à l'adolescence. Peut-être parce que je n'en ai pas eu ? Peut-être que j'étais déjà mort lors de cette période ? Peut-être parce que je suis une sorte d'anomalie qui n'a pas sa place dans le monde ? Paradoxalement, un dialogue entre Marie et Floriane a beau évoquer leur « anormalité », j'ai trouvé les personnages présentés bien trop normaux. Les passages concernant Anne m'ont tout de même plus interpellé, ne serait-ce que pas c'est la plus « à part » physiquement ; les mots de Marie aussi, très violentes envers son amie, m'ont également interpellé. On se fait chier par contre… les personnages aussi d'ailleurs… du coup, je ne sais pas si je dois prendre ça pour une qualité ou non.
Bref, j'ai eu du mal… quoique je trouve pertinent l'absence de parents et le faible nombre d'acteurs masculins (un seul d'entre eux est important en fait). Par contre, ok, je suis un peu dur de la feuille, mais j'ai eu du mal à comprendre certaines répliques tant ça n'articule pas assez.

Heureusement, il n'y pas de happy end bien mièvre, et la BO, composée par Para One, est vraiment bonne.
Des trois films que j'ai vus de Sciamma pour le moment, Naissance des pieuvres est de loin celui qui m'a le moins convaincu et que je considère comme étant le plus faible. Je lui préfère Tomboy et Pauline (un court-métrage), plus radicaux… reste à voir si cela changera avec Bande de filles.

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Vu le 27 janvier.

Malheureusement, que ce soit pour Tout ça (ne nous rendra pas le Congo) (que j'ai revu après avoir vu le film) ou pour ce film, les productions centrées sur Anne Gruwez, aussi fascinante soit-elle, ne sont pas celles qui me touchent le plus. Pas aussi drôle qu'un Docteur Lulu, pas aussi ridicule qu'une soucoupe et le perroquet, pas aussi impactant qu'un Maryflo, pas autant touchant qu'un Mon prince charmant… On reste dans l'esprit de Strip-Tease pourtant, avec un polar comme fil rouge de surcroit.
En fait, maintenant que ça fait plusieurs jours que j'ai vu le film, je crois que ce qui m'a le plus perturbé, ce sont les différents intervenants : c'est tellement gros que j'étais persuadé que c'était du faux, ç'aurait expliqué le fait que ce soit un tout nouveau format du coup… et pourtant…

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Revu le 27 janvier.

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Vu le 28 janvier.

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⏬ Février ⏬

Vu le 3 février.

Ma critique : https://www.senscritique.com/film/jason_et_les_argonautes/critique/7876542

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Vu le 3 février.

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Revu le 4 février.

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Vu le 5 février.

Ma critique : https://www.senscritique.com/film/bande_de_filles/critique/291507851

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Vu le 11 février.

Stupide comme je suis, j'ai mis une bonne semaine avant de comprendre d'où venait ma frustration suite au visionnage de Everything Everywhere All at Once. Le film comportait pourtant tout ce qu'il devait avoir pour que je l'apprécie : des acteurs que j'aime, investis qui plus est, une utilisation judicieuse des effets spéciaux, de la baston bien chorégraphiée, des références cinématographiques et philosophiques qui me parlent, de nombreux sous-textes et autres métaphores, sans oublier une certaine créativité… bref, un blockbuster qui n'en est pas vraiment un (le film n'a couté « que » 25 millions de dollars) et qui envoie ad patres une écrasante majorité de films qui ont pourtant couté bien plus que lui.
Mais bon voilà, deux trucs ne me parlent pas trop. Premièrement, l'humour, mais ce n'est pas le plus important, le film ne reposant pas que ça (et ne faisant de surcroit pas l'erreur de tout désamorcé, chose de plus en plus rare aujourd'hui). Car c'est surtout le contexte familial, la relation mère/fille (et du coup mère/fils dans mon cas) qui ne m'ont pas parlé… si ce n'est exaspéré. Malgré ses nombreuses métaphores et autres subtilités, Everything Everywhere All at Once aboutit sur un message plutôt simpliste, gentillet, mièvre, qui a tendance à plutôt m'exaspérer. Le film me fout le cafard… mais il ne me fout pas le cafard comme un film tragique peut me foutre le cafard, il me fout le cafard comme le miroir que j'ai dans ma salle de bain me fout le cafard : un rappel de ce que je suis, de ce que je vaux. Mouai, pour un film renvoyant directement au nihilisme, Everything Everywhere All at Once se montre bien trop optimiste… même lors de ses « pires » moments.
Bon au moins, j'aurais toujours à déceler le trilliard de métaphores présentes dans le film.

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Vu le 12 février.

Ma critique : https://www.senscritique.com/film/le_journal_de_bridget_jones/critique/301115737

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Revu le 12 février.

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Revu le 18 février.

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Vu le 19 février.

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Vu le 27 février.

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Vu entre le 29 février et le 25 mars.

Ma critique de la pentalogie : https://www.senscritique.com/film/fantomas/critique/302278834

Pour vous éviter de tout lire, j'ai posté, pour chacun des films de la pentalogie présents plus bas dans cette liste, un extrait de ma critique les concernant.

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Vu le 29 février.

Extrait de ma critique de la pentalogie : https://www.senscritique.com/film/fantomas/critique/302278834

À l'ombre de la guillotine étant le premier épisode, on lui pardonnera pas mal de fautes. À vrai dire, s'il n'apporte pas grand-chose de plus face aux autres, il permet néanmoins de noter quelques qualités, quelques particularités, que l'on retrouvera tout le long de la série. Forcément, les nombreux déguisements qu'empruntera le bonhomme tout le long ne sont pas sans rappeler ceux qu'utilisera Mabuse, écrit par Norbert Jacques en 1921, adapté par Fritz Lang tout juste un an plus tard, ou encore les films Mission Impossible, pour ne citer que ces deux œuvres. À la différence que le Fantômas de Feuillade, à savoir René Navarre, se déguise réellement lui : ce n'est pas l'acteur dont il est censé prendre les formes qui jouent une sorte de Fantômas déguisé, mais bel et bien l'acteur interprétant Fantômas qui se déguise en autre personnage. Bon après, il faut bien avouer que le côté noir et blanc, le fait qu'on puisse moins faire attention aux détails, aide un peu.
Plus surprenant, le méchant laisse sa carte, tout comme un certain Joker (je serais tenté de dire que Juve et Fandor incarnent Batman et Robin, mais ça me semble un poil exagéré). L'atrocité des crimes commis par ce dernier n'est d'ailleurs pas sans rappeler ceux visibles dans les romans-feuilletons originaux écrits par le duo Souvestre et Allain. Malheureusement, comme on pouvait s'en douter rien qu'en voyant l'affiche, cinéma oblige, la violence de ces crimes n'est à aucun moment retranscrite dans les films dont il est question ici. Ceci fait de la pentalogie Fantômas de Feuillade une sorte d'adaptation « légère », une sorte de premier pas vers les films réalisés par André Hunebelle cinquante ans plus tard. Une légèreté qui prendrait presque la forme d'une comédie, pour parfaire la comparaison avec les films de Hunebelle, quant on voit la grossière manière de comment Fantômas s'échappe la plupart du temps… mais on va très vite revenir dessus.

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Vu le 29 février.

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Vu le 29 février.