Mon top personnel horreur/fantastique 2018!

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https://www.senscritique.com/serie/The_Haunting_of_Hill_House/critique/179876518
Bien entendu, il ne s'agit pas ici du classique de Robert Wise de 1963, mais bien de la série "The Haunting of Hill House", phénomène horrifique de cette année (Sens critique ne permet malheureusement pas de mélanger fils et séries dans les listes, va savoir pourquoi...). Et bien, on peut dire que, pour une fois (et notamment pour une production Netflix dont il s'agit, mais de très loin, de la meilleure série que j'ai pu voir jusque-là), la hype était méritée! Sans être fondamentalement ultra-originale (la série se démarque surtout par son mix habile de récit classique de maison hantée, de chronique familiale à la Six Feet Under...et par des emprunts au plus innovant du cinéma de Takashi Shimizu), la série fait excellemment bien tout ce qu'elle entreprend. De toute évidence un futur classique, qui sera de toute évidence notre vainqueur de cette édition 2018! Cf. également ma critique (lien ci-dessus - pas ci-dessous! - pour un avis plus détaillé).

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Une très bonne surprise pour un film dont je n'attendais vraiment pas grand chose (après un premier opus qui éveillait la curiosité pour son dispositif narratif très original, mais qui souffrait de problèmes de rythme), surtout au vu de nombreuses critiques négatives (qui n'ont de toute évidence jamais laissé véritablement sa chance au film...). Ici, la franchise délaisse le surnaturel pour le thriller technologique parano. Allons plus loin, il s'agit même d'une réussite tant l'ensemble apparaît maîtrisé, avec un récit qui monte progressivement en tension tout du long. Le réalisateur est sans doute à suivre! Cf. ma critique par ailleurs.

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Il ne s'agit bien entendu pas ici du film culte de Sam Raimi sorti en 1981, mais bien de la série Ash Vs. Evil Dead, suite des 3 films originaux qui s'est finalement achevée en 2018 au bout de 3 saisons (on contourne les restrictions du site comme on peut). Toutes les adaptations en série de films ne brillant pas vraiment par leur qualité, on pouvait légitimement avoir des questions quant à l'intérêt de prolonger tant d'années plus tard la franchise, a fortiori avec en guest-star le mythique (mais tout de même vieillissant) acteur originel Bruce Campbell. Toutefois, la série a vite balayé tous mes doutes et, par ses envolées (ultra) gores et son équilibre si particulier entre horreur et comédie, s'est révélée jouissive quasiment tout du long, surtout pour un fan de la franchise initiale. Multipliant les références à de multiples genres et grands récits horrifiques, la série, dont il ne faut définitivement pas prendre le récit-cadre trop au sérieux, se révèle en fait une des toutes meilleures anthologie horrifique sortie ces dernières années, ponctuée tout du long des répliques bas-du-front d'un Bruce Campbell finalement toujours autant au sommet de sa forme. La série, outre qu'elle introduit un trio de personnages principaux des plus sympathiques, a également pour grande qualité de monter en puissance au fur et à mesure de ses 3 saisons. Une vraie réussite dans son style goret et déconnant! ^^

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Un "rape & revenge" crépusculaire dans la Tasmanie en voie de colonisation anglaise de la 1e 1/2 du 19e. Si le film ne dévie pas de la trajectoire balisée du genre et tombe dans certains de ses travers (le méchant psychopathe tueur en série d'enfants n'était pas forcément nécessaire pour impliquer le spectateur dans la quête de vengeance de notre "rossignol"...), il nous propose cependant un fascinant voyage (au bout de la nuit) dans les magnifiques sous-bois de cette région, dans un contexte historique brutal largement méconnu du public francophone.

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(7,5/10) A l'instar de la bonne surprise "Don't breathe" l'année dernière, ce slasher horrifique se révèle extrêmement efficace et fait parfaitement le job (bonne réalisation, bons acteurs - dont Mylène Farmer en maman rincée! -, des Jumpscares sympathiques, ceux-ci ayant tendance, j'ai l'impression, a être beaucoup moins présents dans de nombreux films d'horreur ces derniers temps...), avec une petite famille qui va, une nouvelle fois, vivre des trucs peu ragoûtants dans une maison plus que sinistre.
Le récit est malin, va relativement droit au but, et parvient à surprendre et à tenir en haleine le spectateur, brouillant notamment les pistes entre différents genres (fantastique/thriller), le scénario gardant longtemps la possibilité de pencher d'un côté ou de l'autre (Topalov aurait apprécié! lol).
Un bon film de genre donc (je n'avais encore rien vu du réalisateur), qui m'a fait passé un bon moment, même si celui-ci ne révolutionnera nullement le "horror game", car ne proposant aucun élément totalement original.

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(Vukekpar/leweb) (7,5/10) Un vrai sentiment de gâchis s'est emparé de moi en comprenant, au bout d'1h environ, que ce film, jusque-là d'une belle grâce aussi dérangeante que fascinante (sorte de relecture sauvage, organique et tératologique de "L'Amant de Lady Chatterley"), venait de s'auto-saboter sous mes yeux à coups de maladresses narratives grossières, donnant à l'ensemble le goût amer du chef-d’œuvre inabouti. Cf. également ci-dessous une critique un peu plus développée.

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Longs dialogues et structure chapitrée évoquent un Tarantino qui s'attaquerait au genre (rebattu) du film de serial-killer. Si les discussions inter-chapitres sont d'abord plus captivantes que le parcours de notre antihéros (incarné ici par un Matt Dillon habité), la progression dans le grotesque et l'imagerie macabre à partir du "3e incident" et la conclusion "dantesque" rehaussent l'intérêt. Bancal (comme les maisons construites par Jack) mais intrigant.

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Bien sûr, il ne s'agit pas ici du film (bien sympa) de R. Rodriguez, mais bien de la saison 1 de la série The Terror, adaptée du livre de Dan Simmons (on contourne les limitations des listes sens critique comme on peut!) Bien entendu, on sent que le script s'appuie sur un matériau des plus solides ; les personnages sont bien écrits, le contexte (une expédition coincée dans les glaces qui tournent à la catastrophe) absolument fascinant (N.B.: le vrai navire The Terror qui donne son titre à la série vient d'ailleurs tout juste d'être retrouvé dans l'Arctique!!!). Les premiers épisodes retranscrivent d'ailleurs bien cet environnement ultra-inhospitalier, ce froid si intense qu'il va jusqu'à glacer les âmes elles-mêmes ; le fantastique, dans un premier temps tout en suggestion et en hors-champ, intrigue, avant de décevoir quelque peu lorsque la représentation de la créature deviendra beaucoup plus frontale, pas vraiment aidée par de la CGI parfois assez cheapos...Surtout, la série souffre de problèmes de rythme: trop longue (2, voire 3, épisodes semblent en trop sur un total de 10), souffrant de défauts d'écriture, elle a fini par user, doucement mais sûrement mon intérêt; cela d'autant plus que le meilleur épisode (de loin!), le 6e, avec sa séquence de "carnaval" digne du Masque de la mort rouge de Poe m'a littéralement fasciné (rien que pour cela, la série vaudrait le détour). La série, à côté de son monstre, exploite bien l'horreur psychologique qui naît d'une telle situation. Un avis mitigé donc: la série a clairement de grosses qualités, la proposition en terme de récit global, en terme de construction d'ambiance, est souvent intéressante; mais l'accumulation de menus défauts et une durée par trop longue fait que l'ensemble perd clairement en efficacité.

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Le film (a priori réalisé pour un très faible budget) prend bien le temps de camper ses personnages et ses situations (avec une bande d'ados goths tout à fait crédible), et sait faire monter une sensation de malaise, en jouant sur les ombres, des paysages et des bruits inquiétants. Le tout est cohérent de A jusqu'à Z dans ses intentions. Toutefois, le projet en lui-même n'a rien de vraiment original (relations mère-fille dégradée + une méchante sorcière invoquée sur un coup de tête) et est peut-être (une fois n'est pas coutume) trop dans la retenue vis-à-vis de ses effets horrifiques (le fameux *jump-scare* qui ne vient jamais typique de certaines productions indé récentes).
On ne passe pas un mauvais moments, il y a de vrais moments de tension, mais le film ne rentrera clairement pas dans les annales non plus.
N.B.: dommage que le film n'exploite finalement pas du tout ce "fil de laine rouge" qu'il met en avant dans ses affiches et qui servira uniquement dans la séquence d'invocation; il y avait clairement un potentiel (c'est même une des raisons qui m'a fait regarder le film à vrai dire...)

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Face à un remake a priori inutile, L. Guadagnino prend le parti-pris salutaire de se démarquer fortement de l'original à quasiment tous les niveaux, avec quelques propositions intéressantes : la danse comme incantation, la révélation finale sur la nature de la "Mère des Soupirs"...Mais le film, bien trop long, souffre de grosses lacunes: un récit plat et inutilement cryptique (je pense en particulier à tout l'arc narratif autour du vieillard, aussi inutile qu'horripilant) ; des choix de montage pour le moins étranges (Mais qu'est-ce que c'est que ces ralentis??? Mes yeux! Mes yeux!) ; un sabbat final d'une catastrophique laideur, qui en vient même à rappeler à notre mémoire (qui s'en serait bien passée...) l'ignoblement mauvais Terza Madre de Dario Argento. Un bon film en puissance donc, mais véritablement plombé par de très mauvais choix esthétiques et de scénario.

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Voir la caméra nerveuse et hémoglobinophile de Gareth Evans, aka le réalisateur de "The Raid", se tourner vers la "folk-horror" avait légitimement de quoi exciter (même produit par Netflix...). Or, la frustration l'emporte ici au final tant le potentiel était grand mais la concrétisation malhabile, faute à un récit bien souvent inconsistant (et long...) et à un acteur principal en complet cabotinage.

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(6,5/10) Un film de monstres honnête, avec un concept de départ vraiment plein de potentiel en matière de mise en scène et avec des implications scénaristiques intéressantes (rien qu'avec cela, le film propose plus que la grosse majorité des productions horrifiques - que propose de vraiment nouveau par exemple un film comme Hérédité? Pas grand chose au final, même si le film s'échine constamment à camoufler son classicisme...).
J'ai par ailleurs trouvé le design des monstres vraiment inquiétant et donc réussi. Après, comprenons-nous bien, je n'affirme pas qu'il s'agit d'un chef-d'oeuvre. En aucune façon! Le film souffre effectivement de certaines facilités/incohérences (Mais pourquoi les scénaristes sont-ils allés mettre un clou sur cette marche d'escalier!!!??? WTF), qui peuvent, dans le pire des cas, faire quelque peu décrocher le spectateur, et la gestion du rythme n'est pas toujours des plus habiles, en particulier dans la 2e moitié du film.
Le film ne réalise donc pas malheureusement tout son potentiel. Pour autant, j'ai trouvé certaines critiques du site bien injustes avec ce film, qui reste tout de même très distrayant, certains allant chercher (inventer?) des incohérences qui ne sautent pourtant pas aux yeux pour peu que l'on réfléchisse 2 secondes à comment une famille lambda réagirait effectivement dans ce genre de situation.
Bref, je n'ai pas passé un mauvais moment, tout le discours sur la parentalité m'a parlé (en bon père de famille que je suis), et j'ai tendance à être indulgent avec un film de toute évidence à petit budget, qui, encore une fois, essaie de proposer quelque chose et ne fait pas montre de prétentions démesurées (encore une fois, le contraire d'Hérédité quoi).

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Il ne fait décidément pas bon partir favori pour la course au meilleur film d'horreur de l'année (cf. le précédent "Get out" en 2017)...Car si l'on suit la grosse hype entourant ce film, ce devait être un 10/10 + un cœur, et l'affaire était bouclée. Or, comme dans le sport, entre la réputation et la vérité de la pellicule, il y a parfois un monde!
Car ce film d'horreur louangé de toutes parts, vanté comme un véritable renouveau de l'horreur, à l'inventivité visuelle supposément folle...a été finalement pour moi une déception (comme "Get out" donc). Je me suis malheureusement souvent ennuyé face à un (long) film qui semble se noyer dans sa propre ambition, avec un récit foutraque (qui, s'il boucle bien à la fin, est cependant bien trop mal amené pour que les indices disséminés, de toute évidence, tout au long du film soient vraiment perceptibles au premier visionnage), un rythme mal géré...et une histoire de culte satanique finalement des plus classiques. Plus embêtant, le film s'avère étonnamment inefficace lorsqu'il s'agit de générer de l'effroi (un jeu d'acteurs plutôt froid et distancié n'aide certainement pas, outre le fait que l'on ne s'attache jamais véritablement à cette famille maudite).
Le résultat est d'autant plus énervant à mes yeux qu'il y avait effectivement là une base intéressante, mais tragiquement mal exploitée. Par exemple, il est honteux que le film ne fasse finalement rien de ce concept de maquettes (fabriquées par la mère) qui avait pourtant un potentiel horrifique certain (exploité d'ailleurs par plusieurs grands auteurs classiques de nouvelles fantastiques).

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Un film de zombies...français. C'est bien malheureusement la seule innovation que vous pourrez attendre d'un film d'un classicisme ahurissant, comme si le ou les auteurs ignoraient qu'il y a eu avant 2018 des palanquées de longs-métrages en tout genre sur le sujet...
Il y a une unité de lieu tout au long du film (l'action ne dépassera pas les murs d'un unique immeuble, ce qui permet également de minimiser le budget à aligner), cadre d'une réflexion sur l'isolement et l'ennui...ce dernier se transmettant rapidement au spectateur avant que le film se reprenne quelque peu dans ses 20 dernières minutes.
Que la très belle affiche dont a bénéficié ce film ne vous induise pas en erreur sur la nature d'un long-métrage totalement insignifiant et oubliable.
Ma note ne descend néanmoins pas plus bas, car l'acteur principal fait ce qu'il peut dans sa situation, et la réalisation demeure honnête.